Lundi 18 avril, la bonbonnière a vibré durant au moins deux heures, de danse et de musique lors d'une comédie musicale intitulée « A-SANG-DANSE » (lire ascendance !) qui a été présentée par le groupe de danse « Free Dancer » du Centre Russe de la culture et des sciences en collaboration avec Fleurs de Lys Production. La mise en scène et les chorégraphies ont été assurées par Khoubeib Jelouli et Meriam Ferchichi, textes et coproduction de Aziza Azouz. Une comédie qui a fait preuve de loyauté à la fois envers nos ancêtres et notre passé qui constitue un lien avec notre présent que nous vivons, en ce temps de la Révolution qui a été faite du sang des martyrs morts pour la patrie, la dignité et la liberté après les sombres années de dictature et de totalitarisme. Une vingtaine environ de danseurs et danseuses se sont relayés sur la scène pour exécuter un florilège de tableaux mêlant musique, danse et poésie. Plusieurs types de danse (street danse, valse, slow, tektonic…) ont été présentés au rythme des musiques du monde (rock, pop, folk…). Après une entrée tonitruante de tout le groupe sur scène, les danseurs ont su doser leurs efforts et ménager leur souffle jusqu'à la dernière minute de la soirée, se produisant tantôt ensemble, tantôt en couples en changeant chaque fois de costumes. Ils ont exprimé corporellement des images, des personnages, des scènes remontant à des époques différentes en communiquant aux assistants leurs sentiments et leurs émotions. Ils ont réussi à enchanter le public par les déplacements, les sauts et les acrobaties qu'ils ont exécutés sans faille sur la scène. La comédie au sens de l'humour n'était pas absente dans ce spectacle : par des tours et des gestes amusants, les danseurs ont mis une certaine gaieté débordante parmi les assistants qui répondaient avec des applaudissements chaleureux et souvent au rythme de la musique. Un petit intermède séparant les différents tableaux consistait en la déclamation par une douce voix féminine de poèmes relatifs à la Révolution, à la liberté et à la gloire. Un écran géant au fond de la scène faisait défiler des images en concordance avec le thème choisi ou la danse exécutée. Un spectacle bien réussi sur les plans expressif et esthétique. Cependant, le volet poétique du spectacle a été gêné par une mauvaise sonorisation qui empêchait par moments la bonne écoute des poèmes déclamés pendant l'intermède !