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Le gouvernement survivra-t-il au budget de 2018 ?
Publié dans L'expert le 19 - 10 - 2017


*Comment remplir les caisses de l'Etat ?
*L'inflation fait craindre une perte de compétitivité et une détérioration du climat social
* Comment les experts perçoivent –ils cette loi ?
* »Où sont les amis de la Tunisie? » ..Où sont les richesses naturelles?
*La loi de finances 2018 : Certains reprochent à cette loi l'affairisme au détriment de la justice sociale, l'évolution des impôts par rapports aux recettes fiscales…Ce sont toujours les mêmes qui subissent la pression fiscale
Selon le rapport annuel de Davos 2017-2018, portant sur la compétitivité mondiale, publié par le World Economic Forum (WEF), la Tunisie maintient la 95ème place sur un total de 138 pays avec un score de 3,93/10.
La Tunisie a été classée à la 95ème place dans le rapport annuel de Davos 2016-2017 sur 138 pays listés, enregistrant un recul de trois places par rapport à celle de 2015-2016.
La question fondamentale est toujours la même : comment remplir les caisses de l'Etat?… . Remplir les caisses de l'Etat est le premier objectif des mois à venir,
Voila ainsi la loi de finances 2018 qui accentue les impôts.. On reproche à cette loi l'affairisme au détriment de la justice sociale, l'évolution des impôts par rapports aux recettes fiscales…Ce sont toujours les mêmes qui subissent la pression fiscale
L'inflation fait craindre une perte de compétitivité et une détérioration du climat social
L'Etat devra également revoir ses participations dans des entreprises et des institutions financières peu rentables et trouver une solution aux biens confisqués depuis 2011, qui se dévalorisent. Sans réformes structurelles de fond, l'économie continuera à claudiquer sans pouvoir créer de l'emploi ni renouer avec la croissance.
Or, la hausse continue de l'inflation qui a atteint en août son niveau le plus élevé depuis 2015 suscite des inquiétudes. En plus de la baisse du pouvoir d'achat de la population, l'on craint pour la compétitivité du pays.
La dépréciation du dinar est une des principales causes de l'augmentation du taux d'inflation qui a atteint 5,7%, en aout 2017, contre 4,6%, au mois de janvier 2017 et les dégâts se font déjà sentir.
La dépréciation du dinar a favorisé la hausse des coûts de l'importation, de la production et de la distribution des marchandises importées, précisant que le consommateur tunisien est le premier à en pâtir.
Le glissement du dinar a eu un impact sur plusieurs secteurs et produits dont une bonne partie est importée, ce qui explique le renchérissement des prix des articles d'habillement et des chaussures de 8,8% en dépit des soldes saisonniers, la hausse des prix des transports de 8% (vente des véhicules et des carburants) et l'augmentation des prix des huiles végétales de 18,5%, en aout 2017, par rapport à 2016.
L'augmentation de l'inflation favorisera la croissance des importations, la baisse des exportations, soit le déficit de la balance commerciale, l'aggravation de la contrebande et du commerce parallèle et, partant, la perte de la compétitivité aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
La hausse de l'inflation aura un impact négatif sur le pouvoir d'achat du citoyen et augmentera les problèmes des ménages, objet de pressions, ce qui risque de freiner la consommation.
Les crédits accordés aux ménages durant le premier semestre 2017, ont atteint 1080 millions de dinars (MD) alors que l'encours des crédits décaissés par ses banques a atteint 21,624 MD, au mois de juin 2017.
Détérioration du climat social
Des analystes s'attendent à une détérioration du climat social due aux augmentations salariales que les syndicats ne manqueront pas de réclamer pour compenser la détérioration du pouvoir d'achat du consommateur, ce qui risque d'engendrer une crise avec la succession des grèves et le blocage de la production.
L'augmentation continue de l'inflation favorisera également la hausse des dettes des grandes entreprises qui seront obligées de rembourser leurs dettes en devises.
