Le football est bien curieux… ne sera jamais une science exacte, et, cela, le club du Bardo, l'a encore une fois appris à ses dépens. Rares sont ceux qui auraient parié un millime sur la victoire de l'EGSG, et, pourtant, cette équipe qui a vécu ce qu'elle a vécu en une semaine, qui a failli ne pas faire le déplacement à Tunis, pour les raisons que tout le monde, désormais, connait, a crée une très grosse surprise, et ce, aux dépens d'une des équipes les plus en forme du moment, le Stade Tunisien. Une première mi-temps, bien entamée par les visiteurs, qui ont multiplié les offensives, mais ils n'ont pas été vraiment récompensés. Quand on se créé pas moins de cinq occasions nettes pour marquer, et qu'on arrive seulement, à en mettre une au fond du sac, le bilan général de cette première tranche de jeu ne peut qu'être négatif. N'accablons pas trop Ladab et ses coéquipiers, pour avoir manqué de concentration au moment du finish, car en face, ils se sont heurtés à un Jeridi égal à sa réputation. Le keeper stadiste ne pouvait rien sur le but de Kramti, mais par contre ses amis de la défense doivent avoir quelque chose à se reprocher, sur le slalom du véloce Omrani, et, à la suite du bijou de centre que son égo avait converti en toute quiétude (28ème). Auparavant, les vingt minutes initiales étaient sans conteste marquées par trois parades décisives du gardien stadiste, toutes sur balles arrêtées (2ème, Ladab, sur coup franc, et 13ème et 19ème Dridi, de la tête à la suite de deux corners bottés par le spécialiste Laâbidi). Vers la 23ème, contre le courant du jeu, Selliti de la tête, et, profitant d'une sortie hasardeuse de Klaï, n'eut aucune peine pour détourner la balle dans les filets adverses. Au retour des vestiaires le tempo était le même, la défense stadiste connue pour être des plus solides, paraissait comme des pâtés de sable, incapable d'arrêter la marée d'El Gaouafel. Durant quasiment toute cette seconde mi-temps, l'équipe stadiste était fébrile derrière, incapable de jouer son rôle de liant au milieu, et, curieusement et totalement absente devant. Est-ce que les joueurs sont surentrainés, sous entraînés, sous estimaient-ils leurs rivaux? Le seul joueur qui ait imprimé quelques rayons de lumière à la sortie des siens, Martial, a été justement invité par l'arbitre à aller au vestiaire plus tôt que prévu, pour une seconde faute stupidement commise sur un rival. L'Ivoirien, avant son expulsion, était le joueur unique du ST, auteur de la tentative la plus sérieuse de son équipe, que la transversale avait détournée sur l'aire du jeu (78ème). Très peu pour aspirer à la victoire. Dans un jour sans, il fallait peut être se contenter d'un point, mais, le fait d'avoir voulu être très gourmand à été fatal à Yeken et ses acolytes. Les erreurs se faisaient foule, et, justement l'une d'elles, commise par Haj Messaoud a été payée cash, vers la 85ème. Profitant d'une balle mal négociée au milieu du terrain, Gontassi sert un caviar à Omrani, qui passait dans une défense stadiste comme une lettre à la poste, et, s'en alla tromper une seconde fois la vigilance de l'impuissant Jeridi. Joie dans un camp, stupeur dans l'autre. Les cinq dernières minutes, et le temps supplémentaire, étaient un véritable calvaire pour les visiteurs, qui ont pu résister face aux assauts de Selliti, et, les siens. Le score reflétait parfaitement la physionomie des débats. MAE
Synopsis Stade olympique d'El Menzah Temps chaud Pelouse en bon état Arbitrage correct de Nasrallah Jaouadi, assisté par Béchir Hassani, et Majed R'houma Quatrième arbitre : Nabil Aguir Superviseur : Naceur Kraïem ST – ESGS : 1 - 2 Buts de Selliti pour le ST, Kramti, et, Omrani pour EGSG. Formations des deux équipes : ST : Jeridi – Haj Messaoud – Ayari – Zakkar – Yeken – Charni – Martial – Maâtoug – Mosrati – M'sakni – Selliti EGSG : Kalaï – Ladab – Bouslimi - Cissé – Dridi – Bouhouch – Gontassi - Dhaou – Laâbidi - Omrani – Kramti Expulsion de Martial (ST) pour somme d'avertissements Remplacements : ST : Mosrati par Aubin EGSG : Laâbidi par Mnafeg, Kramti par Belhaj, Omrani par Jerry.