L'avenir du monde semble s'être joué cette semaine avec une série de réunions et de sommets qui se sont succédé à New York et à Pittsburgh. A-t-on connu une avancée significative sur les dossiers examinés au cours de cette semaine si chargée? La réponse semble être évidente car les égoïsmes nationaux priment toujours Le sommet sur le réchauffement climatique n'a rien donné. Les Etats-Unis d'Obama n'ont rien proposé, piégés par le sénat réticent à donner son feu vert pour une planète verte. Est-il alors trop tard pour sauver la planète ? Quant à l'assemblée générale de l'ONU, elle doit rester ce lieu privilégié de rapprochement des intérêts et de solution des innombrables problèmes et non cette tribune où une fois par an les dirigeants de cette planète règlent leurs comptes. Chaque année on a l'impression du déjà vu et du déjà entendu. Que dire de cette photo souvenir réunissant les présidents américain, palestinien et le premier ministre israélien, une photo qui s'ajoute à la riche collection de sommets divers et variés qui n'ont jamais pu faire avancer le règlement de la question palestinienne. Reste ce G20 qui ne doit pas être comme l'a dit Jacques Attali un G vain. L'avenir du monde en dépend. Dans toute cette agitation l'intérêt est focalisé sur le président de la première puissance mondiale présent sur tous les fronts. Après cette semaine bloquée, Barack Obama a-t-il réussi son oral? En tout cas son aura reste encore intacte chez ceux qui n'ont pas encore perdu espoir.