L'Association tunisienne des insuffisants rénaux «Atir» a suivi avec étonnement et inquiétude certaines déclarations de médecins et représentants du syndicat des médecins libéraux de Tunisie, section dialyse, parues dans des articles dans le journal La Presse dès le 19/03/2011, intitulés «Au groupement de la santé de base de La Manouba, puni pour avoir dévoilé des dépassements», le 26/03/2011 «Précisions du ministère de la Santé», le 29/03/2011 une réponse du professeur Fathi El Younsi, le 28/04/2011 «Précisions du Dr M.Nejib Ammar», et le 09/05/2011 «Scandaleux» du professeur Fathi El Younsi. Ces articles ont dégagé une animosité, voire une rancune entre l'élève et son maître, le médecin dialyseur et le néphrologue, de nature à ternir auprès des patients l'image angélique et noble du médecin en général et du néphrologue en particulier, et sont susceptibles de perturber la quiétude de nos patients soumis à des traitements tous les deux jours pendant lesquels ils sont en contact avec les médecins dialyseurs et des néphrologues. L'Atir condamne les déclarations mal placées portant atteinte à l'image du médecin et réduisant ses relations à des gains matériels. L'Atir s'étonne du mutisme du défenseur de la déontologie des médecins, l'Ordre, car cet affrontement est une atteinte à l'éthique de la profession et le linge sale devrait être lavé en intramuros. L'Atir exhorte les patients à respecter la hiérarchie académique des médecins en particulier.