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La Tunisie découvre la démocratie
Opinions : Entre legislatives et presidentielle
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 11 - 2014


Par Mouldi FEHRI
Privé et éloigné d'une participation réelle et significative à la vie politique de son pays pendant plus de 50 ans, le peuple tunisien reprend petit à petit son droit à cet exercice et découvre par la même occasion et progressivement la pratique de la démocratie. Les élections législatives du 26 octobre 2014 en sont la parfaite illustration.
Avec la réussite de ces élections, deuxièmes du genre depuis la chute de la dictature et donnant lieu au premier parlement démocratiquement élu depuis l'indépendance, la Tunisie vient ainsi de donner au monde entier une nouvelle preuve de sa singularité par rapport aux autres pays de ce qu'il est convenu d'appeler, à tort ou à raison, «le printemps arabe».
Certes, les Tunisiens se sont fait peur pendant ces trois dernières années où le pouvoir a été usurpé par les islamistes et la «Révolution inattendue du 14 janvier 2011» éloignée de ses objectifs réels et initiaux et réorientée, d'une façon machiavélique, dans une direction dangereuse pour l'identité, l'unité et la stabilité du pays. Mais, fort heureusement, le dynamisme de la société civile et la détermination d'un grand nombre de Tunisiens et surtout de Tunisiennes ont permis à la société tout entière de rester vigilante et combative face aux multiples intimidations, assassinats politiques et tentatives de destruction progressive et méthodique des institutions de l'Etat.
Aujourd'hui et après les résultats encourageants de ces élections législatives, il convient toutefois de ne pas céder à l'euphorie et de crier victoire, car le plus dur reste à venir. Nida Tounès est sorti victorieux de ces élections, mais Ennahdha a très bien résisté et n'a certainement pas baissé les bras.
Quant aux autres partis politiques, ils sont complètement distancés par les deux premiers. Seuls l'UPL, le Front populaire et Afek Tounès ont pu se maintenir comme forces moyennes. Mais, tout le reste, et surtout les partis de la famille démocratique ont été totalement marginalisés, voire réduits à zéro.
Face à cette nouvelle carte politique tunisienne, la tâche du vainqueur (ou premier de la liste) semble très compliquée. Avec quels autres partis va-t-il former son premier gouvernement ?
Ira-t-on vers un parti dominant, si BCE est élu président de la République ?
I- Victoire de Nida Tounès et forte résistance d'Ennahdha
C'est dans un contexte et un climat de crainte des attentats terroristes, mais avec une forte et rassurante présence de l'armée et des différentes forces de l'ordre, que les Tunisien(ne)s sont allés voter le 26 octobre 2014.
Si tout s'est passé dans le calme, la détermination et la joie, certaines infractions, semble-t-il sans réelles conséquences, ont pu être relevées ici ou là et notamment dans les circonscriptions de l'étranger.
La participation marque cependant une baisse significative par rapport à 2011 aussi bien en ce qui concerne le nombre d'inscrits que celui des suffrages exprimés. On compte près d'un million d'électeurs en moins par rapport aux élections de 2011. Ce qui peut s'expliquer à la fois par un démarrage tardif de la campagne d'inscription sur les listes électorales et surtout une forte et inquiétante abstention des jeunes, qui était plus ou moins prévisible et qui demande à être analysée de façon approfondie.
Les résultats préliminaires annoncés donnent donc à Nida Tounès 86 sièges au prochain Parlement sur 217 prévus, Ennahdha 69 sièges, l'UPL 16 sièges, le Front populaire 15 sièges, Afek Tounès 8 sièges et de 1 à 4 sièges aux autres partis.
