Toutes les conditions favorables semblent être réunies pour que l'Espérance réussisse, comme il se doit, son quart de finale aller face à l'Etoile ce samedi. Un peu moins de trente mille spectateurs «sang et or» seront autorisés ce samedi à assister à l'important match aller qui opposera l'Espérance Sportive de Tunis à l'Etoile Sportive du Sahel dans le cadre des demi-finales de la Champions League africaine. L'équipe de Bab Souika ne peut espérer meilleur soutien lui permettant de se surpasser et de donner le meilleur d'elle-même dans cette étape cruciale de la compétition continentale toujours aussi convoitée par les grands clubs tunisiens. Le grand public qui sera présent à cette occasion sera très exigeant envers les joueurs qui sont appelés à se réconcilier avec lui après leur piètre prestation en championnat arabe face aux Egyptiens d'Al-Ittihad d'Alexandrie. L'ambiance sera donc à la fois enthousiasmante et «électrique» au cas où les protégés de Khaled Ben Yahia n'affichent pas la réaction attendue de leur part en signe de rachat après la déconvenue arabe. Regain de forme et de confiance En plus de l'apport du public, l'équipe de Bab Souika peut se réjouir du retour massif des joueurs qui étaient indisponibles ces derniers temps. Ghaïlane Chaâlali et Iheb Mbarki ont réintégré le groupe lors des dernières séances d'entraînement. Cela est de nature à enlever une épine du pied du coach Khaled Ben Yahia qui sera en mesure de résoudre les sérieux problèmes persistants en défense et même au milieu de terrain. Avec un quatuor composé de Chaâlali, Kom, Coulibaly et Badri au milieu de terrain, l'Espérance peut se vanter de posséder l'un des meilleurs compartiments médians en Tunisie et en Afrique. La chance a voulu que l'alignement de ce quatuor ensemble aura lieu pour la première fois sur le plan international ce samedi même face à l'ESS. Et quand on connaît l'importance du rôle du milieu de terrain dans les grands duels, on se rend à l'évidence du précieux acquis qu'est le retour de Ghaïlane Chaâlali. Ainsi, le milieu de terrain espérantiste recouvrera entièrement sa double vocation consistant à assurer une constante conciliation entre le jeu de couverture et celui de reconversion et de soutien constant à l'attaque. En défense, l'on s'achemine également vers une nette amélioration des choses, notamment grâce à l'apport indéfectible des deux latéraux Aymen Ben Mohamed et Iheb Mbarki qui savent parfaitement allier l'efficacité défensive au soutien à l'attaque. Bien évidemment d'ici samedi, on saura si Khaled Ben Yahia compte engager Rami Jéridi et Mohamed Ali Yaâcoubi à l'occasion de ce grand bras de fer africain ou non. Pour le moment, le timonier de l'EST doit se frotter les mains devant la profusion de choix qu'il détient dans les deux compartiments qui, jusqu'à une date récente, constituaient un grand souci pour lui. Même en attaque, l'Espérance est désormais capable de retrouver toutes ses marques avec la forme retrouvée de Taha Yassine Khénissi et de Anice Badri qu'on peut évidemment ajouter au talent redoutable de l'Algérien Youssef Blaïli. Aussi, l'on peut s'attendre à une Espérance des grands jours à l'occasion de cette cruciale manche face à l'ESS, en attendant le verdict de Sousse.