LA KASBAH (TAP) - La situation épidémiologique en Tunisie s'est, nettement, améliorée avec la diminution des cas déclarés, depuis le début de l'année, dont le nombre a atteint 2300 contre 3400, durant le même période de 2010, a fait savoir le directeur des soins et de santé de base, Dr Moncef Sidhom, lors du point de presse périodique organisé, mercredi, par la cellule de communication au Premier ministère, à la Kasbah. Dr Sidhom a indiqué que ces progrès ont été favorisés par le recul de certaines maladies telles que la leishmaniose cutanée, l'hépatite virale, la tuberculose et le rhumatisme articulaire aigu. Aussi, le nombre de personnes porteuses du virus est en baisse avec 83 cas déclarés depuis le 1er janvier 2011 (dont 53 non-résidents), contre 114 au cours de la même période de 2010. S'agissant des maladies saisonnières, 10 cas d'intoxication alimentaire collective ont été enregistrés et 198 cas de diarrhée, dont la plupart en milieu familial. Aucun décès dû à une piqûre de scorpion n'a été signalé parmi les 452 personnes touchées et ce grâce à la vigilance de quelque 400 centres de soins et de santé de base répartis dans le pays et de 800 postes avancés dans les régions à risque (infirmiers, instituteurs formés aux premiers secours..). Concernant les maladies éruptives, 450 cas de rubéoles ont été déclarés. En prévision de la saison estivale, l'accent a été mis sur l'impératif de conjuguer les efforts pour sensibiliser les citoyens aux dangers d'une exposition prolongée au soleil et les moyens de prévention des risques d'insolation. Par ailleurs, le corps médical et paramédical a été renforcé par le recrutement de 142 médecins spécialistes dans les régions classées prioritaires, ainsi que 1850 cadres paramédicaux et 850 par le biais du programme Amal. Ces chiffres sont en deçà des espérances si l'on considère le nombre important de diplômés au chômage, a fait remarquer Dr Sidhom, insistant sur la nécessité d'adapter la formation aux besoins du marché de l'emploi. En outre, une enveloppe de 30,3 millions de dinars a été allouée à la consolidation de l'infrastructure et des équipements médicaux. A propos du retrait de certains médicaments anti-diabétiques décidé, récemment, par le ministère de la Santé publique, le responsable a expliqué qu'il s'agissait d'une mesure de précaution prise afin d'éviter d'éventuels complications et effets secondaires graves tels que l'apparition d'un cancer de la vessie.