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Les sifflets de la colère !
Publié dans Le Temps le 01 - 12 - 2009


Lynchage
Concetto Lobello, vous connaissez ? Nos arbitres entendent parler du mythe qu'il incarne. Nos dirigeants, peut-être...
Lobello est, sans doute, le plus grand arbitre de tous les temps. Son coup historique il l'a marqué à la dernière journée du championnat italien de 1970.
Cagliari, l'équipe du grand Gigi Riva devançait la Juventus d'un point. 11 lui suffisait d'un nul contre la Juve, à Turin, pour remporter le championnat. A l'époque, on attribuait deux points au vainqueur. A la mi-temps, la Juve gagnait par ( 1 -0) sur penalty marqué par l'Allemand Haller. A la mi-temps, la Juve était, donc, championne.
lui seconde période, un centrage de Noue (ailier droit brésilien de Cagliari), traversait les 18 mètres de la Juve. Personne n'est tombé et personne n'a touché la balle. Mais à la stupéfaction générale Lobello se dirige calmement vers le disque du penalty. Riva égalise. Cagliari remporte le championnat. Mais Turin est à feu et à sang. Penalty inexistant pour tout le monde !
C'est au soir qu'on inaugurait " La Moviola " à la " Domenica Sportiva ". On invita Lobello au studio. Et avant de révéler les images concernant ce penalty, le présentateur demanda à Lobello les raisons pour lesquelles il décréta un penalty a priori inexistant.
Lobello répond en ces termes : " Ce centrage était à la portée de Riva. Mais celui-ci ne bougea pas. Je n'ai rien vu, mais j'en ai conclu qu'on la fixé debout au sol ".
Deux secondes après, la Moviola montrait Furino (pivot de la Juve) agrippé des deux mains à la jambe de Riva, cependant, que le stopper Mirono lui faisait l'accolade.
Autour de la scène un écran défensif juventin pour que personne ne voie rien !
Si " je " (excusez le " je "), me permets d'évoquer un souvenir d'adolescence, c'est pour rappeler que l'arbitrage n'est pas une science exacte, qu' il ne saurait être automatisé et que le jugement humain et l'intuition en constituent l'essence même.

Même chez nous, du temps héroïque, les arbitres étaient d'abord charismatiques. Du reste, la radio puis la télévision étaient pudiques.
Or, aujourd'hui, les passions sont un peu trop exacerbées ; les mots (pour reprendre Sartre) sont porteurs de maux dont l'essentiel est la montée de l'incivilité sur fond de banalisation du dénigrement. Les déclarations de certains dirigeants sont tout simplement indignes de leur statut. Ce sont eux qui mettent le feu aux poudres et ce lynchage des arbitres (même s'ils commettent des erreurs) est médiatisé par nos télévisions. Qui est derrière cette recrudescence de la vindicte ? Derrière cette intensification de la méprise et derrière ce faisceau de verbes décapants distillés au vitriol ? Ils se reconnaissent en tous les cas. Et s'ils passent inaperçus -alors que ce sont les pyromanes -c'est parce que l'arbitre cache la forêt, parce qu'il est le bouc émissaire, sinon l'ultime exutoire du fanatisme aveugle !
Raouf KHALSI

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Diabolisation de l'Espérance !
Neuf victoires, un match nul et une défaite, tel est le bilan de l'Espérance à l'issue de la 11ème journée du championnat. Un bilan largement positif constituant un signe précurseur pour que l'équipe "Sang et Or" conserve son bien.
Néanmoins, un tel parcours aurait suscité une certaine jalousie allant jusqu'à "impliquer" les arbitres et contester leur impartialité dans la direction des rencontres, comme pour dire que l'Espérance a bénéficié des "cadeaux" pour réussir son parcours (Pure machination).
C'est de l'hystérie, pour ne pas dire davantage. De l'avis de tous les techniciens, l'Espérance est l'équipe la plus régulière dans ses résultats, la plus équilibrée dans ses lignes, dotée de surcroît, de doublures constituant de solutions de rechange très valables aux moments opportuns.
On a l'impression, tout simplement, qu'il s'agit d'une cabale qui ne fait que s'amplifier à l'approche du derby. Heureusement que ce dernier va être confié à un trio étranger.
Au lieu de méditer sur ses carences et de reconnaître ses faiblesses, on ne fait que focaliser sur l'homme en noir. C'est de la faiblesse qui trahit une malhonnêteté intellectuelle évidente.
Toutefois, il échappe aux pêcheurs dans les eaux troubles qu'aujourd'hui, il est difficile de tromper l'opinion publique. A travers leurs discours, ils cherchaient à semer la zizanie. Peine perdue, le public sportif a énormément gagné en maturité pour qu'il soit conditionné ou influencé par des déclarations pompeuses et tout à fait contraires à la réalité. En un mot, l'Espérance n'a besoin de cadeau de quiconque.
N'en déplaise aux âmes charitables, les mérites de l'Espérance se limitent à ses performances sur le rectangle vert.
Raouf CHAOUACHI

