La pharmacienne qui se présenta au poste de police pour déposer une plainte pour vol, déclara que près de 250 cachets psychotropes ont disparu de son officine. Ces cachets font partie des médicaments figurant au tableau A et ne pouvant être vendus que sur ordonnance médicale. Elle ajouta qu'elle suspectait la femme de ménage qui détient une de l'officine et qui arrive tôt le matin avant l'arrivée du personnel. Les agents de la brigade criminelle ont pu en effet tendre un piège à la femme de ménage en question pour l'arrêter en flagrant délit, alors qu'elle venait de subtiliser une bonne quantité de cachets psychotropes, trouvés en sa possession. Elle déclara qu'elle fut poussée à de tels agissements, par son mari, accro aux stupéfiants de toute nature. Arrêté, ce dernier confirma les dires de son épouse, d'autant plus qu'il avait en sa possession, des psychotropes volés par son épouse dans la même officine. Les deux époux furent inculpés de vol, consommation, distribution de stupéfiants, et complicité. Ils firent l'objet de mandat de dépôt, pa le juge d'instruction, en attendant de comparaître devant le tribunal.