Une décision aussi curieuse qu'insolite, celle prise par les responsables de l'Entente de Sétif de saisir la Confédération Africaine à propos de l'arbitrage de Badara Diata au cours du match de samedi dernier entre l'Espérance et l'équipe sétifienne. Un arbitrage qu'ils ont estimé partial dans la mesure où ce dernier a commis plusieurs fautes d'appréciation empêchant leur équipe d'empocher les trois points de la victoire et se relancer dans la course aux demi-finales. Ces mêmes responsables ont omis, sciemment, de dire que ces fautes d'appréciation ont plutôt pénalisé l'Espérance qui a vu Badara Diata fermer les yeux sur deux fautes commises en pleine surface de réparation sur Afful puis sur Darragi. Et son assistant de signaler Michael hors jeu bien que placé cinq mètres derrière le dernier défenseur sétifien. Propos déplacés Pour expliquer les raisons du partage des points samedi dernier à Tunis, ces mêmes responsables s'en prennent par ailleurs à Faouzi Benzarti lequel, selon eux, a incité ses joueurs à opter pour un jeu agressif aux fins d'intimider les leurs. Autre accusation gratuite, celle relative à la réaction des supporters de l'Espérance, le genre de réaction, ajoutent-ils, qui a valu à l'équipe tunisienne…une radiation en 1980. Nos amis sétifiens ne manquent vraiment pas d'imagination fertile. Rappel à l'ordre pour Ghazali Heureusement qu'il se trouve parmi ces derniers des personnes qui n'hésitent pas à dénoncer les dérapages de leurs joueurs et de certains responsables appelant à préserver les bonnes relations entre Tunisiens et Algériens. Dans cet ordre d'idées, le joueur Ghazali a été fermement condamné pour son geste envers une partie du public de l'Espérance après avoir marqué le but de l'égalisation. Ce même Ghazali va jusqu'à accuser un certain Gharbi, joueur de l'Espérance, qui l'a provoqué pour justifier son comportement.Pourtant il n'existe point de joueur du nom de Gharbi sur le terrain et encore moins sur la feuille de match.. Et au même moment le président de l'Entente de Sétif reconnait sa responsabilité de n'avoir pas mis fin beaucoup plus tôt aux fonctions de l'entraîneur Ben Zekri qu'il accuse d'avoir porter préjudice à l'équipe de par ses mauvais choix.