Une jeune fille de dix huit ans portant la burka a quitté le domicile de ses parents pour aller à la bibliothèque de la ville réviser ses leçons. Elle a été surprise de voir une voiture peinte en vert s'arrêter à son niveau. Un individu en descend, la cerne des deux bras et l'embarque sans lui laisser le temps de réagir ou de crier. Trois individus étaient à l'intérieur de la voiture. L'un d'eux s'est adressé à la jeune fille kidnappée pour lui dire qu'elle est une source pleine d'argent. Sans lui faire du mal ou nuire à son corps, un individu a utilisé une petite lame de rasoir pour lui extraire un peu de sang. Il lui a causé une petite égratignure au niveau du genou. Ton sang nous servira à découvrir un trésor. Entre temps, le père avait presque perdu les pédales quand il s'est rendu compte que sa fille n'était pas rentrée à la maison. Il a alerté la police. La fille s'est réveillée pour se trouver dans une région inconnue. Un passant l'a accompagné au poste de police de cette région située entre deux villes du nord ouest du pays. Elle a relaté à la garde nationale ce qui s'est produit. La jeune fille a été acheminée à l'hôpital pour une expertise médicale puis elle a rejoint son domicile au grand bonheur des siens. Les investigations continuent. Les agents de la brigade de recherches essayent à travers le récit de la jeune fille d'élucider cette énigme. Apparemment et selon certains témoignages, il serait fort probable qu'un fakir habitant la région ait trouvé auprès de la jeune fille des signes évidents, pouvant l'aider à extraire un trésor. AA
Cambriolage du domicile d'un homme d'affaires Des cambriolages planifiés, bien organisés afin de pouvoir profiter des butins dans l'impunité la plus totale. Pour la réussite de l'opération, les malfaiteurs ne reculent devant rien, arrivant même à tuer. Heureusement que les efforts de nos forces de sécurité aboutissent généralement à mettre hors d'état de nuire ces brigands. Un homme d'affaires de Bizerte a recruté une aide ménagère. A part les travaux qu'elle effectue à la maison elle avait pour mission de veiller à la garde du fils âgé de sept ans. Un hors la loi est arrivé à accéder au domicile de l'homme d'affaires, il était armé d'un grand couteau et a décidé d'aller au bout de ses intentions. Il a pris en otage le petit et après lui avoir placé le couteau au niveau de la gorge a menacé l'aide ménagère de le tuer si elle ne lui indique pas où sont placés les bijoux. Morte de terreur et de peur pour le jeune fils pris en otage et afin de le sauver, elle a indiqué au malfaiteur où sont déposés les bijoux. Sans perdre de temps, l'inculpé a lâché l'enfant et a pris possession de tous les bijoux dont la valeur est estimée à cinquante mille dinars. Au passage il a raflé un téléphone portable déposé quelque part. Un téléphone assez coûteux. Heureusement , car grâce à ce téléphone les agents de la police judiciaire chargés de l'enquête sont arrivés à arrêter le coupable. Ce dernier a vendu le portable à un tiers. C'est ce dernier qui a fourni le nom et l'adresse du vendeur. Décidés à arrêter l'individu, les agents l'ont d'abord identifié. Ils ont localisé le lieu où il réside. C'est une forêt inhabitable. C'est là où il organisait ses beuveries. Une brigade d'intervention s'est rendue sur les lieux. Ils ont cerné la forêt et ont pris plusieurs précautions car l'individu était armé d'un fusil de chasse et était prêt à faire des dégâts. Grace au professionnalisme des agents ils ont pu le surprendre et l'arrêter. L'aide ménagère l'a reconnu lors de la confrontation. Il est actuellement incarcéré jusqu'à l'aboutissement de l'enquête. Il sera traduit devant une juridiction compétente pour répondre de : Violation de domicile Séquestration d'un enfant âgé de sept ans Menaces sur l'enfant avec une arme blanche Chantage Atteinte et vol des biens d'autrui AA
