Dans un communiqué, l'Union des industriels et commerciaux libres (UICL) informe qu'elle a reçu 100 plaintes de la part d'hommes d'affaires "menacés de faillite, étant dans l'incapacité de récupérer leur argent, suite à la promulgation du décret-loi d'amnistie générale des chèques sans provision". Elle propose d'accorder aux bénéficiaires de l'amnistie un délai de grâce d'un à trois ans, pour payer leurs dettes ou de les priver de l'amnistie, en cas de tergiversations. L'Union souligne que le décret-loi du 26 avril dernier a amnistié une catégorie, aux dépens d'une autre. Des centaines de personnes sont en grande difficulté, car privées du recouvrement de leurs dus. L'Union propose la création d'un fonds d'indemnisation qui se chargerait du remboursement rapide et par tranches des sommes dues. Elle ajoute qu'il est possible de fournir les financements à travers des contributions d'hommes d'affaires dans une première étape, tout en appelant le ministère des Finances à allouer des crédits pour ce fonds dans une deuxième étape.