Certains secteurs technologiques présentent aujourd'hui d'importantes opportunités d'emploi. C'est le cas de l'industrie aéronautique qui peut être considérée comme nouvelle dans notre pays. Investissement lourd, la firme installée dans notre pays est spécialisée dans la fabrication des composants d'avions de ligne. Un telle technologie pointue nécessite, évidemment, des compétences hautement qualifiées pour pouvoir s'intégrer dans le circuit de production immédiatement. D'ailleurs, le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi a programmé, dans le cadre de son budget de 2013, la création de nouveaux espaces de formation et d'apprentissage, en allouant à cet effet 10 MD pour intéger de nouvelles spécialités. Un programme de développement de la formation sera également exécuté afin de pouvoir s'adapter aux nouveaux besoins des entreprises, notamment celles qui relèvent du secteur de l'aéronautique. Un tel métier exige beaucoup de qualités dont celles de la précision, de la concentration et du travail bien fait. Une nouvelle culture du travail Sur un autre plan, des consultations aboutiront, à terme, à la consolidation des centres de formation qui accueillent annuellement près de 100 mille apprenants. Parallèlement, le chèque formation constitue, lui aussi, un moyen pour améliorer les compétences des jeunes à la recherche d'un travail rémunéré dans n'importe quelle région du pays. Ainsi, près de 2.000 jeunes — dont 500 répartis à travers les différentes régions de l'intérieur du pays où il n'existe pas de formation diplômante — vont pouvoir se familiariser avec les outils de travail grâce au chèque de formation pour lequel on a alloué une enveloppe de 2.25 MD. A la faveur de ce programme, l'Etat va prendre en charge la totalité des frais de formation. Les 1.500 apprenants au niveau national auront plus de chances de trouver un emploi après avoir acquis les connaissances requises. A noter que les enterprises opérant dans l'industrie aéronautique ont une bonne réputation de par la monde. Cette réputation est due en grande partie à la qualité de ses agents et de ses cadres sélectionnés de façon rigoureuse. Les jeunes Tunisiens qui veulent intéger ce secteur sont donc appelés à acquérir une nouvelle culture, en plus de leur formation de base, pour pouvoir s'adapter à leur nouvel environnement. Cette culture s'articule autour de certains axes, comme la volonté de réussir et de relever les défis, la qualité et le sacrifice pour le bien de l'entreprise. D'un autre côté, la formation continue constitue également un élément de base dans le développement des performances de l'entreprise. C'est pourquoi le ministère a jugé utile de continuer à favoriser ce système. Le Fonds de promotion de la formation et de l'apprentissage professionnel va devoir prendre en charge le financement de sessions de formations intensives au profit de 260.000 participants travaillant dans 8.200 entreprises. Ces formations permettent, justement, de se familiariser avec les nouvelles techniques et méthodes de production pour que l'entreprise améliore sa compétitivité et se repositionne sur le marché international.