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Présentation, hier, des programmes électoraux de Nidaâ Tounès, d'Al Joumhouri et du Front Populaire
Publié dans Le Temps le 03 - 10 - 2014

Nidâa Tounès : «Contre la violence, l'exclusion et le dirigisme religieux»
Les inévitables fléchettes dirigées contre Ennahdha et la polémique des têtes voilées et des têtes noires
Le mouvement Nidâa Tounès a organisé, hier, dans un des hôtels de Tunis, une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté son programme électoral qu'il entend mettre en application, durant les cinq années à venir après les prochaines élections législatives et présidentielles au cas où il remporte ces élections. La rencontre a été marquée par une forte présence de la presse et des moyens d'information nationaux, arabes et internationaux, aux côtés des responsables de Nidâa Tounès ayant à leur tête son président, Béji Caid Essebsi, outre des présidents et membres de ses listes électorales.
La principale idée sur laquelle les intervenants ont mis l'accent est que la question est avant tout politique, et que tout revient à donner une nouvelle image des responsables et des gouvernants en Tunisie, et à favoriser l'arrivée d'un gouvernement qui puisse acquérir la confiance des partenaires et des investisseurs à l'intérieur et à l'étranger, ce qui signifie qu'il faut rompre avec l'image précédente qui a dominé le paysage tunisien depuis la révolution.
Dans son intervention, le président de Nidâa Tounès, Béji Caid Essebsi, a estimé que la réussite de la Tunisie au cours de la période à venir après les prochaines élections législatives et présidentielles dépend de l'installation d'un gouvernement bénéficiant de la crédibilité, à l'intérieur et à l'étranger et de l'élection de dirigeants politiques à la hauteur des responsabilités imparties à un Etat que nous voulons être un Etat moderne, intégré au 21 siècle, à même d'accomplir ses obligations, de suivre le progrès, et qui soit capable de rattraper le retard accusé durant ces trois dernières années par la Tunisie.
Il a indiqué que notre pays aspirait à rejoindre le concert des nations avancées et avait pu devenir un pays émergent, mais toutes les réalisations accomplies dans cette voie avaient été sérieusement touchées au cours des trois dernières années après la révolution, ce qui commande des programmes électoraux capables de sortir la Tunisie de la situation détériorée dans laquelle elle est tombée.
Il a fait part de l'engagement de Nidâa Tounès à concrétiser son programme électoral, conformément à son mot d'ordre prônant la sincérité dans les paroles et la loyauté dans les actes.
L'Islam tunisien
Béji Caid Essebsi a ajouté que nous voulons, aussi, que l'Etat soit un Etat juste, et un Etat de droit, car c'est à l'Etat que revient le premier rôle dans la réalisation du développement et de la croissance ambitionnée dans tous les domaines. L'Etat doit être, aussi, l'Etat d'un peuple musulman, a—t-il dit, car le peuple tunisien est un peuple musulman et la Tunisie est musulmane depuis 14 siècles et son Islam est connu et elle a donné de grands savants, alors que le mouvement wahhabite remonte au début du 19ième siècle.
Nous sommes contre la violence, l'exclusion, et le dirigisme religieux, comme le fait de laisser pousser sa barbe et de s'ériger en directeur de consciences, a-t-il affirmé, ajoutant qu'ils ont voulu nous exclure mais ont échoué, et nous prônons un Etat tunisien responsable, juste et fort mais qui accepte la critique lorsque son rendement est faible.
La sécurité, garante de la stabilité
Béji Caid Essebsi a déclaré que la deuxième condition de réussite dans les programmes électoraux est l'instauration de la sécurité et de la stabilité, car l'investissement qui est à la base du développement et de la création des richesses, exige un gouvernement crédible, mais aussi la sécurité et la stabilité et il n'y a pas de sécurité sans l'élimination du terrorisme qui est nouvellement apparu en Tunisie et a pu s'aggraver grâce à la tolérance qu'il avait trouvée au départ auprès des responsables précédents. Il a dit que nous respectons les idées et la liberté d'expression mais nous sommes contre l'imposition des idées à l'aide de la force et de la violence et le lavage des cerveaux, notamment ceux des enfants et des jeunes. Aussi, nous ne mélangeons pas entre le fanatisme et la liberté individuelle et nous respectons le choix des gens concernant la manière de s'habiller, de sorte que ceux qui veulent voiler leur tête sont libres de le faire, mais ceux qui veulent sortir la tête nue, ils sont aussi libres de le faire.
