Par Mahmoud LARNAOUT* La violente agression faite à notre ami et grand cinéaste Nouri Bouzid, l'incitation insistante et musclée faite aux femmes dans la rue pour qu'elles se vêtent d'un voile, la réception fraîche réservée au convoi de certains artistes dans l'extrême sud, les violences verbales et physiques perpétrées dans la salle Africa-Art à l'occasion de la projection d'un film suivies de l'agression à l'encontre de certains avocats devant le Tribunal et l'interdiction de l'alcool et du Mezoued dans les fêtes organisées dans les lieux privés ainsi que l'attaque des baigneuses dans certaines plages, constituent, de par leur forme et de par leur but, du terrorisme qui risque de provoquer une escalade si on n'y met pas le holà. On répliquera, bien sûr que cette énumération est une Fazaâ Qu'est-ce à dire ? Nous serions tous des impies qui s'ignorent et seuls les salafistes détiendraient l'essence, qu'écris-je, l'élixir de la vérité religieuse jusqu'à se répandre dans leur ivresse ? Balivernes Ces barbus incultes en général et incultes en matière d'Islam en particulier, sont simplement des terroristes en herbe et des fous furieux, et la société se doit de les écarter pour les punir de leurs actes et de leur dessein, puis les éduquer et les soigner de leur tendance agressive et leurs certitudes erronées. Face à ce phénomène, le pouvoir en place, qui est timoré, tergiverse, intervient timidement et se contente de séparer les protagonistes mettant ainsi les victimes et les bourreaux sur un pied d'égalité. Mesdames et Messieurs du Gouvernement, de la fermeté s'il vous plaît, appliquez les lois adéquates en vigueur et abandonnez une certaine frilosité qui ne vous sied pas. Prenez les décisions qui s'imposent. Ceci est de votre ressort et de votre responsabilité.