En cette période de grande canicule, certains marchands ambulants n'hésitent pas à exposer sur des étalages anarchiques installés sur des trottoirs et même sur la chaussée, en plein soleil, différents produits alimentaires fragiles tels que œufs, lait, boissons gazeuses et yaourts. Cela, sans oublier le fait que plusieurs bouchers exposent la viande en plein air et sous le soleil malgré l'existence de vitrines frigorifiques. En outre, le transport des bêtes abattues aux différentes boucheries se passe dans des conditions lamentables, dans des camionnettes non frigorifiées, ne possédant pas de crochets, d'où le placement de la viande sur les banquettes arrière. Par ailleurs, comme l'abattoir communal ne fonctionne presque plus, les bouchers ont recours aux nombreux abattoirs clandestins et parfois dans les artères de certains quartiers qui deviennent des lieux d'abattage dont l'odeur est nauséabonde à cause des abats pourris. Il y a de quoi devenir végétarien, puisqu'on livre aux consommateurs de la viande non contrôlée et souvent avec un estampillage falsifié. Et on reste perplexe devant ces infractions qui perdurent.