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Les militants à la rescousse
Marche des nahdhaouis à l'avenue Bourguiba
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 02 - 2013

«Nous ne redoutons pas la réaction de la rue mais nous sommes préoccupés par les menaces qui guettent la révolution tunisienne et, partant, toutes les promesses nées du Printemps arabe. Le peuple est éveillé et j'appelle toutes les parties nationales et étrangères à nous traiter avec respect. Le temps n'est ni aux règlements de comptes, ni à la dispersion des Tunisiens qui ne forment qu'une seule famille. Le peuple est avec nous pour protéger la révolution». C'est en ces termes que Lotfi Zitoun a parlé, hier vers 15h00, lors de la marche organisée par le mouvement Ennahdha sur l'avenue Habib-Bourguiba, en présence de plus de trois mille sympathisants et adhérents du mouvement islamiste. «Nous sommes là», a répliqué à plusieurs reprises la foule, pour exprimer notre soutien à la légitimité, notre refus à toute forme de violence politique ainsi que pour dénoncer «l'ingérence française».
Zitoun a ajouté : «Notre mouvement est fort et indépendant, et garde de très bonnes relations avec les forces politiques intérieures et extérieures. Celui qui nous respecte, nous le respectons et il n'y a pas lieu à ce qu'une quelconque force étrangère se mêle de nos affaires, et celui qui le fait, nous lui disons...», «Dégage la France !», a répliqué la foule d'une seule voix.
Pas de pardon pour les détracteurs
Les leaders nahdhaouis, à l'instar de Lotfi Zitoun, Walid Bannani et Ameur Laârayedh, ainsi que le ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières (membre du bureau politique du Congrès pour la République), Slim Ben Hmidane, qui ont rehaussé de leur présence la manifestation, ont ajouté une charge explosive aux slogans scandés. Leurs discours ont porté sur la nécessaire défense de la légitimité, l'appui au gouvernement de la Troïka, le soutien indéfectible aux membres de l'Assemblée nationale constituante et véhiculé un appel à l'union nationale. Pour sa part, Lotfi Zitoun a réaffirmé que le mouvement Ennahdha tend la main à toute les forces politiques du pays mais qu'il ne pardonnera pas à ceux qui remettent en cause la légitimité ou qui appellent à un coup d'Etat pour renverser la volonté du peuple. «Ce sont les perdants des élections, qui n'ont pas encore gobé les résultats du 23 octobre 2011, qui refusent le dialogue. De notre côté, nous leur avons tendu la main, jusqu'à la semaine dernière, pour former un gouvernement d'union nationale», a-t-il conclu.
La foule a scandé des slogans affirmant leur l'attachement à la légitimité et à l'union nationale, soulignant par là même leur refus de l'ingérence francaise dans les affaires internes du pays.
Pour sa part, Walid Bannani, constituant d'Ennahdha, a confirmé que cette marche a été organisée pour défendre la légitimité. Il a qualifié l'assassinat de la figure de proue de la gauche, Chokri Belaïd, de «crime dont les auteurs ont cherché à déstabiliser le pays et faire avorter la révolution». «Aujourd'hui, c'est le jour de la résistance et de l'unification, et l'immunisation de la révolution est un devoir», a-t-il lancé. Dans le même sillage, le porte-parole d'Ennahdha, Ameur Laârayedh, a quant à lui affirmé que l'assassinat de Chokri Belaïd est un assassinat de l'union du peuple. «Les symboles du régime de la corruption ne reviendront jamais ! Soyons unis pour défendre notre révolution. Notre mouvement est uni et fort. Nous sommes indépendants et nous détenons notre destin en main», a-t-il ajouté.
Non à la violence
Il est à signaler que la marche organisée hier par le mouvement Ennahdha a débuté vers 14h00 devant le théâtre municipal en présence de centaines de manifestants brandissant des banderoles et des pancartes sur lesquelles étaient inscrits : «L'assassinat politique est l'arme des ennemis de la révolution», «Tous partenaires dans la construction du pays», «Le peuple veut Ennahdha de nouveau», «France, respecte-toi, «Nous dénonçons la violence quelle que soit sa source».
Vers 14h20, un groupe de personnes brandissant des drapeaux de la Tunisie et des étendards du mouvement salafiste est venu grossir les rangs des premiers manifestants devant le ministère de l'Intérieur, où le slogan scandé en soutien au ministre : «En avant Laârayedh, le peuple est avec toi», a fusé de toutes parts. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire les messages suivants : «L'assassinat politique est un crime contre la Tunisie», «A qui profite l'assassinat de Belaïd?», «Le peuple réclame une union nationale», «La révolution a un peuple qui la défend», «La révolution de la Tunisie continue contre les suppôts de Ben Ali», «La France et ses orphelins, quel est le énième plan?». Les manifestants se sont par la suite dirigés vers le terre-plein central qui fait face au théâtre municipal.
«Nous venons dire que nous sommes contre la violence. La main qui a tué Belaïd vise la révolution et le pays ainsi que l'image d'Ennahdha. Pour ce qui est de la légitimé de l'Assemblée nationale constituante qui reflète la volonté du peuple, on est pour la défense de cette légitimité qui ne peut être réfutée. Nous devons avancer et non pas reculer», a enchaîné Amel Ajouz, constituante nahdhaouie.
A plusieurs reprises, la foule s'en est prise aux médias pour leur partialité qui, selon les manifestants, ont contribué au renforcement du climat de tension qui prévaut actuellement dans le pays.


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