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Il faut avoir le courage de se remettre en question
Les erreurs de l'arbitrage font partie du jeu et le meilleur arbitre est celui qui commet le moins de fautes, entendons-nous dire quand il s'agissait de justifier ou du moins expliquer les bourdes de l'homme en noir surtout celles qui ont été jusqu'à influer directement ou indirectement sur le cours du match et par là sur son verdict final.
Tout en convenant du fondement de ce genre d'hypothèse, partant du principe que la perfection n'étant nullement de l'essence humaine et de l'apanage des mortels, l'on ne peut, toutefois, pas ne pas se poser des questions que ces erreurs souvent criardes prennent une ampleur inquiétante et que plus est revêtent un aspect récurrent en se répétant d'une journée à l'autre pour entacher dans la plupart des cas les matches où sont impliqués les clubs concernés par la course pour le titre.
Pour ne pas remonter loin dans le temps, l'arbitre Aouez Trabelsi a fait des siennes en sifflant à tort et à raison le match ayant opposé à Sousse l'Etoile du Sahel au Club Africain. Il a privé notamment les Etoilés d'une belle opportunité de but en sifflant contre l'attaquant sahélien un hors-jeu imaginaire et entretemps il priva le Club Africain de deux penalties indiscutables que tout le monde a vus sauf lui et ce faisant il a porté préjudice aux deux parties à la fois. Que dire aussi de cet arbitrage fantaisiste de Makram Lagham qui rivalisa de "promesses" pour se mettre sur le dos. Bizertins et Espérantistes persuadés les uns comme les autres d'avoir été lésés par l'arbitrage de Lagam qui n'est pas pourtant à sa première "mésaventure" du genre tout comme son collègue Aouez Trabelsi dont les antécédents ne se comptent désormais plus. Ce même Aouez nous ne l'avons pas reconnu quand il dirigea magistralement le match Wifek Setif - Raja Casablanca dans le cadre de la demi-finale retour de la coupe de l'UNAF des clubs champions.
C'en est pas fini puisque un autre "homme en noir", Elyes Souiden comme pour ne pas demeurer du reste allait lui aussi "briller" de mille feux, enflammant le stade M'hiri en trouvant le moyen non seulement de priver le club sfaxien d'un penalty justifié mais aussi de sortir le carton rouge à la face de l'attaquant Da Silva qui fut littéralement "descendu" par un défenseur hammam-lifois pour simulation et tentative d'induire l'arbitre en erreur. Ainsi donc le club sfaxien fut doublement pénalisé. A-t-il droit finalement de crier à l'injustice d'autant que depuis l'entame de la saison il fut privé de pas moins de quatre penalties des plus évidents qu'avaient confirmés la Maviola de dimanche sport. Faudrait-il s'étonner que les responsables sfaxiens, face à la persistance des erreurs "d'appréciation" de nos arbitres en viennent à demander des referees étrangers, requête rejetée par le bureau fédéral pour des raisons demeurées obscures.
La "main" de Thiery Henri ayant précédé le but français contre l'Irlande ne doit en aucune manière servir d'alibi évoqué systhématiquement par tous ceux qui cherchent à occulter le marasme de l'arbitrage tunisien car cette "main" sans constituer une exception ne fait pas aussi la règle dans le vieux continent.

A l'image de notre football
Notre arbitrage est malade et il reflète fidèlement l'état des lieux de notre football qui a "brillé" par son absence dans les différents "Mondials" des jeunes avant d'essuyer une amère et combien frustrante élimination de la phase finale du mondial sud africain. Nos traditionnels représentants dans les deux coupes continentales, la ligue des champions et la coupe de la CAF sont rentrés bredouilles de leurs safaris africains. Plus grave encore le peu de confiance des responsables et des publics des clubs dans nos structures comme l'illustre parfaitement la vague des protestations ici et là. Où allons-nous ? Certainement vers une impasse totale si les parties prenantes de notre football et a priori l'autorité de tutelle ne procède pas dans les meilleurs délais à un examen profond de la situation prévalante préalable aux mesures qui doivent impérativement prises dans le but de faire remonter notre sport roi du creux de la vague. Il faut avoir le courage de se remettre en question, en effet.


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