Des représentations de la direction générale de la production agricole au sein du ministère de l'Agriculture, de l'Office national de l'huile (ONH), du Centre de promotion des exportations (Cepex), de l'Utica, des entreprises exportatrices de l'huile d'olive..., ont pris part aux travaux du colloque scientifique ayant pour thème : «Exportation de l'huile d'olive : réalité et perspectives», organisé à l'occasion de la 32e session du Festival international de l'olivier de Kalaâ Kébira et qui a eu lieu le 20 décembre. Plusieurs thèmes ont été évoqués dans le cadre de communications-débats dont on cite : «La capacité compétitive de l'huile d'olive dans l'exportation», «L'huile d'olive tunisienne au marché mondial», «Les normes de l'huile lors de l'exportation», «Encouragements et avantages accordés pour l'exportation de l'huile d'olive»... L'huile d'olive tunisienne au marché mondial «Tout produit alimentaire doit répondre à des critères sanitaires évidents, mais en matière de qualité, le consommateur est guidé par son goût qui est essentiellement l'héritage de sa culture. L'avantage de l'huile d'olive tunisienne, c'est qu'elle a un goût qui lui permet de passer dans à peu près tous les marchés du monde. Donc c'est une huile à qualité pratiquement universelle», a affirmé M. Philippe Juglar — président de l'Agence pour la valorisation des produits agricoles et consultant à Paris — au début de sa communication tout en enchaînant que c'est une huile qui est appréciée par les metteurs en bouteilles dans certains pays comme l'Espagne et l'Italie, qui mélangent cette huile d'olive tunisienne avec d'autres huiles d'olive pour bonifier la bouteille proposée au consommateur. Tout l'enjeu, a-t-il poursuivi, consiste à amener l'huile d'olive 100% tunisienne (sans passer par le mélange avec d'autres huiles d'olives étrangères) au consommateur final à Paris, Francfort, New York et Shangaï. C'est la responsabilité des grands embouteilleurs tunisiens qui ont désormais la capacité industrielle de répondre aux exigences des pays consommateurs. L'effort qu'il convient de maintenir est un effort commercial pour que les opérateurs tunisiens puissent être présents et suffisamment actifs sur les grands marchés (USA, Chine, Japon, France, Allemagne...). «La qualité de la production tunisienne est incontestable. L'investissement industriel a été réalisé. Reste à accomplir l'effort commercial qui donnera à la Tunisie la juste place qui doit lui revenir sur le marché mondial», a-t-il conclu.