Autour du Marathon international de Tunis qu'organise la Comar, il y a comme toujours de la mobilisation. La nouvelle édition est aussi intéressante que d'actualité : «Le sport et l'environnement durable» Le débat traditionnel que l'on organise avant chaque compétition officielle est une occasion de soulever des problèmes importants et dont les répercussions touchent de très près le sport national. Le sujet, quant à lui, est de ceux que le sport moderne soulève sous forme de questions et de contraintes vis-à-vis des éventuels organisateurs de compétitions internationales d'envergure. Il est, en effet, entendu que le CIO est devenu très exigeant par rapport aux cahiers de charges des compétitions qu'il organise. C'est dire que les candidats-organisateurs ont intérêt à se mettre à jour s'ils désirent enlever la décision de mettre sur pied des manifestations d'envergure. La présence d'un représentant du ministère de l'Environnement à cette 25e édition du Marathon international de la Ville de Tunis, et de la GTZ, un organisme de coopération tuniso-allemand s'activant dans ce secteur, veut tout dire, surtout que, pour la première fois, la compétition arborera l'étiquette de «marathon vert» avec pour volonté de «courir dans une ville propre». Voilà de quoi donner une nouvelle impulsion à cette compétition, qui sera organisée dimanche prochain, (à l'issue de laquelle on décernera le titre de champion de Tunisie au meilleur Tunisien), qui a déjà un quart de siècle derrière elle et de belles années devant elle. Les débats ont été aussi riches que variés et ont touché aussi bien l'organisation et ce qu'on voudrait faire de ce marathon, que des détails à même de lui insuffler un nouveau souffle qui le relancera encore durant des années. La première des bonnes initiatives est bien celle qui réduit la distance des débutants ou de la catégorie de ceux qui s'enrôlent dans la course du «sport pour tous». Les cinq kilomètres deviennent à la portée des jeunes scolaires et c'est une ouverture qui peut sonner le rassemblement des jeunes scolaires que l'on annonce d'ailleurs en force cette année. Les débats, qui ont lieu en marge de cette manifestation, soulèvent les problèmes qui entravent la bonne marche de l'athlétisme en général, et notamment de cette spécialité olympique, vouée à la disparition sans efforts pour la relancer. Ils portent essentiellement sur l'adaptation des installations tunisiennes aux nouvelles normes pour préserver l'environnement, la nécessaire mise à niveau des cahiers des charges, des exemples de mesures prises dans le monde pour arriver à organiser des compétitions le plus «propre» possible, les actions entreprises pour protéger la terre, l'air et l'eau, la mobilisation des instances compétentes pour atteindre ces objectifs, les sports respectant l'environnement et les répercussions positives que l'on enregistre au niveau du rendement des sportifs d'élite ou des débutants, la nécessité d'adopter ces valeurs et d'en faire des conditions incontournables pour tout citoyen …