Les Tunisiens ont ainsi accordé leur préférence à Nida Tounès, parti identifié comme étant tourné vers l'avenir et la modernité, ouvert sur le monde et le progrès et surtout attaché à la sauvegarde d'un Etat civil et de droit. Créé en juillet 2012 par Béji Caïd Essebsi, Nida a donc réussi en un temps record à rassembler en son sein des personnes venant de tous bords et déterminées à rééquilibrer le paysage politique et contrecarrer la domination du mouvement islamiste Ennahdha. On y trouve, ainsi, aussi bien des destouriens se réclamant de l'héritage de Bourguiba que d'anciens militants syndicalistes ou même de partis de gauche. C'est ce qu'on appelle, en somme, un parti «attrape-tout», avec un chef charismatique en la personne de son fondateur BCE, qui a su fédérer toutes ces forces et se donner un objectif commun partagé par une bonne partie de la société tunisienne opposée aux projets obscurantistes des islamistes.
Il faut cependant souligner la réussite remarquable du Front populaire qui récolte ainsi les fruits de plusieurs années de militantisme et d'une bonne implantation dans les milieux défavorisés ; mais aussi la confirmation du parti Afek Tournès qui gagne la sympathie de pas mal d'électeurs.
Quant à l'UPL, elle réalise, à la grande surprise de tous, un score très important, mais constituera, inévitablement, pour les étapes à venir, un grand point d'interrogation.
II- Certains partis ont été marginalisés, pour cause de désunion
A côté de toutes ces formations politiques victorieuses qui ont garanti ainsi leur présence au sein de la prochaine Assemblée nationale, les partis perdants sont nombreux et se répartissent sur deux catégories.
Il y a d'abord un grand nombre de ceux qui ont été créés après janvier 2014, sans aucune base réelle, ni programme digne de ce nom, ou encore un objectif autre que celui d'exister ou de servir des intérêts personnels. Leur disparition était prévisible, voire souhaitable, et ne pose donc aucun problème sérieux.
Viennent ensuite des partis historiques de la famille démocratique, comme Al Joumhouri ou Al Massar et dont les résultats sont, pour le moins, problématiques, pour eux-mêmes, leurs militants ou sympathisants, mais aussi pour les conditions nécessaires à un exercice sain de la démocratie.
Ces derniers devront rapidement dépasser la phase de déception, prendre le temps de bien réfléchir sur les causes de leur échec, tout mettre à plat et préparer l'avenir sur de nouvelles bases.
Beaucoup de gens pensent, d'ailleurs, que ces deux partis ne méritent pas la sanction qu'ils viennent de subir et leur absence sera incontestablement une perte pour la démocratie naissante en Tunisie. Mais, faut-il le rappeler, aucun des deux ne semble avoir tiré les leçons des élections de 2011 et encore moins entendu les appels incessants des Tunisiens qui leur demandaient de rester unis, au moins pendant la période de préparation des élections de 2014. Leur action au sein de l'Assemblée nationale constituante était bénéfique, combative et importante, mais devait se poursuivre en dehors de l'ANC par un regroupement de leurs forces et compétences au sein d'une seule et unique structure dont la forme importe moins que l'objectif recherché.
L'Union pour la Tunisie, qui les a un temps rassemblés, pouvait être une bonne solution, mais les calculs basés sur des intérêts personnels et/ou partisans ont, semble-t-il, poussé Al Joumhouri à se retirer de ce cadre, qu'il a pourtant contribué à créer, pour se présenter aux électeurs sous sa propre bannière.
Quant au parti Al Massar, il a malheureusement brillé par un peu de naïveté, des hésitations, un manque de visibilité, un éloignement du terrain et surtout une perte d'identité ; puisqu'en l'espace de quelques années, il est passé du PCT à Ettajdid, puis à Al Qotb, avant de devenir Al Massar et pour finir, il s'est présenté aux élections sous le nom de l'UPT (qui a été désertée par Al Joumhouri, Nida Tounès et le PS). Face à cela, l'électeur peu averti se trouve complètement désorienté et finit par s'y perdre.
