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Un rendez-vous pour l'Histoire
Finale -17h00- à Luanda : Egypte-Ghana
Publié dans Le Temps le 31 - 01 - 2010

C'est un vrai combat de chefs. L'Egypte compte 21 participations à la CAN, le Ghana en compte 16. Autre curiosité, l'Egypte est le pays qui a joué le plus de finales, sept au total, tout comme le Ghana d'ailleurs, mais elle compte dans sa bandoulière deux titres en plus : six contre quatre.
Voilà messieurs, le rideau tombera ce soir sur cette vingt septième édition de la Coupe d'Afrique des Nations, et, sans ambages, on n'en gardera pas les meilleurs souvenirs. Non, loin de là. Elle était la CAN de l'horreur, l'insécurité, avec le bus togolais attaqué tout près d'un poste frontière. Elle était la CAN de la pagaille à tout bout de champs, flambée générale des prix, retard des départs et des arrivées, entraînements rabroués ou annulés... Elle était la CAN de l'impotence, de l'incompétence, réunion presque sans fin, des commissions de la CAF, aux fins d'officialiser le classement final du groupe D... Elle était la CAN de l'impéritie de l'arbitrage africain, bref, pour résumer, disons que ce qui s'est passé en Angola, n'est qu'une exhibition nuisible à tout le continent africain qui s'apprête, à donner, dans cinq mois, sur son propre sol, le coup d'envoi à la Coupe du Monde.
Les cadres se portent bien
Au départ, le 10 janvier courant, ils étaient seize pays, à briguer le fameux trophée. En cours de route, beaucoup de favoris, se sont égarés, si bien que, à l'arrivée, vingt un jours après, deux sélections les plus titrées en somme, se trouvent sur la plus haute marche du podium qui est en réalité exigue et ne peut les contenir tous les deux. ' Dura lex sed lex', la loi est dure mais c'est la loi, il faut un premier et un second, comme dans toute compétition sportive. Une heure et demie, peut être deux, séparent l'Egypte et le Ghana du bonheur suprême. Les pharaons, incapables, il y a moins de deux mois, de composter leur billet pour le Mondial et que beaucoup voyaient en fin de cycle, viennent de démontrer à tous que le poids des ans les bonifie. D'un revers de main, ils ont chassé toutes les ondes négatives qui leur collaient aux alentours et, en une valse à 'cinq' temps ils se retrouvent en finale, pour la troisième fois consécutive. Les critiques qui ont vite adressé quelques tacles bien appuyés à Hassan Shahata, après le match d'Oum Dormane, doivent, aujourd'hui, avoir honte, et, s'ils sont honnêtes, ils lui doivent bien des excuses. Il a répondu sur le terrain et, de quelle manière ! Même si, quelques cadors lui manquent, tels que Zaki, AbouTrika, ou autre Baraket, l'armada qu'il a emmenée en campagne angolaise, a toutes les chances de revenir à ses bases avec un nouvel accessit. Encadrés par Ahmed Hassan, un vrai capitaine que les ans ont régénéré, les cadres que sont Al Hadhary, Gomâa, Zidane, Motaeb, Abd Rabbou, Ghaly, et, les jeunes promesses que sont Al Mohamady, Saïd, Moaouadh, et Gueddo sont 'prêts à toucher' les étoiles, les Stars, aussi 'black' soient elles ! L'expérience est de leur côté.
Champions du monde juniors
Ils devront toutefois, dans leur rang, se garder de tomber dans une excessive confiance. Dans les annales du football, il est écrit que, bien des fois, des jeunes loups ont eu raison des vieux bergers. Il est vrai que le leader Essien manque à l'appel, que le guide Appiah est absent, que le moteur Muntari ne sera pas de service, mais leurs jeunes héritiers, à leur tête Ayew, rejeton d'Abédi Pelé, et, Adiyah qui vient d'être engagé par Milan, après avoir brillé lors de la Coupe du Monde des mois de vingt ans, ont envoûté tous les observateurs, par leur 'folie', leur courage, leur énergie. On ne les pensait vraiment pas, capables d'un tel parcours. Ils méritent tout le respect. Du haut de ses vingt quatre piges, Asamoah Gyan, parait un vétéran, et, s'affirme de plus en plus en tant que leader de l'équipe des Black Stars. Depuis leur inattendu succès face aux Super Eagles du Nigeria, ils se sont mis dans un bel état d'esprit. Tout le monde sait maintenant, que les hommes du Serbe Milovan sont capables de renverser des montagnes, aussi pharaoniques soient elles !
