TUNIS, 17 juin 2009 (TAP) - La Tunisie a été classée première en Afrique selon le dernier rapport sur "la compétitivité en Afrique", publié récemment par la banque africaine de développement (BAD), la Banque Mondiale et le Forum économique mondial. Cette nouvelle distinction régionale consolide son classement, par le rapport mondial annuel 2008/2009 du Forum économique de Davos sur la compétitivité économique paru en octobre 2008, à la 35ème place à l'échelle mondiale sur un total de 134 pays, à la première place à l'échelle maghrébine et africaine et 4ème dans le monde arabe. Ces différents classements établis par des institutions connues pour leur neutralité ne concernent pas uniquement les secteurs traditionnels dans lesquels la Tunisie s'est toujours distinguée mais englobent désormais d'autres prometteurs et innovants confirmant encore une fois la pertinence des orientations que la Tunisie n'a cessé d'adopter et lesquelles reposent sur la corrélation entre l'économique et le social. La Tunisie, site compétitif dans le domaine de l'outsourcing. Les classements de la Tunisie ont donc non seulement eu trait à la compétitivité en général, pour s'intéresser à des secteurs au niveau desquels le pays veille à réaliser des résultats probants, l'objectif étant d'attirer les investissements étrangers et d'impulser par conséquent l'emploi et les exportations. Ils reflètent par ailleurs les efforts déployés en vue de diversifier le tissu économique. La Tunisie s'est ainsi distinguée en tant que site compétitif dans le domaine de l'outsourcing. Le bureau de conseil international "A T Kearney" l'a classée au 17ème rang mondial pour la délocalisation des entreprises selon l'indicateur général de délocalisation dans le secteur des services qui a porté sur les sites les plus compétitifs dans le domaine de l'outsourcing en 2009. La Tunisie ambitionne de devenir, dans ce domaine, un pole régional en Méditérranéee pour l'échange de services et un site d'attraction des investissements étrangers. Une étude réalisée par la Banque Mondiale sur l'efficacité de la logistique a classé la Tunisie au premier rang au plan maghrébin et à la 60ème place à l'échelle internationale sur un total de 150 pays. La Tunisie s'attèle à améliorer son classement dans ce domaine eu égard aux larges opportunités de mobilisation des investissements extérieurs que ce secteur offre. Le but est ainsi de réduire le cout logistique qui représente actuellement 20% du PIB. Le développement durable et l'environnement figurent également parmi les autres secteurs prometteurs dans lesquels la Tunisie s'est distinguée avec brio en se plaçant à la tête des pays arabes ou "il est agréable de vivre", selon le classement annuel de l'observatoire de la qualité de vie dans le monde "International living". De plain -pied dans la société du savoir Les résultats que la Tunisie a accomplis sur la voie de la maitrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ont eux aussi fait l'objet de la considération de la communauté internationale compte tenu de la stratégie prospective et ambitieuse que le pays a adoptée et visant à relever le défi du développement durable et à traduire dans la réalité la société du savoir. Un rapport publié par le Forum mondial de Davos sur la disponibilité de l'infrastructure des TIC 2008/2009 a placé la Tunisie au premier rang maghrébin et africain pour la troisième année consécutive, 38 ème au monde parmi 134 pays. Ce rapport est une référence en matière d'investissement dans les TIC. Il tient compte de trois indices principaux à savoir l'environnement politique et économique dans le pays, du niveau de son développement technologique et du degré d'utilisation des NTIC. La stabilité politique a été l'un des principaux indicateurs ayant permis à la Tunisie de réaliser ces classements honorables. Elle occupe ainsi le 32ème rang mondial parmi 165 pays au plan de l'indicateur de la stabilité politique selon le classement du groupe "The Economist Intelligence Unit". En vertu de ce classement la Tunisie occupe le deuxième rang au plan africain et est 5ème à l'échelle arabe. Des indicateurs favorables Elle se place au même rang que certains pays européens, voire en devance d'autres comme l'indique ce classement mondial. Le groupe a établi son classement sur la base d'indicateurs politiques et sociaux relatifs à la répartition des revenus, les appartenances régionales, le rôle des institutions, les troubles précédents, la paix sociale et la démocratie. L'unité a pris en considération les indicateurs économiques relatifs à la croissance de la production, à l'évolution du niveau des revenus et à l'emploi. En dépit des résultats probants accomplis par la Tunisie, lesquels se reflètent à travers ces classements, toutes les parties s'accordent pour relever que ces classements, nonobstant leur importance, doivent inciter la Tunisie à mieux faire au vu des opportunités que l'économie nationale continue à offrir aux plans de la productivité et la logistique. La Tunisie veille à valoriser ces résultats et à les mettre à profit pour attirer davantage d'investissements directs étrangers (IDE), promouvoir l'emploi et les exportations et renforcer les acquis de l'économie nationale, autant de préalables à la réalisation des objectifs de développement, notamment, en ce qui concerne le doublement du revenu par tête d'habitant (8000 dinars). Perspectives prometteuses pour l'industrie Ces classements seront également exploités à bon escient dans le cadre de la campagne de promotion menée par le ministère de l'industrie, de l'énergie et des PME en collaboration avec le ministère du développement et de la coopération internationale concernant l'étude stratégique sur l'industrie à l'horizon 2016. Ces témoignages en faveur de la Tunisie viennent à un moment ou l'ensemble des pays de la planète connaissent des difficultés économiques dues à la crise mondiale et prouvent de nouveau la justesse des choix de développement et de réforme décidés par la Tunisie et visant à la hisser au rang des pays avancés.