Faut-il attribuer tous les malheurs du monde aux différends conjugaux ? Certes, la mésentente et les scènes de ménage interminables, sont la cause de plusieurs problèmes et peuvent parfois tourner au drame. L'époux qui se sent lésé, peut recourir à certains procédés, dans le but, de noyer ses soucis et d'oublier ses malheurs ? C'est du moins le prétexte allégué par ceux qui se leurrent, en croyant pouvoir échapper à ces difficultés, et se retrouvent devant d'autres problèmes plus complexes , et aux effets plus préjudiciables. Il faut dire que les différends conjugaux proviennent de la mésentente entre les époux, chacun d'eux, se renfermant sur lui-même, ce qui empêche une discussion franche et constructive. Car à partir du moment où il n'y a plus de communication entre deux époux, il devient quasiment impossible pour eux de vivre en commun. De là, surgissent des problèmes multiples, dont les plus graves ont trait aux comportements de chacun de ces époux qui en viennent parfois aux mains et à couteaux tirés ou presque. D'autres préfèrent avoir un comportement négatif en se défoulant soit sur l'alcool soit sur la drogue. Petit à petit il se crée chez eux le phénomène d'accoutumance qui les rend, totalement alcooliques ou accros. C'est le cas de ce quadragénaire dans le cas d'espèce, accusé de consommation et de distribution de stupéfiants, qui comparut dernièrement devant le tribunal Les scènes de ménage entre lui et son épouse étaient de plus en plus fréquentes, déclara-t-il. Il se sentait de plus en plus déprimé, et à cherchait à se décompresser et dépasser cette angoisse qui le faisait suffoquer et le prenait à la gorge. Le jour des faits , et à la suite de la nième scène de ménage, il quitta le domicile conjugal pour aller directement chez le dealer qui vendait des stupéfiants,. Ce dernier, lui fournit une plaque de 250 grammes de " Zatla " pour la somme de 150 dinars. Cependant, sa femme battue fit appel à la police, qui fit une descente au domicile conjugal. Perspicace, l'un des agents de la brigade judiciaire, remarqua un sachet de " Zatla " qui traînait sur le frigo. L'époux ne put que reconnaître qu'il consommait de la dogue, afin d'oublier les soucis provenant des problèmes qu'il avait avec son épouse. Il ne manqua pas également d'indiquer le nom du fournisseur qui fut également arrêté et inculpé de distribution et trafic de drogue. Le quadragénaire a été également inculpé de consommation et de distribution de stupéfiants. Devant le tribunal, son avocat le soutenant, affirma que son client était un fumeur occasionnel et qu'il n'était pas spécialement porté sur les stupéfiants. En tout état de cause, ajouta la défense, il ne s'agit, ni d'un consommateur de stupéfiants invétéré, ni d'un distributeur. Il sollicita sur cette base les circonstances atténuantes pour son client, en ce qui concerne la consommation. Concernant la distribution, l'avocat soutint qu'il n'y a aucune preuve tangible à cette accusation D'autant plus que son client détenait une petite quantité, qui lui servait uniquement à sa propre consommation. D'où absence d'une preuve tangible, sur la base de laquelle, il demanda au tribunal l'acquittement de son client en ce qui concerne ce point. L'affaire a été mise en délibéré.