Il a estimé que les prochaines élections sont visées par les groupes terroristes et qu'elles pourraient être entachées de lacunes, avant de déclarer que nous espérons toutefois que ces élections se dérouleront dans de bonnes conditions et d'une manière régulière afin de passer à la période de la stabilité institutionnelle et que nous nous consacrions à l'effort de développement. Notre espoir est que ces élections permettront l'installation d'un gouvernement jouissant de la crédibilité et qu'elles seront des élections équitables qui rendront justice au peuple tunisien, en aboutissant à l'élection de dirigeants qui le représentent réellement et capables de concrétiser ses aspirations et attentes conformément aux slogans de la révolution tunisienne et en premier lieu la liberté et la dignité pour tous, a déclaré Béji Caid Essebsi.
Objectifs quantitatifs
De son côté, le secrétaire général de Nidâa Tounès, Taieb Baccouche, a insisté sur la contribution de Nidâa Tounès au rééquilibrage du paysage politique tunisien, en réduisant la domination politique de la Troika conduite par Ennahdha et en s'opposant à ses velléités de mainmise sur le pouvoir. Il a indiqué que Nidâa Tounès a réussi à imposer l'idée de la légitimité consensuelle et le recours au dialogue pour régler les problèmes du pays.
Des experts se sont relayés pour présenter les volets du programme sur le plan économique, social, culturel et en ce qui concerne le développement régional.
Le mouvement Nidâa Tounès promet de réaliser, à travers son programme, durant les cinq prochaines années, un taux de croissance de 6% par an, de créer 90 mille nouveaux emplois par an, en mobilisant 125 milliards dinars dont 100 milliards de ressources propres.
Le programme contient, aussi, plusieurs promesses électorales dont des prêts sans intérêts pour acquérir de nouveaux logements.
Salah BEN HAMADI
Front populaire : Pour une «société sans chômage, sans pauvreté, sans analphabétisme, ni immondices»
- Refus de toute forme de bipolarisation de la vie politique
- Dénonciation de pots de vin de 50d, de donations et de distributions de chèques
C'était hier que le Front Populaire a rendu public son programme électoral dans le cadre de la conférence qu'il a tenue à la salle d'Africart en présence de diplomates étrangers de vénézuéliens, cubains, indous, argentins et de brésiliens. Ce programme était présenté sous le slogan « Avec le Front Populaire, pour une Tunisie du travail... une Tunisie de l'espoir ».
Une économie sociale et solidaire
Le porte-parole, Hamma Hammami, commença par souligner que si le FP gagne la confiance des Tunisiens, il mettra à exécution son programme en vue de faire sortir le pays de la crise aigüe qui n'est pas le résultat d'un destin, mais de choix politiques antinationaux et contrerévolutionnaires. Autrement dit, le dépassement de la situation actuelle appelle une volonté politique sincère, selon lui. « Le FP n'a pas de rapports aves les anciennes dictatures, ni avec le gouvernement de la Troïka, qui a commis des crimes contre le peuple tunisien, il s'inscrit dans la voie de la Révolution et propose aux Tunisiens un programme ambitieux et tout à fait réalisable en raison de sa rationalité », enchaîna-t-il. Une Tunisie nouvelle, basée sur l'égalité, la justice, la liberté et la dignité est possible ; elle reste tributaire du choix des électeurs qui devraient assumer, pleinement, leur responsabilité pour voter le programme qui leur sied le mieux, c'est-à-dire celui du FP, d'près lui. « Nous projetons de créer une société juste, où il n'y aura pas de chômage, ni pauvreté, ni marginalisation, ni analphabétisme, ni immondices, une société solidaire, où les conditions d'une vie décente et digne seront garanties », entonna Hamma Hammami. Pour ce faire, il est indispensable, pour lui, de renforcer une économie sociale et solidaire. Par ailleurs, il fit savoir qu'il existe des campagnes systématiques menées par des pseudo-révolutionnaires à l'endroit des jeunes pour les dissuader de voter. « Les élections constituent un moyen efficace pour lutter contre les forces contrerévolutionnaires », précisa-t-il. Concernant ce qu'on appelle le « vote utile », visant à instaurer une bipolarisation, il déclara que la vraie bipolarisation est celle qui oppose les forces révolutionnaires et populaires, c'est-à-dire le FP, à celles qui veulent restaurer la dictature. Pour ce qui est de l'éventuelle falsification des élections, Hammami appela l'ISIE à jouer son rôle comme il se doit, en désignant nommément les fraudeurs, tout en invitant certains journalistes à éviter la généralisation, car, c'est leur Front, qui compte sur l'apport de ses militantes et militants et non pas sur l'argent sale, qui est en butte à cette pratique malsaine, estima-t-il. Le porte-parole du FP mit en garde tous les concernés contre de tels agissements et affirma qu'ils ne se tairont pas et en dénonceront les auteurs, au moment opportun, si jamais cela se produit. Et pour appuyer ses doutes, il cita des exemples de pots de vin de 50d, de moutons et de chèques, distribués dans le gouvernorat de Monastir qu'il vient de visiter.
