Le gouvernement d'Union Nationale a dévoilé les sept axes de la grande réforme économique et dont les mécanismes sont à l'affût et prêts à se déployer d'ici peu, sauf cas majeur. Des réformes qui se suivent et se ressemblent touchant aux caisses sociales, aux entreprises publiques, à la fonction publique, au système de compensation, au système fiscal, au financement de l'économie et à la modernisation de l'administration. Une compilation de dossiers qui ronronnent depuis la révolution et qui prêtent toujours à controverses. Le plan de réformes annoncé est désormais connu par le commun des mortels. A présent il s'agit de démarrer et d'entreprendre les grands travaux et surtout de mettre les points sur les « i ». Aucune autre alernative pour un gouvernement demeuré souvent dibutatif. Question de respecter ses engagements envers le FMI et les autres partenaires économique et financier. D'ailleurs, l'ensemble des priorités économiques sus-indiquées ont été discutées avec l'équipe du FMI qui a séjourné en Tunisie du 4 au 11 avril courant. Les discussions sur les priorités à court terme de la réforme économique reprendront à Washington au cours des réunions de printemps qui se tiendront du 20 et 22 avril courant. « L'enfant prodigue » devra-t-il obéir sans rechigner aux impositions du FMI qui tire la sonnette d'alarme notamment en ce qui concerne l'inflation galopante qui a atteint les 7,6% et l'explosion de l'endettement extérieur qui a atteint les 80% du PIB. L'institution de Bretton Woods prône essentiellement trois mesures : la dévaluation du dinar, la hausse des prix des hydrocarbures et la majoration du taux d'intérêt directeur.