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Mœurs en Tunisie : le grand malaise
Publié dans L'expert le 19 - 10 - 2017


2700 braquages enregistrés en 2017
*le Tunisien souffre surtout d'un déficit de... conscience
* L'enseignement… la grande crise du capital humain???
* Où est passé l'ascenseur social ?..
*La fuite des cerveaux est une hémorragie tunisienne
*Plus de 40% des Tunisiennes souhaitent rejoindre l'Europe
*Hausse ahurissante des prix des produits alimentaires
* Consommer des légumes serait-il un luxe !…
*La Tunisie est le pays le plus taxé d'Afrique?.
Prostitution, vol, terrorisme, crime, et bien d'autres fléaux se nourrissent de la misère …La Tunisie vit-elle une crise de valeurs ? ..À cause du climat social et des mouvements de grèves à répétition en Tunisie, des entreprises étrangères ont quitté leurs unités de production tunisiennes, …ce qui a augmenté le taux du chômage….
Par ailleurs, d'autres incidents attestent une transgression, des prescriptions…. des heurts éclatent dans le sud après la mort de migrants en mer…
Résultat : Prolongation d'un mois de l'état d'urgence en Tunisie.
La crise économique nourrit, alimente et accentue Le grand malaise. Tant qu'il y'a corruption irritant toute la société, le mal serait difficile à combattre… . Poursuivre sur le même rythme signifie que le pays n'est plus loin de la chute finale!… .
La Tunisie souffre surtout d'un déficit de .. conscience ?!!..
Plusieurs raisons sont à l'origine de ce populisme ambiant qui nous a ruinés!!..
Le culte du désespoir, de la médiocrité, de l'échec, de l'inconscience, de la paresse et du suicide est devenu le quotidien dans ce pays.
Le Tunisien est déprimé par la dégradation de son niveau de vie : c'est ce qui ressort d'une enquête de Sigma Conseil, le baromètre politique d'octobre 2017.
Selon cette étude : 75% estiment que le pays se dirige vers la mauvaise direction et qu'ils sont plus pessimistes, enregistrant un taux de 75,4% soit une hausse par rapport au mois de septembre.
En revanche, selon cette enquête, plusieurs sondés n'ont plus confiance en les institutions publiques et estiment qu'il n'existe pas de justice envers les Tunisiens en ce qui concerne la santé, l'éducation, le transport et bien d'autres domaines.
Dans le même sens, des études relatives à la corruption démontrent que certains Tunisiens sont contre ce fléau, mais n'acceptent pas qu'un membre de leur famille impliqué dans des affaires de corruption soit touché.
Le sondage est relatif, aussi, à la situation financière de la famille tunisienne, indiquant qu'il existe une dégradation du niveau de vie et du pouvoir d'achat des tunisiens. l'achat des produits alimentaires constitue 30% des dépenses du Tunisien, ajoutant que ce dernier est frustré de la vie quotidienne.
Hausse du taux chômage:
Selon les derniers chiffres, le taux de chômage en Tunisie a atteint 15,3%. Parmi les 620 mille chômeurs, il y a environ 250 mille diplômés du supérieur: 180 mille femmes et 70 mille hommes, a indiqué Faouzi Abderahmane, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi.
2700 braquages enregistrés en 2017 : c'est ce que le ministre de l'Intérieur, Lotfi Brahem, a déclaré lors d'un point de presse… » pas moins de 20700 braquages ont été enregistrés pendant les neuf premiers mois de 2017″.
Il a précisé qu'il a lancé une série de campagnes sécuritaires de grande envergure, en vue d'enrayer cette nouvelle vague de criminalité qui s'abat sur le pays, depuis près de sept ans.
Ecroulement de la conscience :
La conscience est ce sentiment, cette claire perception que l'on a de soi, de son existence, son environnement et du monde extérieur..Une telle conscience n'est pas qu'individuelle, elle est aussi collective: « cette façon de penser propre à un groupe social est bien distincte de celle de ses membres pris individuellement ».
