Et si on y allait par un chemin de traverse ? Ce serait d'autant plus intéressant que cela dénoterait d'un intérêt plus accru pour un prix littéraire qui a largement acquis ses lettres de noblesse, et qui en est aujourd'hui – mine de rien – à sa dix- septième édition. Cela ne change pas la donne, mais, c'est juste un détail qui peut avoir son importance : à savoir que pour cette présente session des « Comar d'Or » et pour celles qui lui succèderont, ce sont les romanciers et les éditeurs qui auront à charge de présenter leurs candidatures s'ils veulent être en lice pour la compétition, en envoyant quelque six exemplaires de leurs œuvres au jury des « Comar d'Or » et ce, jusqu'à l'échéance de la première semaine du mois d'avril 2013. Il va de soi que les fondamentaux n'ont pas changé, puisque les romans devront avoir été édités entre le 1er avril de l'année écoulée et le 31 mars de celle en cours. Cela étant, le crû nouveau est arrivé, qui compte d'ores et déjà, 6 à 8 romans en langue française et une dizaine de romans en langue arabe, lesquels traitent en grande partie, de la révolution. La cérémonie de la remise des prix se tiendra par ailleurs, le 20 avril 2013, au Théâtre Municipal de Tunis, et sera animée par la Troupe de musique Farabi, accompagnée par la voix magnifique de Dorsaf Hamdani, pour une clôture en beauté...