La Presse – Après l'élection du président du Parlement et des deux vice-présidents, les jeunes députés ont engagé un débat fructueux qui a touché plusieurs aspects du secteur des technologies de la communication. Les programmes d'avenir de l'Agence nationale de la sécurité informatique pour la protection des enfants contre les risques générés par l'utilisation des nouvelles technologies de communication ont intéressé Nouha Haddadi, de Kairouan. Dans ce même ordre d'idées, Oussama Ben Malek, de l'Ariana, s'est demandé si les lois en vigueur sont assez efficaces pour dissuader les pirates de l'électronique. «L'enfant est devenu exposé à des risques suite à une utilisation massive du réseau de l'internet, remarque Aya Louati, de Sfax. Quel est le rôle des établissements de sécurité informatique pour la protection contre ces risques ?» Oussama Taïeb, de Gafsa, a voulu connaître, de son côté, les solutions adoptées par le ministère des Technologies de la communication pour atténuer les risques de l'internet. Les sites sociaux comme Facebook peuvent avoir des risques réels. Ghassen Mansouri, de Béja, a souhaité connaître les dispositions du ministère pour «protéger l'identité tunisienne». Ces questions et bien d'autres montrent clairement que les enfants sont soucieux de la sécurité des données et de l'importance de l'utilisation rationnelle de l'internet. D'ailleurs, Alaa Ben Hamida, de Nabeul, ne sait pas si «l'espace de communication mondialisé a plus d'effets négatifs ou positifs sur la mentalité de nos jeunes». Les jeunes ont évoqué aussi la situation du secteur des technologies de la communication. Amani Ben Salah, de Zaghouan, a voulu avoir un idée sur «les pas franchis par la Tunisie pour asseoir la société de l'information». Amel Ben Hassine, de Mahdia, s'est interrogée au sujet de «l'effort de l'Etat pour la diffusion de la culture numérique auprès des enfants dans le milieu rural». Dans ce même chapitre, Ahmed Mouelhi, du Kef, a voulu savoir si le ministère fournit des facilités pour diffuser davantage la culture numérique. «Quelles sont les incitations du ministère pour encourager l'enfant à utiliser l'internet ?», s'interroge Seïf Farès, de Médenine. Une question pertinente posée par Rim Féki, de La Manouba, a traité des indicateurs de la croissance du secteur et des emplois générés pour les jeunes Tunisiens. Dans ce même ordre d'idées, Alaeddine Bouaziz, de Monastir, s'est intéressé aux principales réalisations de la Tunisie en matière de diffusion de la culture numérique destinée à l'enfant. Une stratégie claire pour augmenter le débit des données contre un montant symbolique pour l'accès à l'internet au profit des enfants et des jeunes, évoquée par Rami Barhoumi de Sidi Bouzid, peut être intéressante à plus d'un titre. Parlant du programme présidentiel d'avenir et particulièrement du point 19, Jihène Ben Frej, de Tunis, a souhaité avoir plus d'informations au sujet des grandes lignes de ce programme et de la mise en place d'une infrastructure de base et de communication moderne adaptée aux normes mondiales. Mohamed Aziz Amri, de Ben Arous, a demandé plus d'éclaircissements au sujet des dispositions prises par le ministère pour la création de l'Agence nationale de promotion de l'investissement dans le domaine de l'économie numérique. Les décisions présidentielles garantissant à l'enfant une participation efficace dans la société de l'information méritent d'être expliquées, selon Salsabil Limam, de Bizerte. Chaïma Baccar, de Sousse, s'est intéressée, quant à elle, à la télévision numérique souhaitant s'informer sur l'état d'avancement de ce projet. La stratégie adoptée par l'Agence nationale de certification électronique pour garantir les échanges et le commerce électronique n'est pas bien connue, selon Oussama Mansouri, de Kasserine. Parlant des complexes technologiques et du réseau des centres régionaux de travail à distance, Olfa Haddaji, de Gabès a voulu savoir dans quelle mesure ceux-ci ont réalisé le saut qualitatif dans le domaine de l'économie numérique et que doit-on attendre de telles structures. Raed Selmi, de Kébili, a demandé plus d'informations à propos du programme de formation en informatique et ses impacts prévus. De son côté, Fatma Hamrouni de Siliana a proposé la création d'une structure juridique chargée des paramètres à adopter pour utiliser l'informatique et responsable des dispositions dissuasives appropriées. Le monde étant devenu un petit village vu l'évolution technologique et numérique, Haïthem Kadri, de Tataouine, a souhaité avoir une idée sur «la place de la Tunisie dans le concert des pays développés et les indicateurs expliquant sa position».