Restructurer l'économie nationale
Il fut relié par les experts du FP, à savoir Mahmoud Mtir, Houcine Rehili, Mustapha Jouili et Lotfi Ben Aissa, qui exposèrent le programme électoral dans ses détails. Il s'articule autour de six points majeurs : la souveraineté nationale, la construction d'une république démocratique et civile, la mobilisation des ressources nationales et des richesses humaines et le développement économique, la justice sociale et une culture patriotique. Pour le programme économique et social, il est question d'une restructuration de l'économie en fonction de nouvelles priorités, du renforcement du rôle vital et direct de l'Etat, de l'engagement dans l'économie mondiale sur la base de la préservation de l'intérêt national, la garantie des droits économiques et sociaux et la préservation de l'environnement. A propos du rôle que doit jouer l'Etat, Rehili qu'il lui revient de doter les régions marginalisées et déshéritées d'infrastructures et d'y investir afin de mettre en place un climat d'affaires encourageant qui soit même d'inciter les investisseurs privés à s'y installer. Quant au capital national que le FP considère comme étant un partenaire à part entière dans le projet de la nouvelle Tunisie, il s'agit de celui qui n'entretient pas de liens avec les milieux financiers internationaux, c'est-à-dire la BM et le FMI et l'UE, qui tendent à exploiter le pays. Selon lui, il faut prendre des mesures protectrices, à l'image des EU, pour mettre à l'abri l'économie nationale contre les convoitises de ces derniers. De plus, il est impératif de soumettre le capital étranger au respect des droits des Tunisiens, justifiant une pareille mesure par le fait que 70% des secteurs dans lesquels il investit ne sont pas productifs, alors qu'il est un grand consommateur d'énergie, en particulier de nos richesses en eau. D'autre part, il déplora le fait que le tissu industriel tunisien se limite, actuellement, à des opérations de montage, de transformation et d'extraction, d'où son incapacité à créer de nouveaux emplois et des ouvriers qualifiés et sa dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs. L'autre réforme radicale qui doit être entreprise pour revigorer l'économie nationale est inhérente à l'activation du secteur tertiaire qui sont le tourisme, le transport, la communication, le service financier, le commerce intérieur et le commerce extérieur. L'expert du FP insista sur la nécessité de revoir les paramètres de la détermination du SMIG qui reposent sur les besoins vitaux et physiologiques, au lieu qu'ils soient basés sur les besoins sociaux comme c'est le cas en Europe et aux EU, ce qui doit élever ce salaire minimal à 750d. Le financement de ces projets ambitieux et réalistes, toujours d'après les experts du FP, et dont le budget passera de 18 000 millions de dinars à 28 000 millions de dinars en 2019, sera fait à partir de la réforme fiscale, la lutte contre l'évasion fiscale, les impôts progressifs, et les ressources non fiscales, provenant des établissements publics productifs qui seront renforces par de grands projets de développement.
Un Front qui gouverne
Reprenant la parole, Hamma Hammami rappela son programme présidentiel s'il est élu. Il consiste à lutter contre le terrorisme, la contrebande et l'argent sale, la restructuration des forces de l'ordre et de l'armée sur la base d'une nouvelle doctrine, l'activation de la justice transitionnelle pour rompre définitivement avec la dictature, le renouement des relations diplomatiques avec la Syrie, l'aide aux hôteliers, le rétablissement dans leurs droits des habitants du Bassin minier, la suppression des crédits des petits agriculteurs, le gèle des prix pour les cinq ans à venir et la création d'une prime de recherche d'emploi de l'ordre de 250d pour les diplômés chômeurs. Enfin et pour clore la conférence, il résuma le programme électoral du FP en ces slogans : « une Tunisie qui travaille et qui produit, une Tunisie qui répartit équitablement les richesses sur les las catégories sociales et les régions, une Tunisie qui se solidarise pour vaincre la pauvreté, le chômage, la marginalisation et le sous-développement ». Il conclut en ces termes « le FP gouverne, dirige et réussit ».