Enfin, on pourrait à la limite comprendre qu'Al Massar et Al Joumhouri invoquent aussi d'autres éléments externes qui auraient facilité leur défaite, comme « l'argent sale», ou «le vote utile», etc, mais ils ne peuvent en aucun cas les présenter comme la seule et unique explication de leurs résultats catastrophiques.
Comment gouverner avec une majorité relative
La nouvelle Constitution tunisienne a opté pour un régime «semi-parlementaire» basé sur une majorité parlementaire, dont la stabilité et la solidité conditionnent l'action et l'existence même du gouvernement qu'elle met en place. Le vainqueur des élections législatives a donc besoin d'avoir une majorité absolue pour être en mesure d'exercer seul le pouvoir.
Avec une simple majorité relative, il aura forcément besoin de trouver une alliance avec un ou plusieurs autres partis pour constituer ensemble une coalition parlementaire et gouvernementale, capable de diriger le pays sur la base d'un programme commun.
Or, c'est exactement le cas de Nida Tounès aujourd'hui, qui doit donc faire le bon choix en veillant surtout à respecter ses électeurs divers et variés.
1- La tâche du vainqueur (ou premier de la liste) semble très compliquée
Pour revenir donc au vainqueur de ces dernières législatives, il convient de préciser que si la réussite de Nida Tounès est satisfaisante et salutaire, elle doit aussi être tempérée et relativisée, car avec ses 69 sièges obtenus, le mouvement Ennahdha a certes été sanctionné, mais il est loin d'avoir abdiqué. Il réalise, en effet, un score qui va au-delà même des espérances de ses propres dirigeants et se place ainsi comme la 2e force politique du pays, dont le poids risque d'être déterminant dans la composition de la nouvelle majorité parlementaire. Par ailleurs, ce qui inquiète aussi, c'est que le nombre de sièges qu'il a obtenus montre qu'en plus de ses propres militants, ce mouvement continue incontestablement à bénéficier des voix d'autres Tunisiens victimes de l'ancien régime et séduits par un discours basé sur la fibre religieuse et exploitant à fond la misère, l'ignorance et le régionalisme. Ennahdha n'est donc pas mort et malgré le « fair-play de façade » affiché par ses dirigeants depuis l'annonce des résultats du scrutin, sa force de nuisance reste intacte et plus que jamais d'actualité.
2- Nida Tounès aura besoin d'une majorité stable :
Face à cette bipolarisation de la scène politique tunisienne ou ce duel Nida-Ennahdha, certains partis seront en position d'arbitre lors des discussions de la prochaine Assemblée et de ce fait inévitablement courtisés par les deux grandes formations. Il s'agit ici de l'Union patriotique libre, du Front populaire et d'Afek Tounès.
N'ayant qu'une majorité courte et relative, Nida ne pourra pratiquement gouverner, dans le respect de ses engagements, qu'en s'appuyant sur une majorité parlementaire incluant au moins un de ces partis. Sinon, il sera obligé d'envisager un scénario-catastrophe, à savoir une alliance avec son adversaire Ennahdha, théoriquement possible, mais qui serait à coup sûr une trahison des Tunisiens qui lui ont fait confiance. C'est donc, osons l'espérer, une hypothèse qui sera vite écartée. Restent, alors, deux autres choix.
- Le premier pourrait être, logiquement, très vite dépassé, car il concerne l'UPL (l'Union patriotique libre), qui est une grande inconnue. Ce parti populiste créé récemment et dirigé par Slim Riahi, jeune homme d'affaires assez controversé et président d'un club de football populaire, le Club Africain, représente pour le commun des mortels une énigme aussi bien sur l'origine de la fortune de son fondateur que sur la politique et le programme qu'il se propose de mettre en œuvre en Tunisie. Bien que troisième force du pays, après Nida et Ennahdha, beaucoup d'observateurs lui prédisent donc un sort analogue à celui d'Al Aridha Echâabiya de Hachmi Hamdi, qui s'est disloqué petit à petit et n'a plus aujourd'hui aucune crédibilité.
