Il semblerait, selon une information, relayée par le site «African Manager», d'après une analyse parue sur «National Interest», une revue éditée à Washington et spécialisée dans les affaires de politique étrangère et de renseignements, que ce mouvement terroriste s'apprêterait à frapper un grand coup en Tunisie, après les dernières opérations capotées dans la région, dont la dernière en date: celle avortée de Ben Guerdane, aurait laissé un goût de fiel chez les partisans de Daech, et ses dirigeants. Ces jihadistes rêvent toujours d'instaurer leur califat de pacotille, à l'échelle du monde, à la démesure de leur folie furieuse. Est-il besoin de rajouter: sanguinaire, ambitionnant de mettre au pas, ceux qu'ils considèrent comme étant des mécréants et des apostats, tant qu'ils n'ont pas accepté de prêter allégeance à l'organisation dite «Etat Islamique» et ses sbires à la triste figure. Il paraîtrait même, que dans l'ordre du jour, il y aurait, en guise de renvoi d'ascenseur, pour un petit pays qui leur donne de l'urticaire parce que «vendu», comme acquis d'office et qui se rebiffe pourtant, continuellement, un programme de «mise à niveau» aux antipodes, qui serait une sorte de déstabilisation dans les soubassements, et un pourrissement à toutes les échelles, faute de pouvoir «noyauter», suffisamment, toutes les strates de la société, afin de faciliter la tâche à Daech et compagnie, afin que la Tunisie devienne «ville ouverte», mais ne peut pas qui veut... Dire que l'on a pitié de Daech, et de sa noire conscience plus crasseuse que la suie, serait un euphémisme. Car, en réalité, que ses «loups solitaires» soient implantés sur les hauteurs frontalières, ou dans la capitale, et qu'ils sauraient mobiliser toutes leurs forces, quand «l'heure» aura sonné, pour prendre en otage tout un pays, qui se refuse toujours, de tomber en pâture, dans la gueule hideuse de l'organisation islamiste, qui n'a de cesse de perdre ses forces, sur tous les fronts, et qui se replierait volontiers intra-muros pour renforcer ses troupes, théoriquement, c'est faisable, pratiquement: impossible à réaliser. Pourquoi? Tout simplement parce que ce serait se tromper, que de sous-estimer l'appareil sécuritaire tunisien, ouvert un temps, à tous les vents, mais qui a pu renaître de ses cendres, et se ramasser; suffisamment en tout cas pour être à même d'infliger des claques monumentales, à tous ceux qui se hasarderaient, se croyant en terrain conquis, à vouloir en désorganiser les rangs, et à semer le chaos dans un pays qui ne sera jamais, jamais, jamais, l'antichambre de Daech, qu'il renverra en enfer... Et ce sera sans lui, merci. Par contre: retour à l'envoyeur...