«Je n'arrive pas à croire mes yeux devant ce qui se passe dans le giron du football tunisien. Des dérives qui n'en finissent pas et voilà que l'on arrive à évoquer un retrait pur et simple du championnat. C'est un peu du n'importe quoi. J'ai l'impression qu'on oublie que le football tunisien compte dans ses rangs des clubs presque centenaires dont les responsables doivent jouer le rôle de régulateurs dans le paysage sportif du pays. Donner à nos jeunes une bonne lecture du sport L'arbitrage, toujours l'arbitrage. Je ne conçois pas qu'il y ait un football sans erreurs d'arbitrage dans la mesure où un arbitre en fait à chaque match et à des degrés divers mais très souvent sans arrière pensée. Il y en a eu dans les coupes du monde, au cours des championnats d'Afrique et il y en aura encore. Je pense qu'il faut aller chercher ailleurs les raisons de ces faux fuyants en dénigrant à chaque fois l'arbitrage. C'est qu'à l'heure qu'il est, on est passé de l'apolitique au politique et on gère les affaires de nos clubs dans ce sens alors que l'on doit penser à donner une bonne lecture du sport à nos jeunes. Il fut un temps, pas lointain du reste, tout au long duquel tous les clubs vivaient en bonne symbiose pour ne pas dire parfaite dans comme en dehors des stades. Aujourd'hui, on a été acculé à n'autoriser l'accès aux stades qu'à quelques centaines de supporters locaux sans pour autant échapper aux dérapages outre l'absence de qualité dans le football développé par nos joueurs. Je termine par le retrait de l'Etoile du championnat, ce n'est pas là le meilleur exemple que l'on donne à toutes les autres équipes, risquant même l'effet boule de neige. Rien ne vaut la concertation dans un esprit empreint de calme et de sérénité entre toutes les parties prenantes de notre football ».