Lire le Coran n'est pas du tout aisé, surtout qu'il s'agit de la Sainte Parole de Dieu révélée à son Prophète Mohamed, chargé de la transmettre à l'humanité à titre de guide et de code de vie, en vue de l'inciter à réintégrer le droit chemin celui de « ceux que Tu as comblés de faveur, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ». C'est justement pourquoi il faut que le texte coranique soit préservé de toutes les interprétations équivoques qui ouvrent les voies vers les divergences, les tensions et les discordes. En effet certains versets coraniques ont été mal interprétés soit par insuffisance de compréhension ou à mauvais escient. Ceux qui n'ont pas saisi le sens profond de certains versets, les ont interprétés de manière dogmatique. Ceux par contre qui les ont interprétés à mauvais escient étaient ceux qui voulaient semer la discorde et le trouble. Ce fut le cas de la chîia, dont certains citaient des versets à propos des mécréants en prétendant qu'ils étaient destinés aux Shaikhanes, les deux premiers Califes. C'est l'un des exemples en vertu desquels les versets coraniques ont été détournés de leur sens à dessein de semer le trouble. A propos du texte issu de la parole du Coran, l'auteur écrit : « Premier aveu de la tradition : Elle reconnaît que le texte issu de la parole du coran, établi dans l'écriture, naissait de la peur.Peur devant la nature insaisissable et faussement volatile de la parole, une peur que la Tradition déclare pieuse, légitime, héroïque et salvatrice. Et à la chronique exégétique d'inscrire cette peur dans l'ordre de l'exploit quand elle narre l'histoire de ce brave combattant Hudayfa, compagnon majeur du Prophète, parcourant la distance depuis l'Arménie où il guerroyait, jusqu'à Médine, la moitié de l'axe du monde alors connu, réduite dans le récit aux dimensions de la petite plaine du Marathon. » Revenu de combat il va directement chez le Calife Othman pour le prévenir : « on va droit j'en ai bien peur vers un désaccord au sujet de notre Livre semblable à celui que Juifs et Chrétiens connaissent à propos des leurs »
Proverbes arabes L'homme se reconnaît à ses deux plus petits organes : Son cœur et sa langue ! Cette vieille maxime arabe se rapporte à ce qu'il y a de plus important chez l'être humain. En effet ne dit-on pas qu'un homme sans cœur est un être sans âme ? le cœur est essentiel, car il permet de percevoir les choses avec un certain humanisme, que ne possède celui qui est sans cœur, métaphore pour désigner celui qui n'a pas de sentiment. En outre avoir du cœur c'est être courageux, et ne pas hésiter à affronter les obstacles. Concernant la langue, elle permet de distinguer entre la personne qui a le bagout facile et parle pour ne rien dire, et celle qui parle difficile parce qu'elle est timide, ou parce qu'elle évite de dire des bêtises ou d'avancer des fadaises. Il y a également ceux qui parlent beaucoup par pédantisme et qui sont en réalité, pareils à un monument vide et sonore. Enfin il y a ceux qui avancent des choses qu'il tiennent pour des vérités premières, ou pour faire des promesses….en l'air.