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Rapport trimestriel du FMI sur les perspectives économiques pour le Maghreb et le Moyen-Orient
Publié dans L'expert le 18 - 06 - 2009

Inflation, baisse de la demande extérieure, recul des cours des produits de base, resserrement du financement extérieur. La situation économique mondiale s'aggrave davantage.
Malgré ces indicateurs clairement négatifs, le rapport du département Moyen-Orient et Asie Centrale de la BCT sur les « Perspective économiques régionales pour le Maghreb et le Moyen-Orient » fait ressortir quelques raisons d'être optimisme à la condition de relever des défis et de gagner les paris à moyen tenue qui se profilent à l'horizon et qui ont trait à la promotion et la diversification des économies , à l'amélioration du climat des affaires, à l'accoisement de la capacité de résistance des institutions et marchés financiers. En un mot, poursuivre l'effort gigantesque de jeter les bases d'une croissance durable et la création d'emploi. Dans son allocution introductive, monsieur Taoufik Baccar, Gouverneur de la BCT a mis l'accent sur la nécessité de réfléchir sur les meilleures pistes pouvant garantir des politiques budgétaires qui puissent s'adapter aux exigences de la situation, il a également souligné que la crise mondiale actuelle dans ses dimensions financières et économiques ainsi que par son ampleur et ses retombées vient de modifier plusieurs fondamentaux et toucher même certaines concepts et certains convictions dans la gestion économique mondiale.
Cédant la parole à monsieur Amor Tahari, directeur adjoint au Département Moyen Orient et Asie Centrale à la BCT, ce dernier a exposé, dans son intervention, les perspectives de l'économie mondiale , perspectives pour le Maghreb et le Moyen Orient et enfin les politiques économiques.
Perspectives de l'économie Mondiale

L'année 2009 aurait enregistré une baisse de 1,25% dans le taux de croissance mondiale. Il est vrai que la tendance sera à la reprise en 2010.
La tourmente financière a touché toutes les régions du monde avec une note particulière pour les pays avancés et la zone euro.
Jusqu'en 2008, l'inflation était élevée sous l'effet de la hausse des cours des matières premières et des produits de base, actuellement elle est désormais en recul reflétant la chute aussi bien de la demande que des cours eux même qui ont connu une baisse rapide.
Pour son intervention, monsieur Omar Tahari a indiqué que les voies de contagion dans le contexte de cette crise mondiale ont été nombreuses.
Pour les pays avancés, la récession a reflété surtout la baisse de confiance, le resserrement des crédits et la chute du prix des actifs.
D'un autre côté, ces mêmes voies de contagion se sont manifestées pour les pays émergents et en développement par une baisse de la demande extérieure et des exportations ainsi que par le recul des cours des produits de base en plus du resserrement du financement extérieur.
Dans tous les cas de figure, les marchés financiers restent encore soumis à de fortes tensions de toutes persistent encore quant à la solvabilité de plusieurs grandes institutions financières mondiales notamment américaines.
Enfin, l'ensemble des mesures prises par les banques centrales, les instances de réglementation et les autorités financières dans le monde n'ont pas encore rassuré les marchés. Ainsi une batterie d'actions aussi vigoureuses que coordonnées doivent être mises en place pour relancer l'activité de l'économie mondiale.
Il s'agit tout d'abord de normaliser (et moraliser) le fonctionnement des marchés financiers et restaurer la confiance dans les institutions financières. Il est urgent aussi de débloquer les principaux marchés du crédit.
Il faudrait surtout « mettre en œuvre les plans de relance de manière résolue et coordonnée et utiliser la marge de manœuvre budgétaire tout en veillant à la viabilité à long terme. Le FMI a proposé un stimulus budgétaire de l'ordre de 2% du PIB mondial.
A la fin, sur le plan mondial les perspectives restent encore incertaines. Les risques sont encore là : risques de déflation, risques protectionnistes, surtout commercial, et donc de recessoir plus profonde.
La crise sur le Maghreb et le Moyen-Orient
Il a été établi que l'impact direct de la crise est resté limité dans la plupart des pays de la zone Maghreb, Moyen-Orient du fait de la limitation de leurs liens avec le système financier mondial.
A cette règle, quelques pays font comme même l'exception notamment les pays du Golfe.
Quant aux impacts indirects et l'évaluation de la gravité du ralentissement économique dans la région, ils seront étroitement liés en partie du moins, à la durée et l'intensité de la récession économique mondiale et plus particulièrement européenne pour les pays de l'UMA dont 90% de leurs échanges commerciaux sont effectués avec l'UE. Toujours dans la même région, le phénomène de contagion dû aux impacts indirects de la crise portera sur des secteurs clés comme les exportations, les recettes touristiques, les envois de fond et les IDE.
De risque de ralentissement de la croissance pourrait mettre en danger les systèmes bancaires qui, à leur tour, agirent négativement en croissance.
La chute importante du taux de la croissance de 5,7 à 2,6% en une année démontre l'ampleur des effets de cette crise. L'espoir reste permis pour une reprise graduelle en 2010.
Il est important de souligner dans ce chapitre que l'inflation a grimpé jusqu'à 2008 dans la quasi-totalité des pays de la région avec un point particulier pour les pays exportateurs du pétrole.
Cette inflation reste relativement faible dans la région du Maghreb.
Pour le secteur de l'emploi, la crise actuelle vient rappeler encore une fois qu'un grand effort d'accélération et de création d'emploi doit être déployé pour au moins stabiliser le taux de chômage à son niveau d'avant la crise.
Il est évident qu'une aggravation des taux de chômage dans les pays de la région se traduira par des tensions et des inégalités sociales.
En guise du conclusion, Monsieur Omar Tahari fait apparaitre quelques signes ras

La Tunisie dans le discours
Face à cette crise financière, la Tunisie a opté pour une bonne coordination de sa politique fiscale et monétaire afin que son système soit plus résistant.
Un arsenal de réformes dans le système bancaire joue un rôle dans l'évaluation de vulnérabilité du système bancaire.
La Tunisie a la profonde conscience qu'elle doit suivre un plan de relance en coordination avec les politiques des différents pays en vue de limiter les effets de la contagion de la crise d'un système à un autre.
«Il faut continuer à être prudent» insiste le Directeur adjoint, et particulièrement en ce qui concerne la Tunisie et sa politique budgétaire prudente.
Et pour conclure…
Dans son allocution conclusive, Monsieur Taoufik Baccar a souligné la nécessité de savoir se préserver et d'avoir la volonté de bien se préparer pour pouvoir rebondir. Il a insisté sur la nécessité de préserver nos fondamentaux, d'^être toujours prudent, d'assurer une veille permanente et d'apporter tout correctif nécessaire en temps opportun aussi bien pour le conjoncturel que pour le structurel.


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