Face à cette situation, les citoyens ont du mal à maitriser leur consommation, à programmer leur achat et les autorités à renforcer le rôle des structures de contrôles économiques (ressources humaines et logistiques) afin de garantir le contrôle des marchés et la transparence des transactions notant que le nombre du personnel actuel ne permet pas un véritable contrôle des différents circuits de distribution qui comportent 425 mille points de vente.
La baisse du taux d'inflation nécessite une forte volonté politique et des mesures exceptionnelles et urgentes afin de lutter contre le déficit de la balance commerciale et du budget.
En Août 2017, le taux d'inflation a atteint 5,7%, contre 5,6% enregistré le mois précédent. Il est passé de 4,6% en janvier 2017, à 5% au mois d'Avril, suivi d'une stabilisation à 4,8% en mai et juin. Il reprend de plus belle en juillet, atteignant 5,6%, selon les données publiées par l'Institut national de la statistique.
Comment les experts perçoivent-ils la loi de finances?!… pourquoi préviennent-ils une « explosion sociale »
Walid Ben Salah : l'expert-comptable, Walid Ben Salah, a, dans une déclaration à la TAP, mis en garde contre une « explosion sociale » due à la réduction des revenus des citoyens avec l'augmentation des taxes et impôts, et ce en se prononçant sur le projet de loi de finances 2018.
L'augmentation des taux d'imposition et notamment des différents taux de la TVA, du droit de consommation et la création d'une Contribution Sociale Généralisée, semblent être les grandes orientations prévues dans le projet de loi de finances 2018, a-t-il expliqué.
« Parmi les mesures proposées dans le projet de loi de finances 2018, figure l'augmentation de la TVA de 12% à 19%, soit une hausse de 7 points. L'augmentation de ce taux concerne les opérations et prestations de services assurées par les professions libérales, les voitures populaires et certains produits pétroliers », a-t-il fait savoir, avant d'avertir que ces mesures pourraient contribuer à une explosion sociale.
Ben Salah a jugé cette augmentation, « considérable notamment dans le secteur des produits pétroliers » », attirant l'attention sur « l'augmentation des prix mondiaux du pétrole, par rapport à l'année dernière, outre la dépréciation du dinar tunisien, ce qui conduira à un ajustement automatique des prix des hydrocarbures en Tunisie, vers la hausse. A ces facteurs, vont s'ajouter l'augmentation de la TVA sur les produits pétroliers, ce qui aboutira à une hausse supplémentaire des prix de la plupart des produits pétroliers ».
Hakim Ben Hammouda :
La période de grâce qui sera accordée à la nouvelle équipe sera courte..L'économiste et ancien ministre des Finances, Hakim Ben Hammouda, était l'invité d'Express FM, où il a, en effet, dit :
« Ce sera la loi de finances la plus importante et la plus difficile depuis 2011 vu l'importance du déficit dans les caisses de l'Etat ».
Aussi, la question qui se pose est la suivante : « Comment ce nouveau gouvernement va-t-il traiter ce déficit qui dépasserait les 10 milliards de dinars ? Soit 20% du budget de l'Etat ! ».
A première vue, ce déficit sera comblé par une augmentation de la TVA de 1 ou 2% et par la sortie sur le marché intérieur. C'est un grand défi. « Aussi sortir sur les marchés internationaux ne sera pas sans malheurs vu la dégradation de la note de la Tunisie par les agences de notation ».
Le gouvernement devra donner une vision économique claire différente de ce qui a été présenté jusque-là.
Selon l'économiste, un autre défi attend la nouvelle équipe : celui des créances au sein des institutions publiques. L'année 2018 sera une année de rupture économique !….C'est toujours extrêmement compliqué, en Tunisie comme dans les autres pays, car il faut mettre en place des équilibres économiques dans un contexte d'intenses pressions et de climat social tendu.
Désormais, les partis politiques, les organisations nationales mais aussi les banques participent au dialogue économique, ce qui donne un nouvel élan à la démocratie.
Pour l'économiste, ce nouvel aspect est un acquis positif important car « les gouvernements écoutent les avis des experts, de l'UGTT et de l'UTICA et prennent en compte leur vision économique …. .
