Viens, viens, cher ami altruiste, juste. Ivre, grisé, jouis, c'est ta fête, lève la tête. Victoire méritée après tant de sacrifices tant de luttes. Esprits ouverts, solidaires, sur toute la planète, Les journalistes, les reporters, sans la moindre peur, persécutent les brutes. A tort et à travers, les gouvernants mécontents, en colère, blâment leurs opinions écrites Les procès se multiplièrent, n'épargnèrent ni laïcs, ni catholiques, ni sunnites. Intransigeants, les directeurs, terreur, oppressent, blessent, les plumes libres, fortes. Brandissant l'étendard de la liberté, de la dignité, celles-ci ripostent. Et la révolte déclarée parmi les collègues menacés, Rôle important à jouer dans la société ligotée, sa majesté Très dévouée, résiste, insiste, à la mort, prête pour défendre la vérité. Essoufflée, des fois, oui, sa voix résignée aux autorités, non, jamais de la vie. Déchue la reine de son trône, impossible, impossible nos chers lecteurs. En aucun cas, on ne fait de cadeaux, nos mots ne craignent ni la guillotine ni l'échafaud. L'enfer, plutôt que fuir, trahir, identique à l'autruche et se taire. Armée, la majorité de leur bonne volonté, leur mission sacrée. Partout, les chevaliers zélés, patrouillent, fouillent défiant le calvaire. Rassurez-vous, ils sont toujours au rendez-vous et disent tout. Ecoutez, soyez honnêtes, dites, Nixon, qui a causé sa chute ? Scandale après scandale, la parole libre, terrible, leur fait mal mal. Sourde, la presse, elle sert leurs intérêts, elle est alors honorée. Et méfiante, consciente, engagée, sincère, éclair, tonnerre, ils décident de l'assommer. Malheur à cette poignée déchaînée, qui recourt à la terreur pour sauver ses intérêts, son bonheur. Bénis ou maudits, qu'on nous blâme ou gratifie, nous sommes toujours debout ici. Sages, pleins de courage, de vérités, de libertés, nous arrosons nos pages.