- Le deuxième choix et le plus logique, voire souhaitable, serait une association entre Nida, le Front populaire, Afek et un ou deux autres petits partis. Bien entendu, des divergences existent (et existeront) entre ces partis politiques et elles peuvent être fondamentales, notamment en ce qui concerne les orientations économiques et sociales. Mais, dans les conditions actuelles aussi bien sur le plan interne qu'externe, ils sont condamnés à se mettre d'accord sur un «programme commun» basé sur ce qui peut les rassembler pour sauver le pays de la situation catastrophique générale où il a été laissé par les islamistes et leurs acolytes de la Troïka. En dehors de cette solution et de cette solidarité obligatoire entre les formations concernées, la Tunisie risque de rentrer dans des cycles d'instabilité politique découlant de la nature même du régime « semi-parlementaire » retenu par la nouvelle Constitution.
IV- Ira-t-on vers un parti dominant, si BCE est élu président de la République ?
La courte victoire de Nida aux dernières législatives pourrait, dans les jours qui viennent, être renforcée de façon significative au cas où BCE, comme beaucoup d'indicateurs le laissent croire, serait élu président de la République.
Cette hypothèse, tout à fait possible, est présentée par certains observateurs, généralement proches d'Ennahdha, comme étant un danger pour la démocratie, car elle représenterait, selon eux, un retour pur et simple à la situation d'un parti unique dominant toutes les institutions de l'Etat.
Or, cette analyse ne peut en aucun cas être crédible, car elle suppose, d'une part, que Nida renie tous ses engagements préélectoraux, au risque de choquer et de perdre dès le début la confiance d'une bonne partie de ses électeurs et d'autre part que les partis formant une alliance avec lui se soumettent facilement à sa volonté et renoncent totalement à leurs propres programmes et objectifs. C'est donc un cas de figure qui peut être facilement écarté, car on voit mal le Front populaire ou Afek accepter une telle orientation et Nida faire preuve de tant d'amateurisme.
Il est par contre plus probable (du moins souhaitable) que Nida cherche à consolider sa position en s'appuyant sur une majorité parlementaire suffisante, mais plurielle. Et pour bénéficier d'une telle majorité, il devra non seulement éviter toute tentation d'hégémonie sur ses partenaires directs au Parlement, mais aussi respecter ses engagements vis-à-vis de ses anciens alliés du Front du salut.
En agissant de la sorte, Nida aura la possibilité et la chance de montrer que malgré les inconvénients du régime «semi-parlementaire» choisi par l'ANC, une voie basée sur l'intérêt national reste envisageable. Elle suppose la constitution d'une majorité parlementaire plurielle, appartenant à la famille démocratique et, pourquoi pas, un gouvernement de salut national, avec des ministres venant de toutes les composantes de cette famille, y compris les partis écarté aux législatives. En tout cas, il n'est pas interdit de le souhaiter, pour ne pas dire de rêver.
Conclusion
Enfin et indépendamment du nom du vainqueur, on peut considérer que ces élections auront été en elles-mêmes une grande réussite et une nouvelle étape dans la transition démocratique et la réalisation des objectifs de la « Révolution du 14 janvier 2011 ». Elles offrent aussi l'espoir de voir l'alternance pacifique au pouvoir devenir une réalité.
D'un autre côté, la Tunisie, petit pays par la taille, continue ainsi à intriguer le monde entier et à être considérée comme «un grand laboratoire à ciel ouvert», où on observe et analyse les conditions d'évolution d'une société arabo-musulmane vers la démocratie.
Il ne reste plus qu'à confirmer cette tendance par la préparation et l'organisation des prochaines élections municipales qui, espérons-le, offriront aussi à des partis comme Al Massar ou Al Joumhouri une occasion de retrouver rapidement la place qu'ils méritent sur la scène politique nationale et à être surtout plus proches des citoyens et actifs sur le terrain dans toutes les régions.


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