Hachemi Hamdi, leader du parti de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement (El Aridha) a dévoilé, ce mardi 21 février 2012 sur les ondes de radio Expresse.fm, son projet de constitution. Son projet stipule que «l'Islam, est la principale source d'inspiration des lois en Tunisie » et de par sa dimension sociale, il propose d'instaurer la justice sociale à travers l'institution de la gratuité des soins, la garantie de l'emploi, et d'autres prestations sociales... Hamdi a qualifié de « libéral » ce projet de constitution inspiré de deux textes (un modèle de constitution islamique élaboré au début des années 80 et la constitution tunisienne de 1959). Il a indiqué que des experts étrangers et locaux dont le magistrat Mokhtar Yahyaoui et l'avocat Bechir Essid ont contribué à l'élaboration de ce projet de constitution . Il a annoncé que son parti a décidé de se préparer sérieusement à accéder au pouvoir et à recourir, à cette fin, aux compétences de divers experts pour effectuer des stratégies alternatives dans les divers secteurs (économie, santé...). Il est allé jusqu'à esquisser les grandes figures de son futur gouvernement au sein duquel figureraient Abdelfattah Mourou, la militante Radhia Nasraoui et des technocrates ultralibéraux tels que Mustapha Ennabli (actuel gouverneur de la banque centrale, Mohamed Nouri Jouini, ancien ministre de la coopération internationale et Jalloul Ayed ancien ministre des finances).