Le Programme présidentiel œuvre à relever plusieurs défis, parmi lesquels la préservation de la solidité de l'économie nationale, la promotion de son rendement et l'amélioration du revenu par tête d'habitant en le portant de 5.000 dinars actuellement à 7.000 dinars en 2014 Création de 425.000 postes de travail au cours des cinq prochaines années Augmentation de la part de la recherche scientifique dans le PIB pour la porter de 1,25% à 1,5% en 2014 Les travaux des espaces de dialogue du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) sur le programme présidentiel « Ensemble relevons les défis » ont démarré mercredi à Sousse au siège du Comité de coordination du Rassemblement. Présidant la réunion, M. Béchir Takkari, membre du Comité central du RCD et ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a fait une communication intitulée ''le programme futur du Président Zine El Abidine Ben Ali : défis du présent et paris de l'avenir'' au cours de laquelle il a souligné que le programme présidentiel, alliant réalisme et ambition, développe une approche englobant les attentes de tous les Tunisiens et permet de créer un cadre de partenariat entre l'Etat et les composantes de la société civile en vue de mettre en œuvre les plans de développement. Il a indiqué que le programme présidentiel, qui a pour objectif de protéger la Tunisie des impacts des différentes crises économiques, politiques et sociales dans le monde, oeuvre à relever plusieurs défis parmi lesquels la préservation de la solidité de l'économie nationale, la promotion de son rendement et l'amélioration du revenu par tête d'habitant en le portant de 5.000 dinars actuellement à 7.000 dinars en 2014 et la création de 425.000 postes de travail au cours des cinq prochaines années. A propos du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministre a affirmé que le programme présidentiel met l'accent sur les défis posés à ce système, qu'il importe de relever en prévision de la prochaine étape dans le but de promouvoir l'économie du savoir et d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et la hisser au niveau des normes internationales. Répondre aux besoins du marché de l'emploi L'emploi des diplômés de l'enseignement supérieur qui représenteront environ 70 % des demandeurs d'emploi en 2014, constitue l'un des plus importants défis à relever, ce qui nécessite l'adoption des contenus de formation pour répondre aux besoins du marché de l'emploi et aux normes de la qualité, outre la consolidation de l'enseignement des langues dont en particulier l'anglais, le francais et l'allemand , a-t-il ajouté. Le ministre a souligne que relever le défi de la qualité dans le secteur de l'enseignement supérieur ne peut s'effectuer qu'à travers la conformité aux normes internationales, le renforcement de l'encadrement et de l'exploitation des méthodes pédagogiques, outre accorder aux filières des sciences humaines la place qu'elles méritent, afin de promouvoir le patrimoine intellectuel et renforcer la décentralisation des universités. Le ministre a indiqué que le programme quinquennal a accordé un grand intérêt à la recherche scientifique en augmentant la part de la recherches cientifique et technologique dans le PIB pour la porter de 1,25 % à 1,5 % en 2014 et la création de nouveaux pôles régionaux de recherches cientifique et d'innovation technologique. Il a précisé que la mise en œuvre des contenus du programme présidentiel exige de tous les militants de déployer davantage d'efforts et de contribuer d'une manière efficiente à son succès.