A l'instar d'autres villes, Zarzis souffre depuis le 14 janvier des dérives et dépassements en tout genre, cautionnés par toutes les couches de la société civile, y compris celles qui sont censées veiller à l'application de la loi municipale. Constructions anarchiques un peu partout, occupation illégale des trottoirs, pose de bacs à fleurs en pleine chaussée, devant les boutiques... Au fil des jours, le laisser-aller et le laisser-faire se sont alors installés au grand dam des citoyens qui ne peuvent que constater les écarts de conduite; et malheur à celui ou celle qui ose dénoncer les manquements aux responsabilités les plus élémentaires. Il suffit de faire un tour au centre-ville, dans la zone touristique, dans les souks hebdomadaires, sur la plage municipale «Sonia», la plus fréquentée, jour et nuit, pour se rendre compte de la réalité des faits. En parallèle, sit-in ici et là, querelles stériles, perte de temps... et la situation se dégrade... Des banderoles et des affiches, réclamant essentiellement un nouveau conseil municipal, couvrent toutes les façades de la mairie, à l'heure actuelle. De bonnes raisons pour donner ses chances à ce groupe de citoyens qui s'est porté volontaire afin de tenter la gageure de ramener de l'ordre à Zarzis, ce lieu de villégiature par excellence, surtout en été. Ces 24 bénévoles ont déjà promis de s'investir à fond, dans le seul intérêt de la collectivité.