Des économistes suggèrent d' activer certaines clauses des accords commerciaux conclus entre la Tunisie et d'autres pays de manière à suspendre pour une période déterminée l'importation de certaines marchandises et à augmenter la taxation d'autres produits de luxe à l'instar des parfums et des tissus de haute qualité ainsi qu'à lutter contre les mafias des secteurs commercial et monétaire et l'évasion fiscale.
« Où sont les amis de la Tunisie? »..Où sont les richesses naturelles?
D'après certains analystes, ce qui ressort du projet financier pour l'année 2018 fait partie du monde sous-développé, où les impôts constituent un moyen pour punir certains groupes plutôt que d'être un mécanisme économique.
Ce qui peut être réalisé grâce à la guerre contre la corruption, contre l'économie parallèle et grâce à l'amélioration de la gouvernance, pourra représenter plus du double de la collecte des impôts pour les groupes moyens et faibles et les petites et moyennes entreprises.
La poursuite de cette manière entraînera un fardeau pour ces groupes et institutions, et aura un impact négatif sur le pouvoir d'achat et la consommation, l'investissement et l'emploi.
Revenant sur les emprunts extérieurs de la Tunisie, l'OTE indique que les « amis et partenaires de la Tunisie » qui avaient promis 34 milliards de dinars d'ici 2020 n'ont versé aucun appui budgétaire dans les caisses de l'Etat à juillet 2017.
L'appui budgétaire est défini par l'OTE comme étant « un prêt transféré directement dans le Trésor de la part de créanciers bilatéraux ou multilatéraux ».
Face au déficit budgétaire, la Tunisie a dû se retourner vers les marchés financiers internationaux pour combler ce déficit. Ainsi, deux grands emprunts ont eu lieu: un premier de 850 millions d'euros, réalisé sur les marchés financiers internationaux et un deuxième de 998 millions de dollars auprès du Qatar, « dont la moitié permet de rembourser un ancien prêt qatari sur lequel la Tunisie aurait fait défaut » souligne l'OTE.
Face à cette situation, l'OTE reproche « le manque de soutien financier » à la Tunisie de la part de « ses partenaires ».
S'interrogeant sur les retombées de la conférence « Tunisia 2020″, l'Observatoire se questionne: « Ceci traduirait-il une résistance aux conditionnalités de réformes, contrepartie des prêts prévus? » de la part de la Tunisie.
Au mois de novembre 2016, la Tunisie a organisé la Conférence Internationale sur l'Investissement "Tunisia 2020".
Un portefeuille total de 34 milliards de dinars ont été mobilisés au cours de la conférence Tunisia 2020 dont 15 milliards de dinars sous forme de conventions et accords signés et 19 milliards de dinars de promesses.
Mais, où sont les richesses naturelles?… Nombreux sont ceux qui estiment que l'Etat devrait d'abord mettre à contribution les richesses du sous -sol dans le pays et les optimiser pour en tirer le meilleur profit.
C'est le cas du phosphate dont la gestion catastrophique a fait chuter la production de 40% entre 2010 et 2017, soit un manque à gagner de 5 milliards de dinars. Des recettes que les différents gouvernements auraient pu utiliser à des fin de développement.
Même son de cloche pour le secteur pétrolier dont la production est en perte de vitesse. Sa mise en contribution, quel que soit le niveau des recettes, aurait pu soulager les souffrances des citoyens.
Les mouvements sociaux et sit-in des citoyens sur les sites de production ont contribué à cette situation, mais l'Etat devrait agir et faire imposer l'ordre dans ces endroits vitaux afin d'assurer la pérennité des ressources du pays.
Les défis économiques exigent des solutions concrètes !!!…
Le pays est devenu une « usine à chômeurs », c'est un problème sérieux et endémique qui s'aggrave au fil des ans, et touche maintenant la sûreté nationale.
La société qui ne donne pas du travail à ses jeunes est une société suicidaire. C'est l'explication des soulèvements populaires, sit-in, barricades les routes, désobéissances civiles, etc….
