Un coiffeur de renommée, installé en Tunisie depuis belle lurette, a comparu en état de liberté devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de sa responsabilité dans une affaire d'escroquerie. Le plaignant a déclaré qu'au cours de l'année 2007, l'inculpé lui a proposé de participer à son projet d'ouverture d'un grand salon de coiffure et de beauté, richement fourni en matériel et permettant d'acquérir une clientèle de qualité. Pour ce faire il lui a demandé de participer au capital d'un montant de 50.000 Dinars. Quelques temps après et voyant que le projet n'a pas encore vu le jour, le plaignant a fait marche arrière et a décidé de rompre le contrat et de reprendre sa participation dans le capital. Cela n'a pas été possible d'où cette plainte. L'avocat de l'inculpé a donné une toute autre version des faits déclarant qu'un accord est intervenu entre les deux associés pour la création d'un salon de coiffure richement meublé en France. La société était ainsi créée selon la loi française. La part du plaignant serait l'achat du fond de commerce alors que l'inculpé participait par son label ainsi que son expérience dans ce domaine précis. Toujours selon la version donnée par l'avocat de l'inculpé, cette association a donné ses fruits et les deux associés ont vu l'affaire prospérer et ainsi ils ont pu assurer des bénéfices. Voyant les choses marcher à merveille, ils ont décidé d'un commun accord de continuer l'expérience en Tunisie. Ainsi l'inculpé en tant que professionnel s'est chargé de la préparation des autorisations nécessaires et la mise sur pieds du projet. Il a été convenu que le plaignant verse une première tranche de 50.000 Dinars et au démarrage du projet il verserait la somme de 10.000 Dinars dans un délai ne dépassant pas les 90 Jours. L'avocat a précisé que son client s'est acquitté de toutes les tâches qui lui étaient attribuées à savoir l'enregistrement des contrats au registre du commerce l'obtention du certificat de patente et s'attendait à ce que son associé lui verse le reste du montant seulement ce dernier s'est rétracté et a décidé de mettre fin à l'association demandant le remboursement du montant de sa participation. L'affaire a été reportée à une date ultérieure.