Le problème majeur en notre pays est que la conscience est un cas, elle constitue de plus en plus un problème moral délicat et difficile à gérer. Ce sont les conditions de vie faites à la majorité du peuple qui en sont la cause, du fait d'un lot de lois scélérates, car ne brimant que le peuple, la minorité nantie y échappant grâce à ses privilèges et l'impunité assurée.
D'où la généralisation dans le pays d'échappatoires aux règles morales pour la majorité maltraitée du peuple, du moment qu'elles ne sont pas respectées par la minorité des privilégiés de la société.
Pour les damnés de la société, c'est une sorte de clause de conscience permettant de survivre et d'échapper aux rigueurs des contraintes légales pourtant illégales et illégitimes, préservant un minimum d'espace vital en une société en dérive vers le pire. Or, qui doit donner l'exemple sinon les élites? En l'absence d'un tel exemple, tout le pays est gangrené par le vice, généralisant ainsi de telles clauses morales populaires, pour résister à l'environnement officiel demeurant étouffant, mortifère, même pour la société et sa jeunesse.
C'est d'un cri de conscience qu'on a le plus besoin de la part des politiciens, un cri qui vienne du cœur, non pas de cette langue de bois dont on use et abuse. La politique ne peut continuer à être ce qu'elle est devenue : pratique éhontée du mensonge, se servant d'un peuple qui, bien que pauvre, est digne et conscient de sa dignité, méritant surtout le meilleur.
On a besoin que nos dirigeants fassent montre moins de gaudriole et de fourberie que de ce mouvement sincère et spontané du cœur, un mouvement généralement intérieur, mais devant s'extérioriser.
Il est bien temps d'en finir avec cette élasticité de la conscience chez nos femmes et hommes publics, ce flagrant manque de rigueur et de conséquence dans l'éthique politique, cette terrible absence de bonne foi qui devrait être source de cas de conscience pour qui prétend avoir des valeurs et s'y réfère à tout bout de champ..
Enseignement… La grande cerise du capital humain ??
Mais, Où est passé l'ascenseur social? !!!..C'est ce qui intrigue le Tunisien… Tout tunisien apprend, très jeune, que c'est par ses efforts à l'école et son acharnement au travail qu'il peut accéder à une bonne situation sociale et même s'il sort d'un milieu ou d'une région défavorisés, il peut concrètement et indépendamment de sa filiation, changer la donne,
On a vu ainsi émerger de grands noms dans divers domaines, le savoir et l'enseignement, la médecine, la politique et les affaires..
Ceci avait commencé avec le colonisateur qui a accordé des bourses d'études en France aux élèves brillants, ensuite avec la politique de l'enseignement obligatoire du visionnaire Bourguiba, cela a fait tache d'huile.
Les plus instruits avaient gagné de bonnes situations et une aisance financière relative.. Voilà qu'on devient une société de consommation, sans produire grand chose et que l'argent devient roi, hélas… .
Ainsi, grâce à des hommes comme Habib Bourguiba, nos jeunes ont vu que l'ascenseur social est pris par ceux qui travaillent et s'éduquent. C'est après que notre société a perdu ces repaires que notre ascenseur est tombé en panne. Le fossé social n'a fait que se creuser, paradoxalement, après la révolution, mot qui commence par un rêve qu'on veut nous voler.
Aujourd'hui l'élite, dont la formation a coûté trop cher à la nation, n'a d'autres soucis que de s'expatrier là où elle pourra être reconnue et ou elle saura mieux vendre et développer ses talents.
Aujourd'hui, la fuite des cerveaux devient une hémorragie tunisienne… . Ces dernières années, effrayants sont les chiffres de l'exode des jeunes compétences qui, après avoir été formées en Tunisie, s'en vont faire le printemps d'autres cieux.
Fuir la crise, la politique d'austérité, la dévaluation incessante du dinar, le taux de chômage record, l'absence de perspectives, la déprime ambiante, telle est la triste priorité de l'élite du pays. A un moment où la Tunisie semble éprouver le plus grand besoin de pouvoir compter sur ses compétences, elle fait face à un véritable exode.
