La réunion tenue avant-hier entre les parties concernées dans l'affaire de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l'Homme (LTDH), en présence du médiateur dans cette affaire, Me Abdelwaheb El Béhi et le président de la Haute Commission des Droits de l'Homme, M. Moncer Rouissi, et qui a duré de 16h30 à 20h, n'a abouti à aucun résultat. Au contraire, c'est de nouveau l'impasse. Les points de vue des deux parties se sont retrouvés totalement opposés. Commission Ainsi, les propositions avancées par les membres de la commission issue du comité directeur de la Ligue, chargée du dialogue avec la partie plaignante, ont été totalement rejetées par les représentants des plaignants qui les ont qualifiés de " non sérieuses " et de " réchauffées ". Ces propositions concernent les sections qui ont été fusionnées par le comité directeur, mais qui ont après, tenu leurs congrès respectifs sans l'aval du comité directeur. Les membres de la commission ont proposé de garder les bureaux issus de ces congrès mais en remplaçant deux membres de chaque bureau par deux autres qui ne portent pas les couleurs de la section. Ils ont aussi proposé de fusionner les sections de Sbeïtla, de Hammamet et de Nabeul. Réunion Pour les représentants des plaignants ce ne sont pas des propositions qui feront avancer les choses et débloquer la situation. Ils considèrent qu'ils ont fait une importante concession en reconnaissant les 24 sections dont les congrès ont été organisés par le comité directeur. Mais, qu'au retour, ce dernier refuse de reconnaître les 7 congrès des sections fusionnées. En plus, les bureaux issus de ces congrès, n'auront aucune influence sur l'équilibre au sein de la Ligue Les deux parties se sont séparées sur ce désaccord et n'ont même pas fixé un rendez-vous pour une autre réunion.