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Le bras de fer entre CNAM et médecins conventionnés
Publié dans Le Temps le 14 - 03 - 2013

Le syndicat menace de dénoncer sa convention avec la Caisse
Quelle échappatoire pour la CNAM ?
Le mercure grimpe timidement au fil du temps et au gré de la tension qui monte « à petit pas » depuis le premier pas fait par le syndicat, pour soulever leur cas, considéré par la CNAM, un véritable casse-tête chinois, pour une économie en perdition, nécessitant le bon calcul de chaque pas...
La guerre froide des nerfs, menée surtout à distance, semble chauffer de plus en plus les esprits à la CNAM et chez les boucliers es-qualité, des boucliers de notre santé, dûment conventionnés.
Quand la patience, le sang-froid et le « cool » sont absents, le « fioul » et le « carburant » risquent d'être présents, pour enflammer et envenimer la situation et aussi, carboniser et consumer l'original de toute convention.
Point de presse : mollo... mollo... rien ne presse
Et le point de presse de la CNAM, tout récent, ne semble pas avoir brisé la glace entre contractants, calmé le jeu et résorber le différend. En amenant le syndicat en question à « mettre de l'eau dans son vin », et démordre de ses prétentions. Qu'il considère plus que légitimes indiscutablement.
Surtout qu'un carton jaune « ganté » a été, à cette occasion, exhibé par la CNAM, à distance, aux médecins tentant le tour de force et de forcer la dose dans les tarifs des consultations. L'on a même menacé sur un ton modéré et « réconciliant » de distribuer les « cartons rouges » aux médecins contrevenants, qui prendraient anarchiquement le devant, en « grillant » le feu rouge et en franchissant la ligne rouge, initialement tracée par les contractants des deux camps, nageons alors ensemble allègrement dans les mêmes eaux tièdes et limpides de l'harmonie et la décontraction...
A bras de fer, « bras de béton armé » chuchoterait-on, dans les coulisses de l'institution concernée, embarrassée.
Et l'on croit savoir que l'éventualité de couper l'herbe sous les pieds du syndicat, ne serait pas à écarter.
Au cas où les représentants de la corporation persisteraient à menacer de se délier de la convention, et s'en laver les mains unilatéralement.
Alouette... gentille alouette !
L'antidote de la « majoration-prison », évoquée, semble-t-il, là-bas, au cinquième étage, avancée, tout bas, serait de faire table rase du syndicat. Après le chou blanc des tables rondes, aux abords de la route de la Marsa et autour de l'ex-maître du bistouri, promu maître d'une bâtisse à la Kasbah, et interlocuteur, inflexibles de ses vieux ex-amis toubibs, syndiqués et syndicat.
Il s'agirait en l'occurrence, d'autoriser l'assuré non content de son médecin de famille, cherchant à exiger un quelconque supplément à s'adresser à tout moment à un autre médecin resté dans les normes tarifaires. Comme pour dire, « en toute ultime thérapie, passer en désespoir de cause, aux pointes de feu (Akher tib el Kaï), selon la sagesse populaire de chez nous.
Attention ! Je n'aurai rien dit, hein ! Je vous le dis entre nous. Cela relève du top secret. C'est mon oiseau-taup, qui me l'a révélé... Si, par mégarde, cela est ébruité et ma chouette et gentille alouette est dévoilée, adieu les indiscrétions ! Adieu les exclusivités !
L'autre son de cloche : « voila où ça cloche »
Dr. Mounir Jerbi, représentant du Syndicat tunisien des médecins libéraux, en tant que chargé de l'information, n'ayant pas la langue bien perdue, a encore une fois pris langue avec nous pour commenter et préciser ce qu'il y a à préciser au sujet du point de presse précité.
La surprise change de camp
Il s'est d'emblée montré surpris par la surprise de la CNAM, à travers son staff technique quant à la mesure syndicale unilatérale, prenant effet à partir du premier février (2013). Selon notre interlocuteur, il n'y a pas de quoi s'étonner si l'on sait que les négociations pour la révision de ces tarifs, ont démarré depuis déjà deux ans, dans les péripéties que voici :
- L'ancienne équipe dirigeante de la CNAM a eu à présenter une contre proposition écrite au bureau exécutif du syndicat, afférente, à la révision de la tarification conventionnelle.