D'après le professeur en médecine Riadh Ben Slama, rien que pour l'année en cours, environ 850 médecins tunisiens ont opté pour l'émigration.
Dans ce même contexte et selon une étude de l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques, 78% des compétences et des universitaires interrogés avaient l'intention de quitter le pays. Les questions à se poser dans ce contexte d'urgence, pourquoi tardent –elles à apparaître les réactions officielles face à cette catastrophe ?… Que fait l'Etat pour retenir la crème de sa jeunesse, pour faire tarir l'hémorragie ?… Quels arguments avance notre pays pour convaincre ses cerveaux de regagner leur patrie ? Peut-être sommes-nous condamnés à saluer les prouesses que nos enfants accomplissent au-delà de nos frontières ? Comment guérir de cet échec collectif qui empêche la Tunisie de pouvoir faire rêver ses propres citoyens, de les faire adhérer à l'espoir de meilleurs lendemains, de les dissuader d'adopter le dogme » le paradis est ailleurs » ?… .
Emigration clandestine : le grand fléau juvénile
L'émigration des jeunes à travers les bateaux de la mort … Nouveaux drames aux larges de la Méditerranée. Naufrage d'une embarcation d'émigrés clandestine faisant des victimes et des dizaines de disparus, etc…etc….
Plus de 40% des Tunisiennes souhaitent rejoindre l'Europe clandestinement selon la FTDES : dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm. : Plus de 40% des Tunisiennes souhaitent rejoindre l'Europe clandestinement, révèle Messoud Romdhani, président du Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES),
Si, sur les plateaux télés, des analystes et autres experts auto-proclamés, accablent les jeunes sans essayer de les comprendre et les jugent coupables de leur propre perte sans nuance ni nul effort de recherche, il demeure néanmoins difficile de croire que tout ce beau monde court à sa mort pour le plaisir, par simple goût du risque. Il n'y a rien de plus facile que de classer l'affaire pour omettre de voir la réalité en face.
Sans vouloir chercher des excuses là où elles ne se trouvent pas, un citoyen qui prend une porte de sortie dérobée, emprunte un chemin sinueux et périlleux, peut-être y a-t-il été, du moins en partie, poussé par un contexte particulier.
Si tout s'effondre en cours de route, au-delà de blâmer un disparu d'avoir tenté le diable, flirté avec la mort, il est légitime de se poser les bonnes questions, de se demander pourquoi n'a-t-il pas vu ailleurs un quelconque bout du tunnel, pourquoi faisait-il si sombre ailleurs et pourquoi n'a-t-il perçu que cette lumière chancelante d'outre-mer.
Il faut également questionner les autorités, le peuple tunisien, son élite, ses institutions, le système en entier, de ne plus pouvoir faire rêver les jeunes, de ne plus leur offrir la perspective d'une ascension sociale, de leur avoir fait perdre la foi en leur patrie, de les pousser, pour ainsi dire, à mourir pour espérer vivre.
Hausse ahurissante des prix et des taxes…..
Le niveau de vie est devenu si difficile, à tel point que consommer des légumes serait- il un luxe ?!… . Les prix des légumes ont fortement augmenté ces derniers jours. Il s'agit d'un constat général qui inquiète les consommateurs à la bourse faible et même moyenne. Surtout si l'on sait que les produits alimentaires frais font partie des 30% des dépenses du Tunisien, d'après le dernier baromètre politique et économique établi par Sigma Conseil.
Ainsi, cette hausse des prix impacte directement le pouvoir d'achat du citoyen. Cette dégradation considérable du niveau de vie entraîne, inéluctablement et logiquement, une sorte de frustration chez le Tunisien et contribue à l'ancrage d'un sentiment de lassitude et de manque de confiance en l'Etat et ses institutions.
La question qui se pose alors est de savoir quelles sont les causes de cette hausse des prix dont personne ne prévoyait l'ampleur, il y a à peine six ans ?… .
