Le point de passage de Ras Jedir est maintenu fermé. L'installation d'une structure d'organisation chargée de contrôler le poste du coté libyen, annoncée, mardi, par le coordinateur des relations tuniso-libyennes Mohamed Jarafa est toujours en attente. Jarafa a précisé à la correspondante de la TAP que des agents de sécurité et de douane seront déployés, mercredi (hier), au poste frontière de Ras Jedir du côté libyen. L'objectif étant de sécuriser les conditions de travail à la frontière tuniso-libyenne. Une mesure indispensable à la réouverture de ce point de passage du côté tunisien.
Gaz domestique Prémices d'une nouvelle crise à Gabès
Trois unités de fourniture de gaz domestique à Gabès ont suspendu leur activité après la nouvelle vague de protestations des employés. Le navire transportant le gaz domestique n'est pas parvenu à accoster au port commercial de Gabès et décharger la marchandise en raison de la prolongation du sit-in observé par les travailleurs du port. Les protestataires appellent à l'application de l'accord conclu en septembre 2011 relatif à la création d'une société de services qui aura, entre autres pour mission, de recruter de nouveaux agents au port commercial, dans le cadre du système de la sous-traitance. Sur un autre plan, un groupe de jeunes sans emploi a paralysé, mardi, l'activité de la station de pompage des eaux à Chott Fjij (Gabès) qui assure l'approvisionnement de la région en eau potable et industrielle. Pour éviter une crise de l'eau potable à Gabès et dans les villes avoisinantes, des efforts sont déployés par la société civile pour trouver un compromis avec les protestataires.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annonce, dans un communiqué rendu public mardi, l'ouverture des candidatures pour l'obtention d'une bourse nationale d'études mastère au Canada, au titre de l'année 2012/2013. Le dernier délai de dépôt des demandes est fixé au 7 janvier 2012. Les étudiants qui poursuivent leurs études en Tunisie peuvent présenter leur candidature en s'inscrivant sur le site web des Affaires estudiantines (best.rnu.tn) et télécharger le formulaire de demande pour le présenter à l'établissement universitaire d'origine, accompagné des documents exigés. Les étudiants à l'étranger et les diplômés 2010/2011 non inscrits au titre de l'année en cours peuvent déposer leur candidature à la direction générale des affaires estudiantines. Ces bourses concernent les étudiants inscrits en troisième année d'études d'ingénieur, en troisième année licence fondamentale, ou en quatrième année maîtrise, au titre de l'année 2011/2012, ainsi que pour les étudiants diplômés d'études d'ingénieur, de licence fondamentale ou de maîtrise 2010-2011. Le candidat doit avoir au moins une moyenne de 11 sur 20, pour les études littéraires ou en sciences humaines et sociales et de 12 sur 20 ou plus, pour les filières scientifiques et techniques. Ils doivent avoir suivi avec succès des études continues (un seul redoublement est toléré). Les candidats doivent présenter une demande de pré-inscription, dans une université canadienne, pour la session d'automne 2012. Ils peuvent s'inscrire, à titre exceptionnel, pour la session d'hiver 2013, après accord de la mission universitaire à Montréal. Les bourses nationales d'études au Canada concernent les filières suivantes : génie électrique, informatique, énergétique et environnement, industriel, mécanique, civil, chimique, biochimique et des matériaux, micro-nanotechnologie, langues, lettres et civilisation anglaise.
Conférence de Durban La Tunisie appuie la reconduction du protocole de Kyoto
La Tunisie, représentée par un groupe de négociateurs multi-départemental, à la conférence de Durban (Afrique du Sud), appuie la position de la Ligue Arabe qui est en faveur de la prolongation du Protocole de Kyoto. Ouvertes, le 28 novembre 2011 à la ville de Durban, la 17ème conférence des parties de la convention des Nations Unies sur les changements climatiques et la 7ème réunion des parties au Protocole de Kyoto (CP-17 / RP-7), devraient déboucher sur un nouvel accord visant à succéder à celui de Kyoto, qui arrive à échéance le 31 décembre 2012. L'un des grands enjeux de cette conférence est également de préserver certaines mesures, comme le Mécanisme de Développement Propre (MDP), qui sans un sérieux engagement de la part de toutes les parties, pourrait ne pas aboutir. Pour les pays africains, un consensus est évident sur la nécessité de reconduire le protocole de Kyoto. Or, cette prolongation n'est pas acquise à ce jour et n'est appuyée, du côté européen, que par la Commission européenne, dont la part en émissions ne dépasse pas les 10%. En contrepartie, certains pays développés, dont le Canada, la Russie et le Japon, ne semblent plus convaincus du protocole sans qu'il n'y ait une implication réelle des grands pollueurs à l'instar de la Chine et d'autres pays émergents dont l'Inde, le Brésil, qui jusqu'alors, bénéficient d'un Mécanisme de Développement Propre ainsi que les pays en développement. Plusieurs problématiques ont été abordées au cours de ces négociations, qui se poursuivront jusqu'au vendredi 9 décembre 2011. L'Afrique du Sud, pays hôte œuvre, de son côté pour la mise en application du Fond Vert pour le Climat. Concernant le mécanisme de mobilisation des ressources, certains participants à la conférence estiment que celui-ci ne doit pas impliquer les pays en développement à travers une taxation générale non différenciée du secteur du transport maritime et aérien. Une question a été soulevée à ce sujet, voire la nature de ces ressources et la part de l'adaptation dans les allocations de ce Fond. Les pays du groupe 77 (ONU) dont fait partie les pays africains et arabes sont concernés plutôt par l'adaptation que par l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Pour la Tunisie, les mécanismes d'adaptation aux changements climatiques, pourraient aider à mettre en place des projets visant à diminuer les risques sur le littoral et à lutter contre la désertification et la dégradation des écosystèmes. Signé en 1997 au Japon, le Protocole de Kyoto est un traité international ratifié par 168 pays en 2010, dans l'objectif de réduire, entre 2008 et 2012, les émissions de gaz à effet de serre.