- Cette révision allait être concrétisée dans le cadre d'un accord bilatéral engageant le syndicat par l'avenant 7 à rationaliser les dépenses de santé.
Dos-d'âne et ralentisseur d'un autre genre
Pour dire un mot et expliquer le contenu du fameux avenant sept dont certaines clauses sont restées en travers la gorge des médecins, précisons que ledit avenant avait été imposé, par la précédente équipe dirigeante de la CNAM pour mettre les quatre doigts et le pouce sur une condition essentielle à même d'optimiser la rationalisation des dépenses de soins. Ceci par la réglementation de la périodicité des consultations, fixant à quinze jours, l'intervalle entre deux visites effectuées par le malade affecté d'un diabète compliqué par une hypertension. Et à pas moins de trois mois pour le reste des malades.
Ce qui est considéré par les médecins comme étant un « ralentisseur » considérable à leur rythme de travail. En contrepartie de cette concession de taille, ils avaient espéré combler, un tant soit peu leur manque à gagner par la révision à temps (tous les trois) de la tarification conventionnelle, par échelonnement.
Et juste au moment où les accords ont été finalisés et le noir a été dûment mis sur le blanc, tout est tombé à l'eau et a fait chou blanc ! Et pour cause, le changement de dirigeants ! Ceci au mépris des bons rapports de partenariat et de confiance tissés entre les deux parties, au fil de deux ans d'efforts communs sans répit. Et en contradiction aussi avec les règles universelles de continuité administrative.
« Parfum... signé » pour tous
Il nous a été précisé également, que la décision syndicale n'a été prise qu'après sa notification aux autorités compétentes à diverses échelles.
A commencer par M. le ministre des Affaires sociales (courriers du 31 janvier et du 21 février de l'année en cours).
Puis, M. le ministre de la Santé publique en a été saisi par la correspondance du 21 févier 2013.
Quant à la bonne dame, aux commandes, de la CNAM, elle a eu sa part de « parfum signé pour dames », les 31 janvier et 21 février.
Sans oublier, qu'après tous ces préavis, le Syndicat des médecins libéraux a eu à provoquer une réunion avec le ministre des Affaires sociales (pouvoir de tutelle de la CNAM) tenu le 26 février dernier. Où les pourparlers sur la question, n'ont pas débloqué la situation. Comme pour dire aux ex-siens du camp opposé, service-service, confrère, camarade après. Donc ? nous dit-on, de quelle surprise parle-t-on ?
Renonciation à la convention si...
Le Syndicat tient à préciser aussi à la fin de la mise au point qui nous a été adressée en réponse aux déclarations faites par la C NAM lors du récent point de presse que :
* L'impact de cette augmentation pour la 1ère année, si elle était accordée, représenterait moins de 1% des dépenses totales de la CNAM, de plus elle serait totalement amortie par la baisse d'activité concédée par les praticiens du fait de l'avenant 7 ( les médecins s'y engagent sous conditions à ne pas facturer de consultation espacées de moins de 03 mois dans les maladies chroniques et moins de 15 jours pour les maladies ordinaires).
* Les médecins libéraux sont des citoyens comme les autres qui souffrent de la dégradation de leurs conditions de travail, de l'effritement de leur pouvoir d'achat et des exactions de la CNAM qui retient injustement depuis des mois les honoraires de centaines d'entres eux du fait de l'application erronée de certaines dispositions de l'avenant 7, et ont donc, le droit d'user de tous les moyens légaux en leur disposition pour faire prévaloir leurs droits.
* Enfin, ils tiennent à rappeler que cette décision de gel est temporaire, et peut être annulée à tout moment s'ils notent une évolution favorable de leurs revendications légitimes, comme elle pourrait être le prélude à la dénonciation pure et simple de la convention sectorielle s'ils constatent l'impossibilité de la continuation de son application.
Cela dit, il semble que les uns et les autres sont encore loin d'atteindre le bout du tunnel et sont à bout de leurs nerfs en même temps, que les assurés. Dont le pouvoir d'achat est de jour en jour grevé « par » l'épicier, le légumier, le pharmacien, le pompiste, etc...
Du feu partout ! Où sont, donc, les pompiers ?


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