La loi anti-terroriste est enfin adoptée... Ouf ! L'impossible n'est pas tunisien, diriez-vous, mais il a fallu plus de cent martyrs dans le corps sécuritaire tunisien entre agents de la garde nationale et de la police, des soldats et des officiers de l'armée nationale dont les égorgés du Ramadan sanglant au Chaâmbi, pour faire prendre conscience à la Nation, de la gravité d'un problème tsunamique jusque là presque occulté par la transition troïkiste, malgré le martyre des leaders populaires feu, Chokri Belaïd, un certain 6 février 2013 bien noir dans la mémoire collective de notre peuple, suivi du martyre de feu, Haj Mohamed El Brahmi le jour même de la célébration de la fête de la République, le 25 juillet de la même année. Mais, tout cela n'aura pas suffit à faire bouger la défunte constituante dans le sens de l'adoption d'un texte tranchant et sans concessions majeures contre le terrorisme vu les manœuvres des uns et des autres à comparer l'incomparable et à justifier l'injustifiable au nom des libertés nouvellement conquises après la Révolution et de la liberté de conscience et du culte religieux garantis. Il a fallu attendre malheureusement, et subir le drame du Bardo et la tragédie, innommable, de l'Hôtel Impérial à Sousse pour décider enfin les élus de la nation à rattraper le temps perdu, et bousculer la léthargie générale pour enfin, adopter le texte de la rédemption qui doit permettre en principe la criminalisation de la terreur et de son financement complice, et surtout faire payer aux terroristes « surprotégés » jusque là, par tout un système parallèle d'immunité factice, leurs actes contre la sacralité de la vie humaine et toutes les conséquences qui en résultent à tous les niveaux des familles de la société. Maintenant, les terroristes savent à quoi s'en tenir ! La loi de 2003, jugée pestiférée parce que œuvre de la dictature, appartient aux archives de l'Histoire juridique de ce pays, et nul n'est censé ignorer les lois qui peuvent leur coûter à eux aussi la vie. Evidemment, « l'Aristocratie » nationale et surtout internationale, des « Watchistes » « Amnestystes » et compagnie pour la défense à sens unique des droits de l'Homme, des « bourreaux » plutôt que des victimes, s'agite et rue dans les brancards et crie au scandale ... oui le scandale, celui d'avoir préservé la peine de mort à l'encontre des ennemis de la vie et de sa sacralité. Le jour où un Watchiste de la « noblesse » mondiale pourrie par la désinformation et l'hypocrisie tartufienne complice, perdra un être cher, égorgé comme l'ont été nos valeureux soldats au Chaâmbi et le jour où ces mêmes watchistes « féminines » perdront un époux très cher, comme feu Chokri Belaïd et Haj Mohmed El Brahmi, laissant derrière eux des enfants meurtris de douleur inconsolable, peut être qu'alors ils accepteront de revoir leur fausse « copie » et pénaliseront à leur tour de la manière la plus ferme et la plus sévère l'atteinte à la sacralité de la vie en Tunisie. Aucun droit humain qu'il soit naturel ou civilement légal, n'autorise un criminel terroriste à tuer ! Et s'il le fait avec la préméditation prouvée et incontestable, il doit alors payer le prix fort y compris la condamnation à la peine suprême et capitale de mort, tout en sachant que le Président de la République peut dans tous les cas, exercer son droit de grâce. D'ailleurs, depuis 1991, toutes les condamnations à mort à part celle du monstre du Cap-Bon, ont été commuées vers la « perpet ». Alors, de grâce, arrêtons les surenchères de l'hypocrisie malsaine, portée par le confort des hôtels « 5 » étoiles, où les watchistes tiennent leurs conférences de presse, pour nous faire avaler les couleuvres qu'elles ont déjà servis aux Irakiens, aux Syriens et autres Libyens, pour déstabiliser ces