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Mesures encourageantes, mais insuffisantes
Contrôle des prix des légumes et répercussions sur le couffin de la ménagère
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 11 - 2017

Malgré l'intervention gouvernementale, inédite, au marché de gros, pour rétablir le prix de certains produits, comme celui de la pomme de terre, beaucoup reste à faire...
Ce jeudi matin, un père de famille retraité n'a pas hésité à s'approvisionner en pommes de terre au prix de 1,900d le kilogramme au motif qu'elles ont un bel aspect. Il affirme, d'un air songeur : « J'en ai pris deux kilos chez un marchand de légumes du marché de l'Ariana car celles vendues ailleurs, même à prix plus bas, sont de piètre qualité et quasiment pourries ou abîmées... ».
Son raisonnement tient à merveille. Et pour cause, on a croisé un autre marchand qui vend des pommes de terre de très mauvaise qualité à 1,700 d le kg et qui sont exposées sur son étal.
Si l'on rajoute, le kilo de tomate qui est écoulé à 2,500 d, celui des poivron doux (meski) commercialisés à 1,800 d et celui des oignons rouges qui sont vendus à 1,850d le kg, la boucle est bouclée et le malaise est réel chez le consommateur final...
La seule exception concerne la pomme de terre qui, hormis quelques marchés où son prix est élevé, est écoulée à 1,180d millimes. Son prix a, en effet, baissé après l'opération de contrôle inopinée effectuée la semaine dernière par le chef du gouvernement, et qui a porté ses fruits en se répercutant notamment sur le coût qui a enregistré une baisse sensible dans certains marchés et souks populaires. « Le prix de revient de la pomme de terre au marché de gros de Bir El Kassaa est de 980 millimes. Je la vends à 1,280d le kg», rétorque, laconiquement, un vendeur au marché de la cité Hédi-Nouira à un client qui désespérait de la trouver à un prix légèrement supérieur au prix de gros.
Toutefois, la majorité des prix au détail de certains fruits et légumes dans les marchés restent significativement élevés. Ce qui explique les efforts entrepris par les autorités pour lutter contre la spéculation qui bat son plein, afin de dissuader et sanctionner les fauteurs de troubles. Ce sont ces intermédiaires qui corrompent toute la chaîne de distribution des fruits et légumes, du producteur au consommateur, et qui sévissent depuis de nombreuses années.
Ces derniers sont en grande partie responsables de la hausse des prix des fruits et légumes car ils achètent au prix le plus bas chez l'agriculteur et les revendent au prix fort aux marchands de légumes, ce qui leur donne l'avantage de s'octroyer une grande part des gains.
Des avantages excessifs, illicites et frauduleux dus à l'absence de réglementation et d'organisation des circuits officiels. Le couffin de la ménagère en prend alors un sérieux coup. Un expert économiste a récemment défendu, sur nos colonnes, l'idée qu'un panier de fruits et légumes rempli pour la somme de 30 D ne devrait pas coûter normalement plus d'une dizaine de dinars, pour le consommateur final.
Un couffin à trente dinars !
Les fruits et légumes de primeur sont les tout premiers végétaux récoltés de la saison. Les Tunisiens s'en contentent de plus en plus, face à l'érosion du pouvoir d'achat, mais là encore, il y a mécontentement. Chez ce marchand de légumes d'un quartier de l'Ariana, O.M., un client fidèle, en a fait l'amère expérience et transmet à La Presse son désarroi de consommateur, non sans dépit. Dès l'entame de ses emplettes, il remarque que le cageot de pommes de terre est à même le sol, exposé comme un produit banal, alors qu'il vient de faire l'objet de mesures coercitives de la part du gouvernement. Il a dû débourser la somme de trente dinars pour s'approvisionner de deux kilos de pommes de terre, un kilo et demi de tomates et de poivrons doux, un kilo de carottes et d'oignons, un demi-kilo de gousses d'ail, un kilo de clémentines, d'oranges et deux kilos de grenades ! Trop, beaucoup trop !
Léger repli des prix
Un tour d'horizon dans d'autres espaces permet de constater que, malgré tout, il y a eu un léger repli des prix, suite aux efforts en matière de contrôle économique. Avant-hier, au marché central, les poivrons affichaient 1 dinar 950 le kilo, les poivrons doux étaient écoulés à 1 dinar 850 le kg, les tomates étaient commercialisées à 2 dinars 980 le kilo, les pommes de terre à 1 dinar 600 le kg, les oignons à 1 dinar 690 et la botte de persil à 400 millimes. Les prix de certains légumes au marché de la Cité El Khadhra ont également été revus à la baisse. Ce qui prouve que l'action gouvernementale a eu un impact positif sur le couffin de la ménagère.
Liste noire des médicaments sans ordonnance
Malheureusement, une telle liste n'existe pas en Tunisie et nous-nous sommes donc inspirés de «La liste noire des médicaments sans ordonnance à éviter» que vient de publier notre confrère «60 millions de consommateurs», il y a quelques jours.
D'abord, les «anti-rhume» qui sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (maux de tête) avec des risques de surdosage et d'effets graves (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges...).
Sur 62 médicaments «passés au crible» seuls 21% d'entre eux (13) sont «à privilégier». Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable, indique le magazine dans son dernier hors-série. Un tiers est classé «faute de mieux»: leur efficacité est faible ou non prouvée mais ils ont peu ou prou d'effets indésirables. En revanche, parmi ces 62 médicaments, près d'un sur deux (28) est tout simplement «à proscrire», le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication.


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