MAE
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Les Egyptiens pour la passe de trois
Nous voilà enfin au terme de ces joutes africaines avec cette finale Egypte-Ghana que personne n'attendait. Nous avons vécu en effet trois semaines durant, une CAN riche en couleurs avec des matches de très haut niveau parfois, mais malheureusement il nous a été donné de constater plusieurs irrégularités ayant émaillé les rencontres et contribué à fausser certains résultats. C'est le football africain et les choses ne changeront pas de sitôt de ce côté-là hélas. Sans oublier la macabre tragédie ayant contraint le Togo à se retirer de cette compétition suite à l'attaque lâche ourdie à l'encontre de sa délégation.
Pour la finale de ce soir, la présence des pharaons n'étonne guère au vu de ce qu'ils ont manifesté jusque là comme maîtrise et main mise lors de tous leurs matches qu'ils ont tous gagnés de haute lutte. Une hégémonie à l'échelle africaine qui risque de perdurer encore ce soir les sacrant pour la troisième fois consécutive (une première) et leur permettant de garder définitivement le trophée dans leur vitrine. Voilà une équipe qui en dépit de l'absence de trois de ses principaux acteurs, n'a guère perdu au change en gardant ses équilibres, sa force tranquille, à la limite son cynisme à se défaire à tous les coups de ses opposants.
Le Ghana pour sa part est considéré par les analystes comme l'invité surprise à cette apothéose. Balayé d'entrée par les éléphants de la Cote d'Ivoire (1-3), il ne dut son salut qu'à la faveur de sa victoire contre le Burkina Faso au second et dernier match de poule. Son mérite est d'avoir écarté aux quarts le pays organisateur ce qui n'est pas une mince affaire convenons-en. L'avant dernière étape ne fut pas aisée à franchir devant les redoutables nigérians et ils durent puiser dans leurs dernières ressources mentales et physiques pour se qualifier au forceps à la finale au terme de la loterie hasardeuse des tirs au but.
Sur le papier donc, les protégés du vieux renard Hassen Shahata partent largement avec les suffrages pour se succéder à eux-mêmes. Mais attention aux ghanéens, garçons fantasques par excellence, jouant sans pression aucune avec un esprit dégagé. Pour eux, ils ont déjà rempli leur mission en allant aussi loin dans ces joutes. Jouer en outsider et sans craintes a souvent souri au petit poucet. Alors triplé historique pour les égyptiens ou surprise de taille créée par les ghanéens ?
Mohamed Sahbi RAMMAH
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Les Black Stars confiants
L'une des belles histoires de cette Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de la CAF 2010 est l'émergence d'une équipe du Ghana aussi jeune que tenace, qui a su gagner les cœurs en Angola, envoyant du même coup un signal fort dans le monde du football africain : les Black Satellites (appellation des juniors ghanéens) d'antan sont devenus des Black Stars à part entière.
Pourtant, le sélectionneur Milovan Rajevac a dû composer avec une infirmerie bien remplie, dans laquelle est venu prendre place Michael Essien. L'emblématique milieu de terrain n'aura fait qu'une brève apparition dans cette CAN. En guise de solution, le technicien serbe a choisi de faire confiance à plusieurs joueurs des Black Satellites vainqueurs, il y a trois mois au Caire, de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA. La jeune sélection ghanéenne aura fort à faire cet après-midi, contre une équipe d'Egypte à la fois entreprenante et efficace. Il n'en reste pas moins que les « babies » de Rajevac ont déjà dépassé toutes les attentes dans le rendez-vous footballistique suprême du Continent Mère. Quelle que soit l'issue de la finale, cet après-midi au stade du 11 novembre de Luanda, les joueurs de Rajevac pourront être fiers de leur campagne continentale en Angola.
En l'absence des Essien, John Mensah, Laryea Kingston, Stephen Appiah et quelques autres, Rajevac a rafistolé sa défense à l'aide d'Inkoom, d'Addy et du jeune Issac Vorsah (21 ans), tous impressionnants de sang-froid après quelques ratés en début de compétition. Cette rapide arrivée à maturité récompense la confiance placée par Rajevac dans la jeune génération du football ghanéen. De fait, le stratège serbe pourra compter sur un groupe plus expérimenté l'été prochain, en Coupe du Monde de la FIFA.
"Ces garçons sont en train de réaliser quelque chose d'énorme, déclarait le sélectionneur après la victoire 1:0, en demi-finale contre le Nigeria. Ils ont dépassé toutes les attentes. Il ne faut pas oublier que cette équipe est encore jeune. La plupart des joueurs sont ici pour apprendre. Dans l'ensemble, ils ont progressé depuis le début du tournoi. Ils ont découvert et appris à gérer les exigences du haut niveau international. C'est une expérience inestimable."


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