La meilleure façon d'apprécier ce qui a été fait et ce qui a débouché de l'Assemblée générale extraordinaire du Cnot est bien rendue par les nombreuses appréciations positives qui sont assez claires : on a œuvré dans le bon sens Les décisions, on en prend tous les jours quelque part. Mais ce qui différencie une décision d'une autre, c'est bien le fait de constater qu'elle intervient au bon moment. C'est-à-dire qu'elle arrive à temps pour orienter les différentes parties vers la bonne direction ou tout simplement simplifier une procédure. Nous avons tous vécu des situations qui ont été, à une certaine époque des plus cocasses, lorsqu'on n'a pu prendre une décision parce que sa teneur n'apparaissait nullement sur les règlements en vigueur. Et c'est à ce prix que le présumé coupable a échappé à la sanction ! De ce fait, on est toujours à l'aise lorsque les dispositions prises ont pu devancer un problème que les faits, des faits parfois très ténus, annoncent mais que par négligence ou imprévoyance, on n'arrive pas à se décider à légiférer. Dans le même ordre d'idée, les règlements ne doivent pas être des textes figés, au point de permettre à ceux qui ont la charge de les appliquer de s'y cramponner, en dépit d'une incontournable évolution de la situation ! En effet, dans un sport moderne en pleine évolution, les choses changent et même très vite. Le bon sens serait d'être constamment à l'écoute, pour que l'on puisse devancer les problèmes, ou tout simplement y remédier en évitant de prendre du retard et de laisser les situations devenir alarmantes. Le Cnot a été bien inspiré, après une activité de trois ans bien remplis par le Comité national de l'arbitrage sportif d'observer une halte de prise de conscience sanctionnée par des travaux qui ont duré assez longtemps pour permettre aux experts de faire ressortir les aspects les plus délicats de cette période de fonctionnement. Cela a tout simplement débouché sur un ensemble de suggestions, qui ont été converties en règlements nouveaux ou amendées, à l'effet d'améliorer le fonctionnement, et permettre une plus grande souplesse de manœuvre. C'est qu'avec les sensibilités qui sont celles des dirigeants de clubs ou fédéraux, les points et les virgules ont leur importance. Le fait de mettre en place une réglementation de plus en plus étoffée et de plus en plus complète met les personnes chargées de l'application, dans une meilleure situation morale, et, bien sûr, assoit l'autorité et le prestige de l'organisme qu'ils représentent, et bien entendu les leurs. La meilleure façon d'apprécier ce qui a été fait et ce qui a débouché de cette Assemblée générale extraordinaire du Cnot, est bien rendue par les nombreuses appréciations positives qui sont été assez claires : on a œuvré dans le bon sens. C'est cette volonté de complémentarité et de perfection que l'on a souhaité atteindre, qui ont été à la base de la réussite de cette initiative, que nous souhaitons voir se reproduire au niveau de nos clubs et de nos fédérations. L'allocution d'ouverture du ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Education Physique, qui a annoncé, sans beaucoup s'étendre sur le sujet, des événements (heureux) pour le sport national, entre dans cette logique. Le cadrage des travaux effectués par le président du Cnot a montré la voie. Notre réglementation en matière de gestion du sport avait un réel besoin d'évoluer. Mais maintenant que le Cnot a montré le chemin on doit aller plus loin, le plus vite possible dans cette voie, parce que tout simplement, le sport national attend ce ballon d'oxygène pour se ressourcer et s'ouvrir à des méthodes de gestion plus rigoureuses parce que devenues, de nos temps, nécessaires. Le flou n'a jamais profité qu'à ceux qui ont la ferme intention de nuire, en laissant la porte ouverte à toutes les interprétations, parfois les plus fantaisistes. La réglementation régissant notre football, par exemple et ce n'est pas une exception, est une illustration parfaite de ce que cette discipline vit comme problèmes marginaux qui l'empêchent de réellement progresser. Avec une législation adaptée mais jamais figée, toujours prête à évoluer, le sport national peut reprendre cette vitesse, ce rythme de croisière qui en a fait une locomotive aux performances enviables. Nous refusons en tout état de cause de partager les avis alarmistes qui donnent l'impression que le sport tunisien va mal. Il ne va pas aussi bien qu'on aurait aimé qu'il soit, il n'a plus autant de résultats (dans certaines disciplines) qu'auparavant, parce que les autres avancent et progressent, mais notre sport garde intact son prestige et ses capacités de rebondir. Le développement de la vie sportive, l'apparition de nouvelles contraintes de gestion du sport (professionnalisme, sponsoring, vente et achat de joueurs ou de droits, brassage de sommes énormes d'argent, multiplication et contradiction des intérêts, etc.) ont rendu nécessaire cette prise en main dont le Cnot a pris l'initiative. Les nouvelles dispositions prises ont démontré que nous sommes sur la bonne voie.