« Je me rappelle du match que nous avons disputé en 1996 en Afrique du Sud contre la Zambie et que nous avions remporté par le score sans appel de 4-2 avec un très joli but d'anthologie de kais Ghodhbane, un lobe sur une reprise de volet instantanée des 40 mètres. La Zambie est pour l'heure constituée de jeunes joueurs talentueux, techniquement très forts et bons tripoteurs du ballon. Ils ne sont pas adeptes du jeu long, du jeu direct et procèdent par des triangulations rapides avec un quadrillage méthodique du terrain. Connaissant Faouzi Benzarti de près, l'homme n'est pas du genre à adopter ses schémas tactiques et sa stratégie en tenant compte du style de jeu de l'adversaire. C'est un fonceur et il ne laissera sûrement pas aux Zambiens le temps de s'installer dans le match et d'asseoir à leur guise leur jeu. Il va tout mettre en œuvre pour étouffer leurs velléités dans l'œuf et les asphyxier d'emblée par un pressing haut. Toutes nos chances sont intactes pour réussir une belle CAN. Encore faut-il avoir confiance en ses moyens et prendre les matches au cas par cas. En 1996, et suite à notre parité contre le Mozambique en match inaugural, personne n'a donné cher de nos chances, et en dépit de cela nous sommes tout de même parvenus à la finale ! Avec les résultats enregistrés jusque là, les gros calibres habituels constitués de joueurs vieillissants ne cassent pas la baraque, ce qui m'autorise à tous les espoirs concernant notre onze représentatif. »