Pour remédier à ce grand péril, il faut la mise en œuvre d'une série de réformes qui viennent appuyer et compléter toutes les mesures et actions contenues dans le programme d'urgence du gouvernement. Ces réformes nécessiteraient une bonne période pour être réalisables..telles que les actions suivantes :
– Réorienter les programmes de développement de façon à ce qu'ils servent en priorité à désenclaver les régions de l'intérieur du pays, et rétablir l'équité. Développement des infrastructures économiques et sociales, avec l'intéressement des IDE et des nationaux pour s'implanter dans ses zones.
– Lancer un programme visant à la promotion des systèmes d'innovation technologique en Tunisie, nécessaire pour permettre aux entreprises tunisiennes de monter en valeur ajoutée et en gamme.
– Elargir l'espace d'intégration mondiale de l'économie tunisienne. Il s'agit d'un projet d'accès au régime spécial avec l'Union Européenne, et même au-delà, à savoir aux USA…
– Signer des accords spéciaux de coopération et d'échanges avec les pays émergents : Chine, Inde, Malaisie, Brésil, Corée du Sud, Singapour, Taiwan.
– Attirer les IDE avec de fortes valeurs ajoutées et de hautes technologies.
– Accélérer l'exécution des réformes structurelles du secteur recherche -développement pour améliorer les résultats d'innovations technologiques et le nombre de brevets d'inventions, trop faible pour l'instant.
– Renforcer les secteurs techniques et scientifiques à tous les échelons de l'enseignement. Réorienter l'enseignement, surtout supérieur, ainsi que les programmes de développement des compétences, de la réinsertion professionnelle et le recyclage des travailleurs vers les secteurs techniques et scientifiques, pour répondre aux besoins d'une économie de plus en plus tournée vers la technologie et le savoir. Aussi de nouveaux programmes de coopération doivent être développés avec le secteur privé pour parvenir à une meilleure adéquation entre les contenus de l'enseignement et les besoins des entreprises.
– Accroitre la flexibilité du marché du travail en assouplissant les règles et procédures actuellement trop rigides, qui régissent les modalités de recrutement et de licenciement, la mobilité du travail, la restructuration des entreprises, etc.
– La bonne exécution de ces réformes exige des actions d'accompagnement qui touchent à l'amélioration générale de l'environnement des affaires, surtout en ce qui concerne la restructuration du secteur bancaire, la bonne gouvernance par la transparence, le respect des droits de propriété et des réglementations, le contrôle des pratiques de corruption, d'abus de confiance et de clientélisme…
– Restructurer convenablement les ministères concernés, l'éducation nationale et les autres organismes pour comprimer les dépenses et les ramener, sur 5 ans, à 4% du PIB.
Pour conclure et pour sortir de ce problème grave et endémique aux racines profondes, mais qui n'est pas une fatalité, il faut que le lancement de telles réformes revête un caractère urgent, en concertation préalable avec tous les intéressés : gouvernants, syndicats centraux et régionaux du patronat et des travailleurs, la société civile et autres intervenants.
Mais il faut avoir du courage pour dire aux gens qu'il nous faudra de trois à cinq ans pour trouver des réponses durables à la question de l'emploi car mentir sera préjudiciable à la paix sociale dans ce pays .
Enfin…
Existe-t-il un consensus sur le fait que le projet de loi fiscale de 2018 représente une menace réelle pour la stabilité sociale ?.. Ne sera-t-il pas une porte d'entrée à une réelle réforme ? … Est-il préférable de retirer et de préparer un projet alternatif tant que le danger est clair et connu… .
Le chômage, la corruption, l'inflation, etc… Tant de problèmes qui affectent l'ensemble de notre société, et pour cause, un facteur de déstabilisation sociale et politique qui pourrait avoir, à court et moyen termes, des effets indésirables sur le processus de construction démocratique en cours en Tunisie
Les objectifs de la révolution n'ayant pas été réalisés, celle-ci continue et reste ouverte à une « contre révolution » fatale pour notre pays .
Mais le capital le plus important sans lequel elle ne pourra pas thésauriser reste la confiance des citoyens et des investisseurs, dans la pérennité et l'efficacité de la refonte du système.


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