Selon les sources de TunisieNumérique, les débats ont été assez chauds au cours des dernières réunions du comité de Nidaa Tounes, en rapport avec la constitution du prochain gouvernement. En effet, la direction de Nidaa Tounes est consciente de la nécessité d'associer dans la composition du futur gouvernement des figures proposées par les différents alliés politiques du parti, sans les quels, il lui sera difficile de faire passer ses programmes, n'ayant qu'une majorité relative au sein de l'assemblée. Mais d'un autre côté, les dirigeants de Nidaa Tounes sont conscients, aussi, que c'est le nom et l'image de marque de leur parti qui seront engagés dans les actions et programmes du prochain gouvernement. Et que le parti sera, le cas échéant, tenu seul et unique responsable de la réussite, comme d'un éventuel échec, de tel ou tel programme. De ce fait, les débats ont été assez houleux quant à la répartition des portefeuilles sur les différentes formations alliées. Et, toujours selon les sources de TunisieNumérique, l'équipe de Nidaa Tounes tient à garder les commandes de la future équipe en la personne du chef du gouvernement. Reste que cette requête semble de plus en plus difficile à honorer, vu que le parti s'était en quelque sorte, engagé à ne pas s'accaparer des trois présidences du pouvoir dans le pays. A défaut, les dirigeants de Nidaa Tounes sont unanimes à exiger de garder pour les membres de leur équipe, les principaux portefeuilles de souveraineté, à savoir : les ministères de l'Intérieur, de la défense nationale et des affaires étrangères. Ministères pour les quels Nidaa aurait déjà fixé les noms des prétendants, et dont TunisieNumérique tient à réserver la divulgation pour plus tard, dans un souci de ne pas trop déranger des pourparlers qui s'annoncent déjà assez ardus.