Suite à l'article paru sur les colonnes de votre journal le 2 octobre 2013, concernant les troubles sévissant dans la gestion de la délégation spéciale (Mairie) de l'Ariana et intitulé «Deux conseillers municipaux congédiés»(*), nous, les deux membres cités : Mohamed El Mootamed Ben Mahmoud et Sami Turki, portons à la connaissance du public que nous n'avons jamais été contactés par le journaliste M. Mohsen Zribi, auteur dudit article. Les troubles dont a parlé le journaliste ont commencé il y a quelques mois lorsque les membres conseillers municipaux se sont aperçus de certains actes non conformes à la bonne gouvernance. Nous nous sommes adressés aux autorités de tutelle et avons remis un dossier qui comporte un certain nombre de malversations et dépassements. Cette démarche a été soutenue par onze membres du conseil municipal sur les quatorze actifs à ce jour. A ce titre, nous rappelons que la plupart des membres sont bénévoles et apolitiques et qu'ils n'accepteront plus jamais un diktat qui rappelle l'ère de l'ancien régime. Nous regrettons, en conséquence, la publication d'un article sans fondements et nous regrettons aussi qu'un journal aussi célèbre que «La Presse» donne l'occasion à un journaliste de s'attaquer à des citoyens sans avoir pour autant recherché d'une manière impartiale la juste vérité. Membres actifs de la mairie de l'Ariana (Ariana, El Manazeh, Cité Ennasr) (*) Les conseillers municipaux ne peuvent être congédiés que sur décision du Premier ministre après consultation des membres élus de l'ANC (article 21 de la loi organique des pouvoirs publics) NDLR Nous remercions les auteurs de cette mise au point pour l'intérêt qu'ils portent à notre journal, tout en déplorant les contradictions criardes de leurs propos. En effet, nous leur rappelons que, dans notre article, nous avions bien indiqué que nous n'avons pas pu les contacter, et que c'est le syndicat de la municipalité qui a tenu et réussi, par un sit-in de solidarité avec le maire de la ville, à exiger leur mise à l'écart. N'est-ce pas là une preuve qu'ils ont été congédiés? Quant au fait de nous accuser de n'avoir pas cherché, d'une manière impartiale, la juste vérité, en s'attaquant à des citoyens, nous tenons à souligner que les événements nous ont donné raison et que les troubles, tels que rapportés par notre article, ont été bel et bien reconnus par les auteurs de cette mise au point.