Ce soir, la totalité des participants au Mondial 2010 sera dévoilée. L'occasion pour Goal.com, a deux jours des matches retours de ces confrontions cruciales, de faire le point et d'évaluer les chances des derniers postulants... Nous y sommes presque. Les contours de l'évènement le plus attendu de cette année 2010 se dessinent progressivement. Ce week-end, trois sélections ont gagné le droit de rejoindre le haut gratin du football mondial. Le Cameroun et le Nigéria, qualifiés dans la zone Afrique, ainsi que la Nouvelle-Zélande, vainqueur du barrage Asie-Océanie, ont composté leur ticket pour l'Afrique du sud. Il reste donc 6 places à attribuer lors des matches retours de ces terribles barrages. Qui forcera le verrou ? Etat des lieux.
Afrique, le suspense reste entier La rencontre la plus indécise sera certainement l'ultime confrontation entre l'Egypte et l'Algérie, ce soir (18H30), dans la zone Afrique. Les Pharaons ont arraché le droit de disputer un match d'appui en inscrivant un but dans les dernières minutes de la rencontre face aux coéquipiers de Karim Ziani. "Nous sommes satisfaits du résultats et nous allons maintenant nous concentrer sur le prochain match » « vous avez vu les champions ce soir. Ils se sont battus jusqu'à la dernière minute, en croyant en leurs qualités. On a déjà réservé des hôtels au Soudan, car on avait la conviction de gagner par plus d'un but d'écart ».a déclaré le sélectionneur adjoint Shawki Ghareeb. Mais si les Egyptiens ont poussé un grand ouf de soulagement, prenant certainement un ascendant psychologique avant la rencontre de ce soir, les Algériens ne l'entendent pas de cette oreille. Très marqués par les débordements qui ont eu lieu à leur arrivée au Caire, les hommes de Rabah Saâdane auront à cœur de ne pas gâcher leur extraordinaire parcours durant ces éliminatoires. Près de 20 000 Algériens sont d'ores et déjà attendus à Khartoum, au Al-Merreikh Stadium, pour ce match capital.
Europe, la France a fait un pas Sur le vieux continent, aucune écurie n'a assuré sa place dès la première manche. Les barrages allers qui se sont déroulés le week-end dernier ont laissé place à des parties serrées, à forte intensité, et "tout devrait se jouer lors de la seconde mi-temps", dixit Raymond Domenech. Toutefois, le sélectionneur français est certainement mieux loti que ses homologues barragistes à l'issue du premier match. Car la France, en s'imposant en Irlande (0-1), a pris une sérieuse option pour la qualification. Les Bleus devront désormais terminer le travail devant leur public, au Stade de France. Si la prudence est de mise dans le camp tricolore, nul doute que les coéquipiers de Nicolas Anelka, qui ont parfaitement négocié la première partie de leur mission, abordent la suite des débats avec sérénité. Une situation qui doit certainement laisser envieux Carlos Queiroz et le Portugal. La Selecçion, privée de Cristiano Ronaldo, s'est imposée sur le plus petit des scores (1-0), face à la Bosnie. Vainqueur chanceux domicile, les Lusitaniens auront fort à faire pour éviter de tomber dans le piège bosniaque au retour, dans l'enfer de Zenica. Même son de cloche pour la Russie, qui avait parfaitement contrôlé les débats avant d'encaisser un but en fin de rencontre (2-1). Le but de l'espoir pour la Slovénie, petit poucet de ce plateau, qui pourrait créer la sensation en se qualifiant pour la deuxième fois de son histoire à la coupe du monde. Enfin, dans le dernier match de ces barrages européens, la Grèce et l'Ukraine se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0). Tout se jouera donc au retour pour ces deux formations, avec un léger avantage à Shevchenko et consorts, favoris sur le papier...
Amérique, l'Uruguay y est presque Enfin, la dernière confrontation mettait en scène deux représentants des Amériques, l'Uruguay pour la zone Amsud et le Costa Rica pour la zone Concacaf. Et ce sont les coéquipiers de Diego Forlan qui sont sortis vainqueur de la première bataille (0-1). Un coup dur pour le Costa Rica, qui avait quasiment validé son ticket dans le dernier match de poule avant de concéder une égalisation cruelle face aux Etats-Unis (2-2). Les Costaricains devront donc renverser la tendance à l'extérieur, ce soir, pour accrocher une qualification. Le sélectionneur brésilien des Ticos, Rica Rene Simoes, refuse pourtant de basculer dans le fatalisme. "Il suffit de croire en nous, pourquoi ne gagnerions-nous pas au stade Centenario ?", a t-il indiqué. La tâche ne sera pas aisée, puisque seul le Brésil et l'Argentine sont parvenues à battre la Céleste à Montevideo durant les éliminatoires. Mais tout reste possible, en définitive, pour la bande à Simoes, qui pourrait participer à son troisième Mondial consécutif, après 2002 et 2006. Jamais deux sans trois ? Réponse cette nuit, dans l'enfer du Stade Centenario...