L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) et le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) ont affirmé hier leur refus «de toute forme de pression sur les journalistes». Les deux organisations nationales, représentées chacune par quatre membres de leurs bureaux exécutifs, ont tenu vendredi une réunion pour examiner la situation suite à l'agression de 20 journalistes tunisiens, jeudi 1er mai, à l'avenue Bourguiba, à Tunis, lors de la marche marquant la célébration de la fête du Travail. Lors de cette réunion, l'Ugtt a aussi dénoncé «l'instrumentalisation par certaines parties» de ces incidents. Dans un communiqué diffusé jeudi, le Snjt avait dénoncé les violences faites aux journalistes au cours de l'exercice de leur métier affirmant «se réserver le droit de poursuivre en justice les agresseurs». Le syndicat a aussi affirmé disposer d'enregistrements vidéo et audio des incidents.