* Bijoutiers receleurs ? * L'agent municipal n'y allait pas de main morte Le voyant prétendit à la bonne-dame qu'il avait en outre, des dons surnaturels lui permettant de soigner même les maladies incurables. Il lui réclama par la même occasion la somme 400 dinars, pour acheter de l'encens magique. Ce produit précieux, importé d'Asie, coûte cher, mais il est très efficace, lui assura-t-il. La pauvre dame emballée n'hésita pas un seul instant à lui remettre la somme demandée en monnaie sonnante et trébuchante. Hélas elle ne vit rien venir. Bien plus le guérisseur, se volatilisa comme la fumée de l'encens avec l'argent, comme de bien entendu. En désespoir de cause, la victime porta plainte contre le charlatan qui fut arrêté et inculpé d'escroquerie. Devant le tribunal, il reconnut les faits incriminés en soutenant qu'il était mû par l'état d'indigence dans lequel il se trouvait. Bijoutiers receleurs ? Les protagonistes dans cette affaire avaient mis au point un plan diabolique, n'omettant aucun détail, après avoir épié le propriétaire de cette villa à Nabeul, et profité de son absence pour la cambrioler, en s'y introduisant par effraction. Ils avaient emporté surtout des bijoux évalués à 10 mille dinars qu'ils vendirent à trois bijoutiers. Arrêtés ils furent inculpés de vol qualifié, et comparurent dernièrement devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Grombalia. Ils ne purent que reconnaître les faits incriminés. Les receleurs déclarèrent quant à eux, qu'ils ignoraient l'origine suspecte des bijoux, qu'ils achetèrent d'ailleurs, au prix coûtant. L'agent municipal n'y allait pas de main morte Il avait la charge de percevoir les frais de location de la salle des fêtes, et certaines sommes perçues à ce titre cependant allaient dans sa poche. Cet agent de la collectivité locale, a pu détourner de cette façon, la somme totale de quatre cents dinars(400d).Inculpé d'abus de confiance, il a été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis. Il interjeta appel, et son avocat plaida devant la cour l'absence de preuve tangible, sollicitant sur cette base l'acquittement pur et simple de son client. Cependant la peine prononcée en première instance a été confirmée.