pays et les installer dans les guerres « talioniques » d'une barbarie jamais atteinte de mémoire d'homme ! La Tunisie sait plus que quiconque protéger des libertés chèrement acquises par les martyrs de la Nation depuis le « Jellaz » en 1911, en passant par 1938, puis les batailles de la libération nationale de janvier 1952, à l'indépendance en 1956, et les pertes cruelles de Farhat Hached, leader national et syndical historique et ses camarades du Néo-destour et de l'UGTT. La Tunisie sait plus que jamais, que la Révolution de la liberté et de la dignité de 2010-2011, lui a coûté la perte de beaucoup de jeunes assoiffés de liberté et de bien-être. Enfin, la Tunisie, libérée de la dictature a aussi payé le prix fort avec la perte irremplaçable des martyrs Chokri Belaïd, Haj Mohamed El Brahmi, et tous nos soldats, policiers et gardes nationaux dont Socrate Cherni et Aymen Morjane, symboles de l'héroïsme national et du sacrifice suprême pour la pérennité de la Nation. Oui... la Tunisie connait plus que tout autre pays le prix et la valeur de la liberté et la nécessité de la préserver ainsi que les droits de l'Homme... tous les droits de l'Homme mais pas le « droit au crime terroriste », protégé par la complicité tartufienne et manipulé par « l'Aristocratie » mondiale ! Notre pays est aujourd'hui et plus que jamais, très gravement menacé dans son existence et sa survie en tant qu'Etat... de droit, mais aussi en tant que civilisation millénaire où les constituants de Carthage, en l'an 500 avant Jésus Christ n'ont pas attendu les « Watchistes » aristocrates hypocrites pour écrire en lettre d'or l'une des premières charte des droits de l'Homme de l'antiquité. Mais, à chacun d'assumer ses responsabilités et surtuot, ceux et celles qui veulent détruire ce pays, le pousser à l'irréparable déchéance, et terroriser ses braves citoyennes et citoyens ainsi que nos amis et frères les touristes du monde entier qui aiment visiter la Tunisie en toute quiétude. Aux terroristes de savoir que désormais, ils ont le dos au mur, et que « la loi est dure mais c'est la loi », comme le disait le grand Cicéron, sénateur romain du temps de César.... « Dura lex sed Lex », et qu'à partir de maintenant, ils peuvent eux aussi payer le prix fort pour leurs crimes contre la vie, les crimes terroristes au nom de la barbarie des nouveaux temps des cavernes. Faisons confiance à la justice tunisienne et ses juges qui interprèteront la loi anti-terroristes en leur âme et conscience et en toute équité, sans excès ni relâchement. Appliquons la loi et rien que la loi ! Les droits de l'Homme sont préservés, les accusés auront droit à des procès équitables avec toutes les garanties constitutionnelles et la présomption d'innocence. Mais, les droits des victimes doivent aussi être protégés au même titre que ceux des accusés. Encore une fois, aucun droit de l'Homme au monde ne peut autoriser ni légitimer, le crime terroriste et l'atteinte à la vie ! La vie a été voulue par Dieu comme la sacralité transcendante au dessus de toutes les sacralités. Les criminels terroristes qui tuent de sang froid ne doivent pas être « surprotégés » par rapport aux victimes, au nom des droits de l'Homme ! Arrêtez vos délires et vos mascarades théâtrales de mauvais goût... ça ne convainc et n'émeut plus personne à la lumière de la barbarie terroriste qui ensanglante la planète terre ! Le peuple tunisien veut vivre la liberté sans terreur et la dignité sans esclavage ni soumission aux faux dévots des droits de l'Homme qui manipulent le monde en exécutant les ordres et la stratégie de leurs maîtres. C'est son droit sacré et absolu parce que ce peuple libre et souverain, et aucun « watch » au monde ne peut l'en empêcher ! « Tahia Tounès... wala Aâcha fi Tunès man Khanaha » ! K.G