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Tunisie – Loi de protection des sécuritaires : Le bras de fer est lancé, et les coups bas aussi !
Publié dans Tunisie Numérique le 07 - 11 - 2017

Beaucoup de polémique et beaucoup d'avis et de contre avis, d'opinions et de contre opinions, d'arguments et de contre arguments, sont suscités par la loi de protection des sécuritaires. Loi refusée par certaines composantes de la société civile, et certains partis politiques, soutenus, voire échaudés par les éternels défenseurs des droits de l'homme. Loi souhaitée, exigée et revendiquée par les sécuritaires, soutenus par les autres partis politiques, qui comptent faire de cette polémique, un thème de campagne.
Cette guerre, par procuration, risque d'être plus violente que prévu. Et çà démarre sur les chapeaux de roues. Déjà, ce mardi matin, profitant d'un sit-in, probablement commandé pour la circonstance, des admis au CAPES, devant le siège du gouvernement, les anti-loi de protection des sécuritaires ont fait de sorte de provoquer des escarmouches entre les sit-inners et les agents de police. Aussitôt, les réseaux sociaux ont été inondés de photos montrant les dégâts de l'agressivité et la hargne des policiers, histoire de les discréditer auprès de l'opinion publique qui avait tendance à s'aligner du côté des sécuritaires dans leur lutte pour l'obtention de cette loi, pour eux et pour leurs familles. Mais dans leur élan diffamatoire, ces manipulateurs des réseaux sociaux ont mélangé des photos de tous horizons, avec, sur quelques unes, des agents de police en manche courte, alors que tout le monde sait que la tenue hivernale est de rigueur pour tous les sécuritaires, depuis près de dix jours, et avec des immeubles en arrière plan qui n'ont jamais existé à La Kasbah.
Ce scandale des pseudo-activistes de facebook, n'a pas empêché, hélas, certains médias avec pignon sur rue, de reprendre ces arguments et de répercuter les pseudo-faits comme s'ils étaient réels et avérés.
D'un autre côté, les sécuritaires semblent, eux aussi, lancés sur un processus de surenchère et de « racket » dans la mesure où, le ministre de l'intérieur en personne, a remarqué qu'ils étaient en quelque sorte, défaillants depuis quelques jours, notamment au niveau de la régulation de la circulation. Ce qui a contribué à créer deux jours d'horreur pour les usagers de la route sur le grand Tunis. On dirait qu'il y a eu comme un mot d'ordre de retrait des policiers des axes principaux et des grandes intersections, histoire de montrer à quel point, leur absence pouvait déranger. Le ministre a violemment réagi en convoquant tout le monde à une réunion urgente, et en ordonnant un redéploiement immédiat des agents de la police de circulation.
Ne prenant ni un parti, ni l'autre, le citoyen voudrait, quand même, et avant de faire passer cette loi, être sûr qu'il ne le paiera pas de sa personne, de sa liberté et de ses droits. Et il faut reconnaitre qu'il a raison, le citoyen d'être « méfiant ». Et c'est ce que devraient comprendre tous les décideurs.
S'il est vrai qu'il faut passer cette loi, qui est une nécessité absolue pour ces sécuritaires et ces militaires qui nous protègent à leur corps défendant, de tous les risques, il faut reconnaitre, aussi qu'il y a, au sein des forces de sécurité, certaines « brebis galeuses » qui ternissent l'image de toute l'institution. Et c'est de cette vermine là, que le citoyen a peur.
Et il serait de l'intérêt de tout le monde d'effectuer un brin de ménage, dans la grande maison, et de sévir contre ceux qui outrepassent leurs droits, ou qui flirtent avec les pots de vins et autres magouilles.
A commencer, par exemple, par les patrouilles dont Mr le ministre a ordonné le redéploiement. Il devrait leur faire comprendre, une fois pour toutes, qu'ils sont déployés pour aider les citoyens et rendre plus fluide la circulation, et non point pour se camoufler à distance des points noirs de la circulation pour chasser les contrevenants et verbaliser à outrance. Et il suffirait aux services de l'inspection du ministère de l'intérieur de faire un petit tour en voiture banalisée, du côté des périphériques de la Capitale, pour qu'ils sachent de quoi on parle.
A bon entendeur... Salut !


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