Pour sa part, le directeur général de l'Institut National de la Consommation (INC), Tarek Ben Jazia, estime que les chiffres confirment une augmentation anormale des prix. Une augmentation étroitement liée à une accumulation et une association de plusieurs facteurs structurels et spécifiques à la période.
Il considère que les facteurs structurels sont liés à la production agricole qui ne couvre pas la demande. Aussi, la consommation de légumes par personne a nettement augmenté alors que l'offre n'a pas suivi comme il se doit..
La situation étant ce qu'elle est, les observateurs estiment que les autorités concernées sont appelées à intervenir énergiquement pour réguler le marché et sanctionner sévèrement les spéculateurs qui ont pris l'habitude de profiter des malheurs de leurs concitoyens pour s'enrichir illicitement.
La Tunisie, pays qui perçoit le plus de recettes fiscales en Afrique :
Le rapport 2017 des statistiques des recettes publiques en Afrique, fait ressortir une tendance qui place la Tunisie comme étant le pays le plus taxé parmi un ensemble de seize pays examinés par l'édition 2017, avec un ratio moyen des recettes fiscales rapportées au PIB qui s'élève à 30.3%.
Un « record » lorsqu'on constate que le ratio moyen des recettes fiscales rapportées au PIB s'établissait à 19.1 % en moyenne pour l'ensemble des 16 pays examinés (Afrique du Sud, Cap-Vert, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Kenya, Maroc, Maurice, Niger, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Swaziland, Togo et Tunisie).
De ce fait, il apparaît clairement que le ratio impôts/PIB en Tunisie en 2015 ayant atteint le niveau le plus élevé d'Afrique selon cette étude de l'OCDE, le niveau de taxation, qui atteint des niveaux importants et freine le développement, est sérieusement remis sur le tapis.
Enfin …
Corruption, népotisme, crise économique, injustice sociale, inégalités régionales, chômage record, culture aux abois c'est l'impression d'être un citoyen de seconde zone dans son propre pays, ne pas pouvoir se projeter ici dans dix ans, voir les années défiler sans aucun espoir d'évoluer. Stagnation, en fin de compte.
Que des jeunes soient en marge de leur société, on peut se suffire à les condamner, se contenter du mépris, du dédain, mais le plus juste, le plus fructueux ainsi que l'unique voie salutaire, serait de reconnaitre les raisons de leur marginalisation, sans omettre l'appauvrissement du peuple par la pression fiscale … et l'absence d'un cheminement de développement alternatif clair …
En Tunisie, le seul a plaindre est le justiciable. Le pauvre citoyen honnête .le plus démuni…Celui -là aucune loi ne le protège même s il a des droits écrits et reconnus.
Ce n est pas la faute du citoyen si l'Etat n a pas les moyens de les pourvoir…
Quelle logique? Quelle justice ? Et qui protège les pauvres citoyens?
Un constat amer et très douloureux .Dans quelle ère et dans quel pays sommes nous?… .
Qui, des politiciens, a réellement tendu la main à cette jeunesse en dehors d'une campagne électorale ? Où sont parties les promesses électorales ? Qui les a vraiment écoutés ?.. .
Un mal qui n'a pas été identifié, diagnostiqué, continue d'évoluer pour son propre compte. Si on continue de se voiler la face, de calmer les douleurs passagères, de traiter symptomatiquement les drames itératifs, il n'y a nul espoir de venir à bout des causes profondes.
Le grand échec, c'est au niveau d'une bonne partie des hommes politiques de ce pays qui ne savent ni faire rêver, ni inspirer confiance ni communiquer ni conduire convenablement les affaires de l'Etat.
Pour certains, il est facile de juger ceux qui ne savent plus rêver mais quid de ceux qui ont confisqué le rêve ?… . Vous y voyez des jeunes désœuvrés, des marginaux voire des criminels ? . Un drame national d'une infinie tristesse.
C'est la métaphore cruelle d'une jeunesse qui trébuche en fuyant son pays par tous les moyens .C'est ainsi le naufrage de toute une nation, conséquences inéluctables d'un échec collectif.


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