Il se droguait en prison Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été traduit en état d'arrestation devant une chambre criminelle du tribunal de Tunis pour répondre de détention, consommation et trafic de produits stupéfiants. Il s'avère d'après les éléments du dossier, que l'inculpé est en prison. Il purge une peine de sept ans pour une affaire de stupéfiants. Il en a déjà passé quatre ans. Il recevait de temps en temps la visite de sa mère qui lui faisait parvenir un couffin contenant des plats préparés ainsi que d'autres produits alimentaires. Lors d'un contrôle de routine, les surveillants de la prison ont détecté deux plaques de zatla, insérées dans un spaghetti préparé. Interrogée, la mère a déclaré lors de l'enquête préliminaire qu'elle n'était pas au courant de cette histoire. C'est son autre fils aîné qui se chargeait de préparer le couffin destiné à son frère en prison. La mère a déclaré qu'elle se limitait à préparer certains plats et de les remettre à son fils lors de sa visite. Le frère aîné a pu s'échapper à la justice. Il a réussi à atteindre Lampedusa dans une embarcation illicite. Interrogé par le juge, l'inculpé a déclaré que sa mère est innocente et qu'elle n'était pas au courant qu'il y avait de la zatla dans le couffin. C'est son frère qui se chargeait de lui procurer ce produit nécessaire pour son équilibre. A l'appel de la mère, cette dernière était absente et n'a pas répondu à la convocation de la justice. L'affaire a été mise en délibéré. AA
Association de voleurs de voitures luxueuses Quatre individus ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis pour répondre des délits suivants : Création d'une association de malfaiteurs Atteinte aux biens des personnes Faux et usage de faux Falsification et arnaque. Le 2 décembre, la victime dans cette affaire, un homme d'affaires a mis en vente sa voiture luxueuse de marque BMW. Il a proposé l'offre sur Internet, site spécialisé dans les annonces de ce genre. Pour la visualisation il a placé la voiture à proximité d'un centre commercial sur la route de la Marsa. Le jour des faits, il a été contacté par un des inculpés. Un rendez vous a été pris au lieu de l'exposition de la voiture pour les procédures d'usage. L'inculpé lui a fait savoir qu'il est employé auprès d'un grossiste de ventes de matériaux de construction et qu'il était chargé par ce dernier de négocier le prix. Le vendeur exigeant 88.000 Dinars a déduit la somme de cinq cents dinars mais a exigé que le montant lui soit versé en espèces. L'inculpé lui a proposé de lui remettre un chèque certifié. Les conditions sécuritaires ne lui permettaient pas de se déplacer de Sousse à Tunis avec une telle somme. Un rendez vous a été donc pris le lendemain pour l'émission du chèque et la signature des contrats. Le lendemain, un autre inculpé a téléphoné au vendeur pour lui dire que c'est lui-même, le concerné par l'achat et qu'il est à la banque pour les formalités de la certification du chèque. Il lui a demandé des informations concernant son identité puis lui a fixé un rendez vous le jour même. Quelques heures après, il s'est présenté accompagné des trois autres individus dont le négociateur de la veille. Le commerçant s'est excusé pour le retard dû à son obligation d'effectuer la prière du vendredi !! Ils se sont rendus à la Municipalité de la Cité Nasr où ils ont signé le contrat. Le vendeur a pris le chèque alors que l'acquéreur a pris possession de la voiture. Le lendemain, le plaignant s'est rendu à la banque et à sa grande surprise, la personne chargée du contrôle du chèque lui a signifié qu'il s'agit d'un chèque falsifié. La qualité du papier ainsi que les numéros inscrits ne correspondent pas aux procédures en vigueur. Le chef d'agence a vérifié auprès de la banque de Sousse censée être émettrice et les responsables lui ont confirmé n'avoir jamais émis un chèque certifié la veille mentionnant ce montant. Une fois assuré qu'il a fait l'objet d'arnaque d'une bande organisée, il s'est dirigé vers le commissariat de police d'El Aouina et a déposé plainte en fournissant le signalement des quatre individus. Les investigations ont permis dans un premier temps d'identifier les quatre concernés. Un piège leur a été tendu pour les arrêter en flagrant délit de négociation pour arnaquer une autre victime voulant vendre sa voiture. Interrogés, ils ont avoué avoir réussi à arnaquer plusieurs personnes de la même manière. Ils ont déclaré travailler en groupe et que l'association leur a permis de réussir de grands coups. Devant le juge, ils se sont rétractés. Mais le juge les a confrontés avec leurs aveux donnés lors de l'enquête préliminaire et devant le juge d'instruction. Leurs avocats ne les ont pas suivi dans leurs thèses et ont prié le juge de leur infliger le minimum de peine. Le verdict sera prononcé prochainement.