Faouzi KSIBI
Al Joumhouri «La Tunisie dans nos yeux» : Un gouvernement d'union nationale avec une vaste réforme sociale
- Pour la création d'une caisse nationale pour la lutte contre le terrorisme
- Néjib Chebbi définit la fonction du Président de la République
C'est par ce slogan que le parti Al joumhouri entame la campagne électorale pour les prochaines législatives. « La Tunisie dans nos yeux » un slogan qui a été choisi par la secrétaire générale du parti Maya Jeribi, tel que l'avait confirmé Issam Chebbi au cours de la conférence de presse organisée hier , afin d'annoncer le programme électoral du parti.
Dans une salle archicomble, qui a réuni un grand nombre de sympathisants du parti Al joumhouri, ainsi que plusieurs figures connus parmi les membres de ce parti, Issam Chebbi, son porte-parole a ouvert la séance en commençant par louer le travail des experts, lequel a duré un an et demi. Cette période a permis la réalisation par ces derniers d'enquêtes auprès des acteurs économiques dont des ouvriers, des agriculteurs et des patrons, sans manquer de s'enquérir auprès des étudiants ainsi que des chômeurs. C'est en se basant sur ce travail que le parti a pu préparer son programme électoral pour les cinq prochaines années, a affirmé Issam Chebbi.
Evoquant les difficultés et la vague de troubles soldée par des martyrs et des victimes Issam Chebbi a déclaré que le pays s'en est sorti grâce à ses militants qui avancent à pas sûrs afin de parvenir à fonder des institutions constitutionnelles, et à instituer une loi électorale équitable et multipartiste.
Il n'a pas manqué de remercier tous les partis qui ont œuvré à instituer la paix et la sécurité, en se conformant aux conditions arrêtées par la feuille de route, et parmi lesquelles le gouvernement, est parvenu malgré de petits trébuchements à garantir le processus transitionnel.
Issam Chebbi a évoqué , par ailleurs , le côté sécuritaire en affirmant que le programme du parti en l'occurrence, et dans le cas de sa victoire aux élections, consiste essentiellement à faire du travail une priorité, avec pour corollaire la consolidation du pouvoir de l'Etat tunisien.
La création d'une instance nationale de lutte contre le terrorisme est l'un des points essentiels du programme, ainsi que d'une caisse nationale pour la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs Issam Chebbi a déclaré que le parti compte instituer une agence internationale de renseignements en vue de réunir toutes les données concernant les groupements terroristes, à côté de l'institution d'un projet de loi « les yeux de la patrie » tendant à la protection des familles et des victimes des opérations terroristes.
Parmi les points du programme du parti, l'engagement par ce dernier de procéder à la réforme et l'amélioration de la situation des agents de la sureté et de l'armée, tant du point de vue matériel que social.
Chebbi a mis en exergue l'intention du parti d'œuvrer à procurer les mêmes chances à tous les citoyens, et de renouveler la confiance entre le citoyen et l'Etat.
Les membres du parti ont également exposé les grands points du programme consistant notamment en la formation d'un gouvernement d'union nationale, avec une vaste réforme sociale.
Une baisse dans les cotisations fiscales est proposée par le parti comme suit :
10% pour les petites et moyennes entreprises et 20% pour les entreprises soumises au régime des 25%, et 30% pour les entreprises soumises au régime de 35%.
Sur le plan du développement régional, le parti Al Joumhouri œuvrera à la création de 4 agences à travers les gouvernorats en vue d'une estimation de la qualité économique et du degré de concurrence. Les gouvernorats veilleront à, une bonne utilisation des subventions pour un meilleur développement régional.
En matière d'enseignement, le système de la séance unique est proposé pour l'année scolaire prochaine, à raison de 6 heures par jour.
En réponse à une question sur l'interférence des programmes pour les législatives et la présidentielle, Ahmed Chabbi répondu que la mission essentielle du président de la République consiste à assurer la stabilité du pays basée sur la sécurité et l'activité économique, et à préserver le pays de l'intervention étrangère.
Il a précisé à ce propos qu'il y a 9 points essentiels, dans le programme du parti dont notamment la défense, la sécurité, les relations internationales avec un rôle accru du président de la République.


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