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Eaux pluviales, eau potable : ça coule de source !
La vie dans la cité
Publié dans Le Temps le 16 - 06 - 2010

L'avenue Moufida Bourguiba reliant Hammam-Lif à Ezzahra, et donc à la capitale est devenue très fréquentée par les automobilistes préférant regagner la métropole en l'empruntant histoire d'éviter l'encombrement monstre au niveau de la GP1.
Seulement voilà : depuis bientôt trois années, des affaissements brusques et inexplicables au niveau de l'asphalte se vérifient avec apparition brutale de gros trous ou plutôt de gouffres béants au beau milieu de la chaussée et à de différents niveaux mettant en danger la vie des itinérants. Et il est devenu désormais classique et habituel que les riverains « plantent » des branches de palmiers ou placent carrément des barils et des tonneaux au niveau de ces ouvertures et excavations histoire de mettre en garde les automobilistes en leur signalant la présence de ces pièges afin qu'ils les évitent et ne basculent pas dedans.
Pis encore, lors de ces trois dernières années, les habitants de cette importante artère vivent un calvaire à chaque ondée. Passe pour l'accumulation des eaux pluviales engorgeant la chaussée et envahissant leur demeure, mésaventure somme toute classique et nullement spécifique à cette avenue à Hammam-Lif comme partout dans le pays du reste, mais ces dernières années l'affaire se compliqua singulièrement et nous avions attiré l'attention des responsables sur cet aspect lors de nos nombreuses approches la concernant, mais sans résultats tangibles hélas !
La chaussée est inondée d'eaux noirâtres fétides puantes véhiculant les excréments des égouts. Les riverains avaient beau colmater toutes les brèches, fermer toutes les fenêtres, rien n'y faisait et les odeurs nauséabondes continuaient à imprégner les maisons des journées entières après chaque averse. Sans oublier les retombées néfastes sur leur santé et sur celle de leurs enfants respirant à longueur de journée un air vicié et vivant dans des conditions insalubres.
La trouvaille !
Finalement le pot aux roses fut découvert. Le conduit en ciment armé normalement destiné à évacuer les eaux pluviales a été tout simplement récupéré par la société privée désignée par la SONEDE pour l'accomplissement de cette tâche, et donc sous son entière responsabilité) pour approvisionner les maisons de cette avenue en eau « potable »( ?).
En effet, « on » se permit de faire passer ses tuyaux en brague- terre acheminant l'eau douce au beau milieu de ce conduit des eaux pluviales. Et en face de chaque demeure, « on » a eu la lumineuse et non moins géniale innovation et trouvaille de prendre le soin de le perforer, pour connecter les honnêtes citoyens au réseau des eaux douces et potables !
Fatalement, ce canal en ciment, ne parvenant donc logiquement plus à assumer sa fonction initiale du fait de la réduction de sa lumière, a fini par céder sous la forte « surpression » à différents endroits, avec fuite abondante des eaux à la clé. Avec le temps, et au vu de l'importance des masses de flotte circulant librement sous la chaussée, cette dernière s'affaissa, d'où l'apparition récurrente de ces trous énormes à son beau milieu et l'inondation à la moindre averse de l'avenue par des eaux puantes, noires, fétides, nauséabondes ces trois dernières années.
Questions légitimes
Face à cette situation, de nombreuses questions sont à poser :
Ces masses d'eau circulant librement sous terre en nappes ne risquent-elles pas de mettre en péril à plus ou moins longue échéance les assises, fondements, bases des demeures longeant cette avenue avec risque majeur d'écroulement à l'improviste comme des châteaux de cartes et pertes humaines lourdes, trop lourdes même ?
En faisant emprunter aux tuyaux censés nous pourvoir en eau douce cette voie d'évacuation des eaux pluviales, les responsables ont-t-ils un instant pensé que les saletés (bactéries, parasites, virus) pourraient les infiltrer et donc mettre la santé des riverains de l'avenue Moufida Bourguiba en péril ? Infections intestinales, gastroentérites, parasitoses diverses, atteintes cutanées, hépatites, fièvres typhoïdes (salmonelloses), et une bien autre longue panoplie de pathologies véhiculées toutes par les eaux et dont la contamination se fait essentiellement par leur truchement.
Les responsables de cette aberration inadmissible se seraient-ils basés et fiés à l'étanchéité « infaillible » ( ?) selon leur approche des tuyaux acheminant l'eau douce pour grignoter et comprimer les dépenses et donc multiplier de facto leurs gains, leur lucre illicite sans se soucier outre mesure de la santé et de la vie du citoyen ?
Enquêter, réparer et… sévir
Il faut diligenter dans les plus brefs délais une enquête pour délimiter les responsabilités et prendre rapidement les mesures idoines à l'encontre des fautifs mais surtout, remettre les choses en place et approvisionner les honnêtes citoyens en eau douce « vraiment » POTABLE.
Car, jusque là on s'est amusé à colmater chaque trou nouvellement apparu au milieu de la chaussée en y déversant un « camion » de sable et de gravats avec une mince couche d'asphalte dessus pour donner le change sans omettre de déléguer sur place une armada d'ouvriers plantant des tuyaux à proximité et pompant l'eau souterraine en la déversant dans la rue et le tour est joué.
Mohamed Sahbi RAMMAH
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Réponse de la SONEDE
Nous avons tenté d'entrer en contact avec le chef du district de la SONEDE à Ezzahra M. Habib Laajimi pour en savoir plus sur la position de sa société concernant cette affaire relevant territorialement de sa juridiction mais il nous a fait savoir par le truchement de son chef de service M. Nouredine Selmi ce qui suit : « «En effet nous avons essayé de pratiquer un fonçage en cette zone, mais nous y avons par la suite renoncé du fait de la proximité des conduits des eaux usées de l'ONAS, et ce en présence et en commun accord avec la municipalité de Hammam-Lif. »


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